AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,3

sur 931 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Première lecture de cet auteur et il n'y a pas à dire : il sait tenir son lecteur en haleine. La structure du roman, à partir de témoignages, apporte du rythme au roman avec les points de vue des différents protagonistes. L'histoire en elle-même est assez classique. Un monde postapocalyptique avec comme dans Malevil, d'un côté une dictature bienveillante qui essaye de remettre en place une société civilisée et de l'autre, les forces obscures qui se nourrissent sur le chaos et le pillage.

L'auteur en profite pour évoquer subtilement les dysfonctionnements de la société actuelle : la perte de contact avec la nature, les relations sociales basées le plus souvent sur les oppositions entre groupes, l'individualisme...

Petit clin d'oeil d'un auteur sud-africain à la littérature française moderne : ce qui manque le plus à Lizette Schoeman, ce sont les roman de Romain Puértolas
Commenter  J’apprécie          00
Deon Meyer, dans ce roman d'anticipation parle entre autre du changement climatique.

Nous vivons cette histoire à travers les mémoires de Nicolas Storm et des différents témoignages des habitants d'Amanzi, fondée par son père Willem Storm.

Ce roman m'a fait penser à "La Route", de Cormac McCarthy
Commenter  J’apprécie          30
C'est bien ficelé, bien écrit (ou bien traduit), vif, sans temps mort, haletant. C'est moins une énième histoire de reconstruction de l'humanité classique qu'un un prétexte pour mettre en avant la vanité de l'homme, son jusqu'au-boutisme. Quoi qu'il arrive, même animé des meilleures intentions, le meurtre, l'avidité reviennent toujours au galop.
J'ai globalement aimé l'histoire, les personnages mais ai été un brin déçu de la fin, qui laisse tellement de portes ouvertes …
Commenter  J’apprécie          00
Un livre précieux car offert par Anne ( une ancienne babeliote) lors de notre rencontre" en vrai" début août . Comme quoi le virtuel peut parfois déboucher sur une réelle amitié...

Sept cents pages fort prenantes, mises à part les scènes de combat qui m'ont un peu lassée. Voilà un récit post-apocalyptique troublant car il préfigurait en 2016- de façon plus pessimiste encore- la pandémie, un coronavirus détruisant une grande partie de la population mondiale, appelé dans le livre la Fièvre.

On suit le parcours de deux survivants, un père et son fils, en Afrique du Sud, pays de l'auteur. Une enquête policière apparaît dans la dernière partie du livre. Elle semble secondaire mais conduit à une fin et une explication complètement inattendues!

le père fonde une communauté, soudée au départ; cependant les conflits liés à la recherche du pouvoir apparaissent ensuite. Habilement, le livre entrelace le ressenti du fils adolescent, Nico, et d'autres personnages. L'ensemble maintient le lecteur en haleine et donne à réfléchir. Moi qui ne suis pas très attirée par les romans d'anticipation, j'ai trouvé celui-ci subtil et passionnant. Merci infiniment, Anne!
Commenter  J’apprécie          420
Très bon thriller, bien écrit, personnages super, ambiance au top. Et pourtant, la littérature post apocalyptique m'ennuie car je trouve les univers peu réalistes et les romans toujours trop moralisateurs. Ici, Deon Meyer, qui est malin, n'en rajoute pas dans le genre moralisateur. Ce qui compense son thème : je dis ça pour ceux qui n'aiment pas non plus le genre post apo : on ne se tape pas un roman sur les hommes qui sont vilains et qui détruisent la planète (je ne dis pas que c'est faux, je dis que narrativement, ça manque de ressort et d'intérêt). En plus du suspens et du retournement final, on a un bon roman d'action avec des personnages musclés (ou pas) et attachants.
Commenter  J’apprécie          20
"La catastrophe planétaire menace à tout moment : arrêtons-nous un instant et réfléchissons sérieusement à ce que nous sommes en train de faire."
Deon Meyer, écrivain de thrillers policiers, révèle dans une interview qu'il est très préoccupé par l'avenir de la planète et que l'écriture de cette dystopie était pour lui essentielle.
« Je pense que les humains forment une espèce qui survivrait probablement à une catastrophe globale… parce qu'ils ont déjà démontré qu'ils pouvaient survivre au pire. Mais j'ai voulu voir comment ils s'y prendraient s'il fallait repartir à zéro. Est-ce qu'il est possible de régler les problèmes d'inégalités sociales qui nous ont menés où nous en sommes ? de cesser de détruire l'environnement en menaçant la survie même de la vie sur la planète ? »

Dans un roman qui nous plonge dans l'utopie d'une communauté idéaliste avant de nous faire basculer dans des scènes d'actions inspirées de Mad Max, il nest pas difficile de rester scotché par une narration parfaitement rythmée.
L'auteur a choisi de faire table rase du passé, non pas en détruisant une partie de la planète, mais en effaçant simplement 95 % de la population humaine par une pandémie. Certes les conséquences de cette perte de main d'oeuvre sont massives et les infrastructures sont à l'arrêt. de petits groupes, plus ou moins animés de bonnes intentions, sillonnent le pays en quête de nourriture.
On découvre alors nos deux héros : un père et son fils de 13 ans.

Le père est un érudit et un pacifiste : il rêve de rassembler une communauté multi-ethnique avec des hommes et des femmes de bonne volonté. A de multiples reprises, le roman se met en mode roman d'apprentissage puisque le jeune Nico va découvrir les faiblesses de son père, comme son refus de la violence difficile à concilier avec le mode survie.
A certains moments, les rôles vont basculer et Nico aura le sentiment de devoir protéger son père. Une histoire de passage à l'âge adulte pour l'adolescent qui choisira d'être un combattant, exceptionnel faut-il le préciser. D'autant qu'il choisira Domingo, un redoutable guerrier, comme père d'adoption.

Parallèlement, les voix de tous les personnages principaux et de bon nombre des personnages secondaires apparaissent dans les enregistrements du "projet d'histoire d'Amanzi". Elles permettent d'aborder essentiellement les menaces qui pèsent sur la communauté et anticipent ou accompagnent les scènes d'action.
Il est vrai qu'on ne pourra échapper aux stéréotypes du genre : les tentatives autoritaristes de prise du pouvoir , les expéditions dangereuses pour le ravitaillement, les méchants qui tuent par plaisir, les batailles héroïques, mais Deon Meyer utilise un contre-pouvoir qui va modifier la teneur du propos. Ce contre-pouvoir déborde de sentiments positifs comme la solidarité, le partage, l'esprit d'initiative, l'ingéniosité, la loyauté et l'amitié.
Car ce qui l'intéresse réellement, et il l'a déclaré, c'est d'accompagner cette force de résilience, cette capacité à innover et ce désir de projection qui anime cette communauté qu'il a créée. Pour cette raison, les étapes de la reconstruction sont décrites précisément, que ce soit du point de vue matériel ou du point de vue. philosophique.
Il n'hésite d'ailleurs pas à se référer à Spinoza, et s'appuie sur les réflexions de Yuval Noah Harari, auteur du best-seller Sapiens, une brève histoire de l'humanité. Les discussions sur la démocratie s'intègre parfaitement dans cette démarche qui se révèle plutôt positive.

La conclusion du roman, que je n' ai pas vu arriver, me laisse cependant avec des interrogations plutôt perturbantes, ce qui vaudra 4 étoiles plutôt que 5.
Commenter  J’apprécie          150
J'ai commencé ce livre en ne me souvenant plus du pitch. J'ai donc fini par comprendre après quelques pages, que l'intrigue se situait en Afrique du sud 1an après une espèce d'apocalypse appelée "la fièvre".
J'ai très vite retrouvé énormément de similitudes avec la série "the walking dead" les zombies en moins..
L'ambiance est angoissante, le monde dépeuplé, un père et un fils parcours les rues à la recherche de nourriture..
Le narrateur qui nous raconte la majeur partie de l'histoire est donc ce fils qui nous raconte les évènements jusqu'à l'assassinat de son père.. Il y a ainsi ce suspens qui plane tout au long de l'histoire en plus des péripéties de la survie de la communauté qui ne va pas tarder à se former.
On retrouve quelques références à la survie avec notamment la "pyramide des besoins" de Maslow.
Quelques longueurs peut-être au moment de la formation de la communauté (encore des similitudes avec TWD). Mais le rythme s'accélère ensuite avec l'attaque de groupes ennemis notamment. On se retrouve malgré tout avec une autre dérive de TWD avec une multiplication de groupes qui apparaissent avec toujours de nouveaux affortements (qui font dire à l'un des personnages principaux que "nous sommes des animaux sociaux domestiqués"), mais la fin arrive malgré tout plus vite que dans la série évoquée précédemment!! ouf! La fin en elle-même ne m'a pas bouleversé si j'ose dire mais je laisse chacun se faire sa propre opinion.
Elément légèrement perturbant voire bluffant, Deon Meyer a tapé en plein dans le mille avec 3 ans d'avance en faisant référence au "coronavirus" dans son livre sorti en 2017! On ne regarde plus ce mot de la même façon de nos jours...
En résumé grand plaisir de lecture, des réflexions sur notre société actuelle intéressantes mais rien de nouveau ou d'exceptionnel non plus.

Commenter  J’apprécie          20
C' est un peu par hasard que je me suis à la lecture de ce roman. Et je dois avouer que ce fut une lecture agréable. Nous nous retrouvons dans un monde post apocalyptique suite à une pandémie de fièvre. Un coronavirus ( toute ressemblance avec des fait ayant déjà existés sont fortuits). Nous faisons le connaissance de Willem et Nico Storm qui ont réussi à survivre à cette fameuse fièvre et parcourent les routes afin de trouver l' endroit idéal afin de fonder une nouvelle société. Et c' est à Amanzi qu' ils vont déposer les valises. Un oeuvre touchante, brillante et captivante. Une tension qui monte tout au long de la lecture. Un plume visionnaire et rassurante. Avec ce roman, je découvre l' auteur Deon Meyer, et je vais continuer à découvrir ses oeuvres.
Commenter  J’apprécie          20
Alors, qu'est-ce qu'on a ?
Du post-apo, avec :
- une bonne épidémie, bien méchante. 95% d'humains en moins, éradiqués de la surface de la planète en 2 coups de cuillère à pot. Là, au moins c'est radical.
- un père Willem Storm et son fils Nico. Willem repart de zéro et tente de fonder une société démocratique viable avec les moyens du bord.
- une communauté avec ses divergences, ses frictions, ses attentes, ses faiblesses et ses forces
- des gens peu recommandables (et oui, le monde est plein de malfaisants)
- de l'action (y a quand même 700 pages)
A partir de là, on a une histoire que va nous raconter Nico, bien des années après les faits relatés.
C'est un bouquin et qui se lit facilement et rapidement (un tourneur de page en bon français, même si parfois, il peut y avoir quelques longueurs.
Point noir : la fin. Ce livre ne mérite pas cette fin bâclée. On dirait un mauvais film américain.
Je recommande tout de même ce roman, ne serait-ce que pour l'idée de base et parce qu'on passe quand même un bon moment avec cette lecture prenante.
ps :C'est mon 1er Deon Meyer donc je ne peux pas comparer avec le reste de son oeuvre.
Commenter  J’apprécie          152
Genèse d'une utopie… Imaginons que l'humanité soit décimée par un fléau. Allez, au hasard, un coronavirus féroce fauchant 90 % de la population mondiale…
Un père et son fils survivent, et l'allusion au formidable roman de Cormac McCarthy, la Route, s'arrêtera là. Parce ce que dans ce livre ci, il est question de reconstruction d'un « monde d'après ».
Le père est un homme doux, intelligent et visionnaire. Il veut bâtir une communauté de « braves gens » unis, égaux et fraternels. Et il y parvient. Amanzi voit le jour en Afrique du Sud, et des centaines puis des milliers de personnes s'agrègent au projet. Ensemble, ils réapprennent à se nourrir, à se chauffer, à recycler l'existant, à produire du carburant… Ils vivent, s'aiment, font des enfants. Ce pourrait être le présage d'un néo-paradis terrestre.
Mais s'imaginer que survivre à l'apocalypse gomme les vicissitudes humaines reste un leurre. Les hommes ne sont que des hommes, et persistent les égos, les luttes de pouvoir, l'appât du gain, l'abus des faibles, la cruauté, le sexe sale. Pas de miracle avec l'extinction, et sans doute fallait-il s'y attendre.
Si ce livre pêche selon moi par trop de longueurs et quelques scenarii alambiqués, il propose néanmoins une formidable réflexion et des portraits aussi truculents que touchants.
Une mention particulière au personnage de Nico, adolescent, puis jeune homme qui offre une palette subtile des affres du passage à l'âge adulte.
Le procédé narratif est multiple, alternant le récit autobiographique de Nico, le recueil de témoignages d'Amanzites, ainsi que les voix de protagonistes relatant leurs parcours respectifs.
Le résultat est un page turner addictif.
Reste la chute, qui, en ce qui me concerne est venue me faucher par surprise.
Visionnaire Deon Meyer, qui, en 2017, imaginait un scénario ô combien troublant et dérangeant.
Il aura été diablement intéressant de lire ce roman aujourd'hui. J'y cherchais l'Afrique du Sud, et y ai trouvé l'humanité. Ma foi, c'est un bon deal que je ne regrette pas. C'est une vision du « monde d'après » en un futur désirable porté par un regard lucide aux accents prophétiques.
Commenter  J’apprécie          90




Lecteurs (1939) Voir plus



Quiz Voir plus

Quiz sur le livre "13 heures" de Deon Meyer.

Quel objet tient Alexandra dans sa main quand elle se réveille dans la bibliothèque de Brownlow Street ?

un livre
un couteau
un pistolet

10 questions
15 lecteurs ont répondu
Thème : 13 Heures de Deon MeyerCréer un quiz sur ce livre

{* *}