Que faire quand votre vie de courtisane vous pèse sur les épaules? Quitter Londres et se refaire une vie ailleurs, c'est ce que décide Vivien Manning le soir de son anniversaire. Mais avant de partir, elle décide de régler certaines choses: revoir son village natal une dernière fois, mettre un terme aux agissements pervers du comte de Dersingham, s'abandonner une dernière fois dans les bras de celui qu'elle aime toujours, Greystone. le roman, agréable à lire, à l'atmosphère douce amère, déroule ainsi les derniers moments ou actions de Vivien qui pense ainsi fermer une porte définitive sur son passé. Mais un homme va contrecarrer son projet, Greystone. Quand Vivien lui a suggéré de reprendre leur liaison interrompue trois années auparavant par elle, il accepte malgré la douleur qu'il ressent encore d'avoir été remercié sans explications. Dans l'esprit de Vivien, cette liaison sera la dernière car elle est persuadée qu'elle n'a pas le droit d'aimer encore moins d'épouser celui qu'elle aime. Ce n'est pas l'avis de Greytone qui est bien décidé cette fois à rester près d'elle et qui va la forcer peu à peu à lui donner ce qu'elle n'avait pas fait au temps de leur première liaison, sa foi en lui. Un joli roman donc, facile à lire, parsemé de quelques scènes sensuelles.
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Qui peut dire si je ne vais pas trouver le bonheur auprès d’une débutante ? On ne sait jamais, les choses les plus surprenantes peuvent se produire…
Une femme comme moi n’est pas cliente d’une boutique où le prince en personne vient parfois chercher ses livres. Je n’ai pas ma place dans les musées, ni dans les parcs, ni dans tous ces endroits fréquentés par la haute société.
Une fois marié, il resterait fidèle. C’était bien son genre. Quoi qu’ils aient pu échanger, ce serait bel et bien fini le jour où il demanderait à une demoiselle de l’épouser.
Mais il en voulait davantage. Il la voulait tout entière, avec tout ce qu’elle avait dans le cœur, dans l’âme. Et il voulait son corps.
Sans être considéré comme un coureur, sans même aspirer à le devenir, il se fiait un peu trop souvent à ses penchants.