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EAN : 9782940408788
40 pages
Notari (16/11/2013)
4.42/5   6 notes
Résumé :
Cette question posée par le titre, par sa dimension philosophique, peut paraître à première vue peu à sa place dans un livre pour enfants. Pourtant, aborder cette problématique de l’éloignement, de l’absence, de la mort, constitue un défi passionnant lorsqu’on s’adresse à de tout jeunes lecteurs, car ils y sont particulièrement sensibles. Encore faut-il trouver la bonne manière de les toucher. Les auteures de ce livre, tant par le texte que par l’image, y parviennen... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
"Où va-t-on quand on disparaît?" d'Isabel MINHOS MARTINS et illustré par Madalena MATOSO parle de changements. L'eau s'évapore et monte au ciel, les nuages sont comme des fantômes et reviendront en pluie, les chaussettes restent toujours perdues une par ici, l'autre par là dans des endroits incroyables. Les doubles pages nous parlent du soleil, de son départ qui n'en est pas un mais bien 1 petit tour et puis revient, ou des roches qui, elles aussi, disparaissent.
Ce sont des leçons de chose avec en soi une belle poésie. Mais bien plus que cela, la mort est le sujet principal de ce livre. Elle est intrinsèque à la vie, pour tous, même pour les choses les plus pérennes dans son caractère de disparition. Elle ne se manifeste ou ne se comprend pas de la même manière, ne se vit pas non plus pareil en fonction de la situation. Ce manque, cette petite mort, est aussi celui de l'autre partit, ailleurs, sans soi mais pas forcément décédé.
Le propos est délicat, parle de religion sans jamais les indiquer. Ce sont des "idées" qui amènent à croire que nous allons tous quelque part, revenons, partons loin au paradis ou ailleurs, restons fantômes.
Il est question de cette absence de l'autre, où va-t-il?, mais aussi de ce manque à celui qui reste. Avec l'absence il y a la solitude, marquée par les illustrations, et beaucoup de questions, si difficiles, sans réponse... comme une pelote de laine à démêler... quelque fois l'opération est possible avec de la patience, d'autre fois, il ne reste que soi, qu'un "écho".
Les illustrations assez géométriques pour certaines apportent un côté labyrinthique au propos, même si une ligne noire nous aide à trouver le chemin, vers l'après. Ce sont des pelotes de laine, des tables dont la perspective ne s'arrêtent pas, des branches d'arbres qui n'en finissent pas. Ce sont aussi des personnages en attente.
Il y a des disparitions d'enfants sous la table pour nous faire sourire, des hommes transis avec leurs bouquets de fleurs ne voyant pas arriver l'être tendre, il y a des plages qui se créent là parce que leur sable est parti de là-bas mais il y a aussi le plus douloureux et ce livre permet d'en parler. le livre est loin d'être triste pourtant.
Et même dans le propos, nous partirons oui, mais en s'imaginant danser.
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A partir de 6 ans

Un très beau texte pour cet album à la fois philosophique, scientifique et poétique sur un thème difficile, la disparition et ce qu'il advient de nous après la mort. L'auteur pour autant garde un ton léger et à travers des exemples naturels proposent de façon très ouverte les différentes approches spirituelles sur l'au-delà. Les enfants ont apprécié l'approche scientifique et sereine de cette question mais ont été moins sensibles aux illustrations géométriques et colorées. On peut lire également cet album en piochant des réponses suivant les questions des enfants.

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critiques presse (1)
Ricochet
13 février 2014
Cet album au titre ambitieux d’Isabel Minhos Martins et Madalena Matioso est une variation sur la disparition. Cette ligne forte se décline dans une certaine dispersion qui noie un peu le sujet comme une revue de choses pour euphémiser l’interrogation.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Nous pouvons aller dormir ou danser. Ou danser pendant que nous dormons.
C'est mieux que rien...
Le rien est un endroit trop vide pour que quelqu'un puisse s'y trouver. Et si tout le monde finissait par y aller, il cesserait rapidement d'être le rien. (Et on ne peut pas lui faire une chose pareille.)
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Heureusement (ou malheureusement, je ne sais pas) nous ne sommes pas les seuls à disparaître. Il arrive la même chose à tout ce qu’il y a dans le monde. Le soleil, les nuages, les feuilles et même les vacances sont toujours en train de commencer et de finir, d’apparaître et de disparaître
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Si on disparait sans que personne ne s'en rende compte, on ne disparait pas vraiment: pour que quelque chose disparaisse, il faut que quelqu'un l'ait d'abord vu et s'aperçoive ensuite de son absence.
Pour disparaitre, il faut toujours être deux.
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