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EAN : 9791091004091
130 pages
11-13 Editions (11/05/2016)
4.33/5   6 notes
Résumé :
1er recueil de nouvelles d'une auteure. Frôlant le métaphysique du parfum, de l'odeur de la peau et de ses émotions, Catherine Michoux nous transporte dans une sensualité où l'érotisation se perçoit dans les sensations impalpables qui unit ces personnages dans leurs rencontres fortuites et bien étonnantes.
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Sept nouvelles, comme les sept couleurs de l'arc-en-ciel, qui vous transportent sur des ailes de vent vers des paysages à chaque fois différents tout en gardant le même esprit. Histoires de femmes, de rencontres inattendues, surprenantes ou inquiétantes, parfois spirituelles. À chaque nouvelle le charme opère.

L'écriture est vaporeuse, arachnéenne, envoûtante. On se prend au piège de cette toile et de la plume de cette nouvelle auteure. Une petite préférence pour la nouvelle "L'envol".
À découvrir.
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En quelques mots :
Un recueil plein de douceur, où le corps et l'esprit ne font qu'un, porté par une plume empli de sensualité et de délicatesse. Un moment à fleur de peau, à travers des rencontres avec des femmes somme toute normales et ancrées dans le monde tel qu'il est.

En beaucoup plus de mots :
J'ai eu la chance, au détour d'une allée, de rencontrer Catherine Michoux, et j'ai tout de suite été séduite par la bonté que dégageait cette autrice. A quelques jours de l'anniversaire de ma mère, j'ai eu le plaisir d'échanger avec elle et de faire dédicacer son recueil de nouvelles pour en faire un très beau cadeau.

Ma chère mère a été emballée par les différentes histoires. Ce petit livre est revenu entre mes mains, et j'ai, moi aussi succombée à la plume de Catherine Michoux.

Et quelle plume !!! son écriture est ce que je qualifierais de sensuelle, parfois même extrêmement sensuelle. Les mots glissent sur la langue comme une plume sur la corps rendant son lecteur à fleur de peau. C'est délicat, parfois ardent, mais jamais érotique. C'est juste la puissance des mots qui font que ces histoires paraissent quelques fois un peu courtes.

Sans compter que Catherine Michoux manie les mots pour en extraire des sentiments à l'état brut ou des sensations presque primaires : sa façon d'écrire nous permet de goutter, de sentir, de toucher, de voir et d'entendre pour chaque personnage décrit, abordé, parfois disséqué.

Le temps s'emmêle, le temps se suspend, le passé devient présent, le présent rejoint le futur et le futur lui-même n'existe plus.

Pourtant, attention à certaine chute de plusieurs nouvelles, elles peuvent être très dures et l'auteure nous surprend en prenant une direction pour laquelle notre cerveau n'était pas près. le choc passé, notre volonté nous conduit à l'histoire suivante.

Je n'ai malheureusement pas été sensible de manière égale à toutes les nouvelles, et certaines m'ont séduites plus que d'autres, mais peu importe car j'ai toujours été emportée loin de mon propre corps pour prendre vie dans un autre.
Lien : https://exulire.blogspot.com..
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Un recueil de sept nouvelles qui mettent toutes en scène des femmes. Les thèmes sont divers même si le fil rouge reste la rencontre, et ce qu'elle suscite en bouleversements et émotions chez les protagonistes.

Une recueil et une plume que j'ai aimé découvrir. J'ai eu l'impression d'une surprésence de la métaphore dans la première nouvelle mais ça s'est vite estompé. Peut-être était-ce le temps de d'entrer dans le recueil, ou celui de découvrir la plume de l'auteur ou peut-être qu'il y en a moins par le suite… Mais l'écriture reste fluide et belle. Elle est onirique et brumeuse et m'a fait l'effet d'un rêve, on ne sait pas toujours comment, pourquoi on est là et où l'on va. L'ambiance est particulière, immatérielle et surnaturelle parfois. On est à la limite de l'irréel, du fantastique avec des intrusions surnaturelles dans un cadre réaliste.
Pour ma chronique complète voici le lien vers mon blog: https://chronicroqueusedelivres.wordpress.com/2017/02/22/la-peau-de-lange-catherine-michoux/
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Catherine Michoux est comédienne. Et comme l'indique la quatrième de couverture, elle « a joué avec les mots des autres ».

La peau de l'ange est un recueil de 7 nouvelles, paru aux éditions 11-13 éditions et le premier titre de leur nouvelle collection « Cercle blanc ».

Captivé et intrigué par la première de couverture, le lecteur se trouve l'instant d'près happé par l'existence, tantôt ordinaire tantôt magique, mais toujours admirable et poétique de 7 femmes.

« 7 femmes jetées à corps perdu dans l'impondérable de leur vie »

Une écriture délicate et musicale qui entraîne le lecteur et les protagonistes à vivre pleinement une existence faire de mystère, de chance, de magie… et qui sait encore ce que le destin vous réserve…

Un recueil de nouvelles, c'est à la fois ordinaire et extraordinaire. le roman, ou la forme maître de l'écriture captive le lecteur et le pousse sauter de roman en roman. Forme plus ou moins longue d'une histoire, elle permet au lecteur de vivre plus longtemps les aventures d'un ou des personnages. Si la nouvelle a traversé le temps et constitue encore la forme privilégiée par les concours littéraires et les exercices d'écriture, elle n'a pas le premier rôle de la scène littéraire. La peau de l'ange permet de renouer avec cette forme d'écriture.

Il s'agit indéniablement d'une découverte incroyable qui bouleverse les sens, les émotions, et apporte un vent de fraîcheur à l'esprit et l'imagination. Une lecture qui saura vous surprendre et toucher votre coeur.
Lien : http://chrisylitterature.jou..
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Lecture plaisante mais sans grande émotion. Des tranches de vie de femmes
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
- Vous ne connaissez pas la synesthésie, ma chère ? L’ineffable entrelacement des sens… Les musiciens voient leurs notes en couleur, les peintres entendent le son de leurs pigments, les écrivains peuvent sentir le goût de leurs mots. C’est l’interconnexion, la correspondance des sens.
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Elle s’était assise sur le canapé, pour prendre le temps. Le temps de la curiosité. Le temps de l’impatience maîtrisée. Estelle aimait bien ses moments de la vie où l’on s’apprête à voir, à savoir. Ces moments au bord de la découverte, qu’elle pouvait étirer, pour faire durer l’inconnu. C’est sa façon à elle de ralentir le temps, de courber un peu l’éphémère.

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Elle expérimentait la joie du moment, refusant le souvenir et le devenir. Rien ne lui paraissait grave, puisque rien ne durait.
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"Elle sentait l'angoisse monter comme un chine fou. Les oreilles qui bourdonnaient, son corps lui disait qu'il allait exploser de douleur, là tout de suite, maintenant. Alors elle se mit à pleurer. D'abord en silence, puis avec des hoquets, des soubresauts. Elle finit par hurler et c'est ce cri qui la ramena à la réalité. Elle pensa au tableau de Munch, et comprit pour la première fois ce qu'était le désespoir absolu." L'oubli.
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"Sa mère la traitait toujours comme si elle avait dix ans. Elle s'interrogea brièvement sur le fait que l'on ne vieillit jamais pour ses parents. C'était comme si le temps se faisait bulle, et les enfermait pour toujours avec leur petit. L'adulte qui grandissait ne les concernait pas, comme un mal nécessaire qu'on se doit d'ignorer." La lettre.
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