Jacqueline Mirande/5
7 notes
A l'aube de 1848, il est mal vu d'être une jeune fille éprise de liberté. Surtout quand on est une enfant trouvée. Recueillie et élevée par Joseph Fontanille, maître du Mas de Vaurs, Félicité n'a d'autre avenir que d'épouser le vieux baron Dartot. Pour échapper à ce mariage forcé, elle choisit la fuite vers un Paris plongé dans la tourmente. Là-bas, Félicité se lance à la recherche de son identité et se construit un destin... Ce livre est précédemment pa... >Voir plus
Résumé :
A l'aube de 1848, il est mal vu d'être une jeune fille éprise de liberté. Surtout quand on est une enfant trouvée. Recueillie et élevée par Joseph Fontanille, maître du Mas de Vaurs, Félicité n'a d'autre avenir que d'épouser le vieux baron Dartot. Pour échapper à ce mariage forcé, elle choisit la fuite vers un Paris plongé dans la tourmente. Là-bas, Félicité se lance à la recherche de son identité et se construit un destin... Ce livre est précédemment pa... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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Enfant adoptée, Félicité se fait jeter à la porte de chez elle après le décès de son père adoptif. Perdue, la jeune fille de 16 ans ne sait plus quoi faire alors elle se tourne vers Julien, un ami de son cousin, Alexis, dont elle est secrètement amoureuse. Julien l'emmène avec lui à Paris pour la confier à Anaïs, sa soeur, qui lui apprend le métier de dessinatrice. Et pendant que la révolution de 1848 gronde dans les rues de la capitale, Félicité, elle, tente d'oublier Alexis et sa Provence natale. L'adolescente va cependant vivre un parcours incroyable qui la conduira constamment vers la résolution du secret qui entoure sa naissance et, surtout, vers Alexis.
Avec La jeune Fille des Barricades, le lecteur embarque pour une romance et une enquête au coeur d'une époque trouble, celle de la révolution de 1848.
L'auteure dresse le portrait d'une adolescente qui vit tour à tour au sein d'une maison bourgeoise de Province, dans un appartement parisien de révolutionnaires puis dans une demeure coloniale à Alger. A travers ce périple, elle peint le décor d'une société en crise aux contrastes surprenants.
Un livre historique qui navigue au gré des sentiments et des événements, un univers à découvrir.
Avec La jeune Fille des Barricades, le lecteur embarque pour une romance et une enquête au coeur d'une époque trouble, celle de la révolution de 1848.
L'auteure dresse le portrait d'une adolescente qui vit tour à tour au sein d'une maison bourgeoise de Province, dans un appartement parisien de révolutionnaires puis dans une demeure coloniale à Alger. A travers ce périple, elle peint le décor d'une société en crise aux contrastes surprenants.
Un livre historique qui navigue au gré des sentiments et des événements, un univers à découvrir.
Citations et extraits (27)
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Où est le travail promis? Partout, la dépression, la crise, les ateliers ferment, les faillites se multiplient, le chômage est général! Et tout ce que nous avons trouvé à faire, c'est d'ouvrir des ateliers nationaux! Une aumône déguisée, un pêle-mêle de tous les métiers, maçons, tisserands, ébénistes, bijoutiers, imprimeurs! Et tu sais qui ils invectivent? Pas les bourgeois, non! La république!
Dans les misérables logements bordant les deux cours le calme, en revanche, régnait, ponctué des habituels cris, coups et injures qui orchestraient ici, tristement, la vie.
Elle ne parvenait pas à s'habituer, en fille de la campagne qu'elle était, à cette forme de misère des villes, à ces visages gris, à ces regards éteints, abrutis par l'alcool, à ces femmes sans âge qui traînaient avec elles des enfants qui avaient l'air de petits vieux.
Julien répondit avec politesse mais fermeté: "Cette crise des subsistances a, certes, été terrible pour tous mais vous conviendrez avec moi, monsieur, que ce sont toutefois les plus démunis qui ont le plus souffert. J'ai vu des cas de misère effrayante. Aucun homme de coeur..."
Le maître du Mas de Vaurs l'interrompit avec un sourire agacé:
"Laissons le coeur aux dames! Qu'elles fassent leurs charités, c'est leur rôle. Mais ne donnons pas, nous, dans ces grands sentiments si à la mode! Est-ce moi qui ai fait pauvres ceux qui le sont? Ce bien que je tiens de mes pères c'est à leur travail que je le dois et si je l'agrandis, c'est par mon travail propre."
Le maître du Mas de Vaurs l'interrompit avec un sourire agacé:
"Laissons le coeur aux dames! Qu'elles fassent leurs charités, c'est leur rôle. Mais ne donnons pas, nous, dans ces grands sentiments si à la mode! Est-ce moi qui ai fait pauvres ceux qui le sont? Ce bien que je tiens de mes pères c'est à leur travail que je le dois et si je l'agrandis, c'est par mon travail propre."
Les Fontanille avaient quantité de cousins, dans la plaine comme dans le haut-pays où, à force de se marier entre soi, tout ce qui était notable était plus ou moins parent.
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