"The World Is Dancing" est une jolie surprise de chez Vega-Dupuis qui sera en 6 tomes, mais dont j'attends plus de la suite, càd qu'elle m'emporte plus avec elle.
C'est du mangaka MIHARA Kazuto. Nous sommes dans une période historique japonaise précise, moins connue, que certains d'entre nous ont déjà croisé. Nous avons également des bonus tout du long et à la fin intéressants et pour en savoir plus.
L'édition rend hommage à la série, le texte de narration est légèrement penché en italique, il fait son effet. le manga a un format un peu plus grand que la moyenne, attention d'où il est un peu plus cher, mais à ce jour le graphisme et surtout les mouvements de danse sont le point le plus positif et le plus puissant qui s'en dégage, d'où la grandeur apporte une réelle plus-value au titre. Quelques planches provoquent aussi un bel effet double-pages.
Nous sommes au XIVème siècle. le jeune Oniyasha répète aux côtés de son père, Kan'ami, grand maître de l'art du sarugaku, l'ancêtre du théâtre nô. Il a des cheveux longs, à cette époque là, c'est souvent le cas. On dirait qu'il nous emporte dans une réflexion philosophique sur pourquoi un être humain danse ? Ce que cela lui apporte ? Son processus de réflexion est intéressant, mais il manque ce petit quelque chose pour pleinement nous emporter. de plus, il a quand même un petit côté inconséquent.
Il avance au fur et à mesure de ses rencontres. Comme c'est un monde particulier, y compris d'artistes, on peut prendre du temps à l'intégrer.
Il se demande pourquoi cette femme lui fait de l'effet quand elle danse, une persone qu'il surprend par hasard, seulement elle ne le fait pas à chaque fois.
Le manga offre aussi un joli regain d'intérêt quand il rencontre Satsuki (une autre jeune femme, vous verrez de manière insolite).
J'ai envie de voir comment il va évoluer, ce qu'il va nous offrir et qu'il nous emporte plus.
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Ce manga au thème culturel retrace le parcours du créateur historique du théâtre nō, art de la scène traditionnel où costumes, masques, musique et gestuelle codifiée jouent un rôle primordial. Sous ses airs de légèreté, il pousse à la réflexion et à la découverte, même s’il ne faut pas espérer y voir un récit historique.
Lire la critique sur le site : LaPresse
Cette histoire rythmée sans forcer et non dénuée d’une touche d’humour est portée par une mise en image aussi agréable qu’efficace.
Lire la critique sur le site : BDGest
A la fois pour l'éventuelle découverte de la figure historique de Zeami, pour l'immersion dans le Japon de la deuxième moitié du 14e siècle, pour la mise en valeur de la danse et plus généralement des capacités du corps humain comme vecteur d'émotions, et pour le rendu visuel emballant, on suivra alors avec beaucoup d'intérêt la suite de cette série, dont la tonalité passionnée a facilement de quoi conquérir !
Lire la critique sur le site : MangaNews
Kanze signifie « observer le monde », sois bien attentif aux vibrations du monde, cher Oniyasha.
Je n’ai jamais rien eu d’autre que mon corps pour vivre.
Depuis que j’ai pris conscience de la grâce de la danse. Je vois des choses que je ne voyais pas auparavant !
Le corps de l’oiseau est destiné à voler. Qu’en est-il de celui de l’homme ?
Tant qu’on a de quoi manger et un lieu où dormir on peut vivre sans danser.