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3,95

sur 872 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
En juillet 1950, le Pavillon d'or du temple Rokuonji, à Kyôto, disparaît de la surface terrestre suite au crime de ce qu'on appelle un jeune taré. Les tarés ont bon dos : ils sont là pour se faire accuser de tout sans qu'on ne cherche à s'interroger plus sérieusement sur les raisons de leurs actes. Ezra Pound a bien connu ça lui aussi, qu'on a enfermé en asile psychiatrique parce qu'il louait le fascisme alors que les gens biens ne font pas ça, vous imaginez. Pendant que les écrivaillons se lamentèrent de la perte de ce bloc de pierres, Mishima osa quant à lui se poser la question du motif de l'acte criminel. Pourquoi vouloir détruire un symbole cumulant en lui toutes les vertus ? Beauté, spiritualité, éternité… il faut vraiment avoir pu convertir son amour en concubinage domestique pour ne s'être jamais posé cette question. Qui ignore que la beauté n'existe pas sans dégoût ne s'est sans doute jamais douché qu'à l'eau tiède. le passage à l'acte, toutefois, reste étonnant.


Le criminel en germe présenté dans ce livre n'a pas grand-chose pour lui. Vie bien ordonnée, bégaiement protecteur, gentillesse niaise, jamais pécho, il sera sauvé par les grands galops de la folie qu'il laisse progressivement courir en lui. Puisqu'il faut bien traduire ces états de tension nerveuse d'un point à un autre du diagramme émotionnel, il paraît évident que le livre ne pouvait pas être intéressant du début jusqu'à la fin. Inconvénient : le désavantage reste quand même dominant à 80% du temps, et les parties dévastatrices se distribuent sur le pourcentage (sans doute généreusement estimé de ma part) de 20%. Si Nietzsche, au moment de sauter au cou du premier cheval venu, avait pu écrire, il n'aurait sans doute pas renié certains passages qui témoignent d'une largeur d'esprit extraordinaire. Les simples diront immoralisme lorsqu'on leur déploie en fait la grande leçon d'amoralisme.


Autour de ces 20% foudroyants se développe une narration banale, suivant un schéma d'exposition classique. La cohérence faiblit le ton et fait retomber les rares moments d'exaltation, comme lorsqu'après une lecture enivrante de quelque démon passager (Cioran, Nietzsche, Pessoa…), le téléphone sonne pour nous rappeler que les amis ont envie de nous parler de leur journée aux emplettes. Briseurs de grandeurs.
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Quand on commence le roman on sait bien qu'on en connaît déjà la fin: l'incendie du Pavillon d'Or en 1950 par un jeune bonze. Et pourtant, je n'ai pas pu m'empêcher d'espérer qu'il ne le fasse pas.

j'ai détesté le héros: lâche, il se ment à lui-même, se manipule, se dédouane de ses responsabilités et pourtant quelques passages me donnaient l'impression de presque comprendre sa manière de penser, comme un éclair qui éclaire brièvement une scène dont on sait qu'on l'a vue, mais de manière si fugitive qu'elle a semblé disparaître aussi vite qu'elle était apparue.

En lisant, l'image du pavillon d'or venait se placer entre ma lecture et moi. L'image de mon souvenir de cet endroit venait mettre une barrière, comme si le saisissement devant sa beauté que j'avais ressenti alors revenait me hanter et me dire "non, ce n'est pas possible, personne ne peut vouloir annihiler cette beauté, personne ne peut songer à la destruction face à cette source d'apaisement". le Pavillon d'Or n'est pas juste un bâtiment, une construction, c'est aussi tout le cadre de la nature autour, les arbres, les mousses, l'eau et le miroir qu'elle offre parce que sa surface est lisse et calme...
Pour moi, le héros, brimé, moqué, humilié, n'avait plus la place dans son coeur pour accueillir la beauté et la paix, il ne restait que haine et destruction. Alors pour ne pas le voir, il a élaboré une philosophie, un prétexte... pour tout renverser, inverser, et déverser sa haine de l'humanité vers l'extérieur sur le Pavillon d'Or et susciter choc et dégoût en l'humanité par son acte.
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Voilà un livre lu lors d'une lecture commune, ce que j'ai particulièrement apprécié, car, si je l'avais lu seule, je l'aurais très probablement abandonné.

Pourquoi ? Car le roman souffre d'un gros coeur mou dans lequel je me suis engluée. On se perd dans des réflexions philosophiques autour de la Beauté et de la laideur, de l'identité, du mal. Non pas qu'elles soient particulièrement compliquées (quoique les multiples références au cas « Nansen tue un chaton » ne m'aient pas aidé à en comprendre la moralité ? la finalité ? l'intérêt ?), mais parce qu'elles sont extrêmement redondantes. J'ai eu longtemps l'impression de tourner en rond face aux désirs paradoxaux du narrateur entre faire le mal et atteindre une certaine pureté, une « âme de lumière » semblable à celle de son condisciple Tsurukawa. Une dualité à l'image de celle amour/haine éprouvée envers ce trésor architectural dont je me suis également lassée des multiples descriptions.
Quelques chapitres se sont ainsi révélés d'une lenteur pétrifiante : mes yeux avaient alors envie de se lancer dans une lecture fortement diagonale et je ne comprenais plus grand-chose à ce que je lisais…

Ce roman est une sorte de parcours initiatique qui conduira Mizoguchi à la pyromanie. Son bégaiement et sa laideur, une trahison de sa mère. L'impunité des soldats américains et la soumission des Japonais aux vainqueurs. le cynisme d'un ami. Un éloignement du temple et de l'université, une perte de respect pour le Prieur. Des désillusions, des regards désappointés sur les autres (même ceux qu'il jugeait favorablement, détruisant alors un idéal).
Et puis, il y a ce Pavillon d'Or, d'abord fantasme né des récits émerveillés de son père. Obsession par laquelle le temple s'interpose sans cesse entre lui et le monde. Relation oscillant entre fascination et déception. Désir d'en devenir le maître ou de leur détruire, impérieux besoin de se libérer de son influence pernicieuse.

Malgré ces quelques chapitres qui ont failli me perdre, le roman redevient plus lisible – peut-être car plus linéaire – à compter du chapitre 7. On finit par se prendre d'intérêt, voire de pitié pour Mizoguchi ; des événements surviennent, une évolution de ses relations avec différents personnages est notable ; son projet criminel apparaît ainsi que des atermoiements, de faibles tentatives pour s'en décourager et un report de la faute sur autrui qui engendre une certaine attente, un quasi-suspense (en dépit du fait que la fin est connue)… Les derniers chapitres ont clairement remonté l'ouvrage dans mon estime, allant jusqu'à conclure sur une note plutôt touchante.

Il faut aussi reconnaître que la traduction est belle. J'ai retrouvé des échos à Confession d'un masque dans les instincts destructeurs de Mizoguchi, son appétit pour la souffrance et la mort qui le fera appeler de ses voeux les bombardements et les incendies sur Kyoto : une atmosphère sombre, parfois malsaine qui avait tout pour me plaire. J'ai également aimé le regard sur la nature – une tempête qui approche, un bord de mer… – et les descriptions précises qui en jaillissent.
De plus, Mishima sait aller là où on ne l'attend pas. Certaines scènes, notamment avec les personnages féminins qui émaillent le récit, au-delà de leur caractère troublant voire dérangeant, m'ont surprise en prenant une direction tout à fait contraire à mes suppositions.

Ce roman possédait des atouts pour me plaire : la thématique, l'atmosphère, l'évolution psychologique du personnage, l'écriture… Et pourtant, on a frôlé le naufrage et je ne peux partager les critiques dithyrambiques car il y a, à mon goût, des longueurs et des répétitions d'un ennui abyssal au milieu du roman.
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J'avoue que je suis malheureusement passée un peu à côté de ce roman. Pourtant j'avais très envie de le lire et entre la plume de l'auteur et le sujet, j'étais sûre d'apprécier ma lecture. Ce ne fut pas le cas. C'est principalement dû au fait que je n'ai rien ressenti vis-à-vis du personnage principal, ni empathie, ni sympathie, ni antipathie. Il m'a laissée de marbre.

Mizoguchi est atteint de bégaiement et cette difficulté à s'exprimer le coupe de la plupart des liens sociaux que tout enfant, adolescent puis jeune homme devrait avoir. A la mort de son père, il entre en tant que novice au temple du Pavillon d'or. Il va y faire la connaissance de Tsurukawa, un autre novice avec qui il se lie d'amitié. Il s'agit du seul personnage pour lequel j'ai ressenti un intérêt et à propos de qui j'avais envie d'en découvrir davantage.

J'avais beaucoup apprécié ma lecture de Confessions d'un masque de Yukio Mishima et j'ai retrouvé avec plaisir sa très belle plume pleine de poésie dans ce roman. J'ai aimé la manière avec laquelle il décrit le Pavillon d'or. Ce roman propose une réflexion sur le Beau, sa pérennité et sa fragilité. Certains passages ne sont pas forcément évidents à lire et j'ai trouvé que les réflexions et l'analyse psychologique sont parfois un peu ardus. C'est peut-être même ce qui m'a aussi un peu perdue car ces passages nous éloignent un peu trop du récit. Bien sûr il ne s'agit que de mon propre ressenti et je comprends tout à fait l'enthousiasme des lecteurs pour ce roman. J'aurai d'ailleurs beaucoup aimé éprouver cet enthousiasme. Je pense qu'un jour je relirai ce roman en espérant que mon ressenti soit différent.
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Une histoire tirée d'un fait divers qui a marqué le Japon de l'année 1950 : l'incendie volontaire d'un magnifique temple de Kyôto, le Pavillon d'Or. Quelques années après les faits, Mishima nous transporte dans la peau du pyromane pour comprendre ce geste inexplicable...

Si je n'ai pas tellement accroché à l'étude psychologique, c'est surtout la maitrise de la langue qui m'a marqué. Et ceci grâce à (ou malgré ?) la traduction. Un texte définitivement japonisant : des tournures de phrases poétiques aux descriptions contemplatives de l'instant présent.
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Le Japon de l'après Seconde guerre mondiale est d'une douloureuse reconstruction matérielle et morale.

Mishima choisit le destin du jeune Mizogushi qui fit brûler le Pavillon d'Or, temple emblématique de la civilisation nipponne.
Garçon peu gracieux et à la difficile élocution, il trouve une fascination dans le spectacle et l'intimité du monument séculaire qui incarne le Beau absolu.

Cette contiguité deviendra un fardeau trop lourd à porter pour le jeune homme qui ne trouvera d'autre choix que de détruire le sujet de son admiration.
Loin d'être la simple histoire d'un adolescent mal dans sa peau, le Pavillon d'Or est surtout la fable de la population nipponne des années 50, battue et honteuse face à ses traditions et la gloire passée : comment encore supporter le poids d'un passé florissant lorsque l'on est le signe de la déchéance? le héros répondra par la destruction des vestiges...Mishima, quant à lui, trouvera dans le seppuku sa propre solution.

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Mishima s'est inspiré d'un fait divers qui a marqué le Japon d'après-guerre : en 1950, un jeune bonze a incendié le Pavillon d'Or, un temple de Kyôto construit au XIVe siècle. le personnage principal du roman, Mizoguchi, est marginalisé depuis l'enfance par un bégaiement et un physique ingrat. Jeune homme, il intègre un monastère à l'ombre du fameux Pavillon d'Or qui symbolise à ses yeux la beauté absolue, en opposition à sa propre personne. Ce bâtiment emblématique deviendra l'objet d'une obsession croissante. Des quatre romans de Mishima que j'ai lus, le Pavillon d'Or m'a semblé le plus difficile à appréhender, de par ses considérations métaphysiques. À l'instar de son auteur, l'oeuvre est fascinante, mais elle demeure énigmatique. Certains passages sont fulgurants, particulièrement quand il est question des sens, du rapport au corps et de la relation aux autres. J'ai toutefois été moins sensible aux descriptions répétées des beautés du pavillon.
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Je ne sais pas que j'espérais de ce roman…Tout en sachant que j'étais très curieuse de replonger dans l'univers de cet auteur majeur de sa génération au Japon.
Peut être que durant toute ma lecture j'y ai cherché des marques de fabrique de cet homme hors norme. Ce fut le cas. La poésie est partout. Chaque phrase est d'une finesse !
Le pavillon d'or … « Kinkaku-ji » a été incendié par un moine mentalement déficient en1950. Cet événement est au centre de ce roman de Yukio Mishima :

Mizoguchi, un jeune moine bègue, qui a très peu d'estime pour sa personne.e torturé, complexé par son bégaiement qui le sépare du monde extérieur. Également fils de moine, il se prend de passion pour le Pavillon d'or de Kyoto, paroxysme de la beauté. Lorsqu'il l'aperçut la première fois, il en fut déçu. Il intégrera le temple à la mort de son père. Et de sa déception naquit un amour inconditionnel pour le pavillon d'or. Au fil des pages, l'auteur nous fait part de des réflexions de Mizoguchi, de plus en plus sombre vis-à-vis du monde qui l'entoure jusqu'à l'acte ultime en étant persuadé que le pavillon d'or est le seul responsable de ses malheurs. Un étrange dualité entre haine et amour..Bien que la frontière entre les deux soit aussi fine qu'une feuille de papier.

L'écriture est riche, profonde …Elle nous entraine dans une métaphore autour de ce pavillon ceinturé de nature car l'auteur accorde une grande importance à la nature. Il avait d'ailleurs déclaré : «Dans mes livres, les descriptions de la nature ont une importance pareille à celle des scènes d'amour dans l'oeuvre d'autres auteurs»,

Ce roman nous amène aussi à des réflexions philosophiques sur le concept de la beauté mais aussi des réflexions d'ordre psychologiques des personnages car il accorde une place très important à la description des pensées du personnage principale. Par cette volonté du détail, Mishima parvient à nous laisser ce espace réflective pour nous permettre d'établir notre propre opinion sur ce personnage troublant.


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Le Pavillon d'Or titre original Kinkakuji (nom en rômaji du titre français), est le nom habituel du temple bouddhiste Rokuon-ji situé à Kyoto. On l'aperçois sur la couverture de l'édition folio. Il est construit sur pilotis au dessus d'un petit lac qui le reflète, recouvert d'une fine couche d'or à l'extérieur et à l'intérieur sur les 2 étages supérieurs ainsi que sur le phénix au sommet de la toiture en forme de pagode. Il brille au soleil tel un bijou. J'ai eu le privilège de le visiter récemment et j'ai pu mesurer combien il est le symbole d'un joyau pour les japonais et probablement l'un des sites japonais les plus visités par les touristes, classé au patrimoine mondial par l'UNECO. Chacun peut le découvrir aisément car on ne peut pas ouvrir un guide touristique du Japon sans disposer de plusieurs photos. Or ce temple a été reconstruit suite à un incendie le 1er juillet 1950 qui l'a complètement détruit, causé par un bonze novice prétendant à la prêtrise. Yukio Mishima l'auteur, s'est interrogé sur cet événement et surtout sur ce geste : comment est-ce imaginable qu'une personne, qui plus est étudiant à la prêtrise, puisse volontairement incendier ce prestigieux monument religieux, d'art et de culture ? le traducteur nous décrit dans une préface quelques faits rapportés à l'époque par les journaux. L'incendiaire a d'abord évoqué son aversion pour le "beau" et puis s'est rétracté et a avoué s'être vengé du prêtre prieur qui envisageait le renvoyer en raison de son mauvais comportement. L'auteur dans un style narratif, s'exprimant comme s'il était l'incendiaire, nous raconte son enfance, sa jeunesse, ses ambitions et déceptions, ses tourments. Il nous raconte notamment son complexe permanent qui l'empêche de s'exprimer, il est bègue. Cette disgrâce qui le fait souffrir le conduit à se détester et insensiblement à détester la beauté, puisqu'il en est privé pour la plus élémentaire.
J'éprouve un désagréable malaise, le besoin de l'auteur d'instrumentaliser un officier américain qui a imposé au jeune homme de faire du mal à une jeune fille. Je laisse le lecteur découvrir les conséquences et toute l'ambigüité du vécu puis du ressenti. On est pourtant bien loin des faits. Pourquoi l'intervention d'un officier américain dans l'incendie du Pavillon d'or ? Certes, c'est une fiction mais justement ce n'était pas utile et encore moins nécessaire. Ne s'agit-il pas d'une tentative (en 1956, 1 ans après la reconstruction) pour attribuer aux américains une part de responsabilité, au moins exprimer un sentiment de désaffection ? Tout comme l'horreur exposée au musée mémorial d'Hiroshima : la bombe. Implicitement la faute univoque. C'est là aussi un malaise que j'ai éprouvé. En revanche avec une intention critique, l'auteur nous révèle des pratiques hypocrites de ces religieux bien avantagés, au lendemain de la guerre, alors que le peuple manque de tout sinon de beaucoup.
J'ai particulièrement aimé un sommet de littérature, la description d'un typhon qui a menacé le Pavillon d'or.
Enfin, je ne peux pas m'empêcher de rapprocher le suicide de l'auteur par seppuku (harakiri) le 25 novembre 1970 suite à la prise d'otage des officiers supérieurs dans un ministère pour condamner la démocratie naissante et indiquer la nécessité d'un retour à la tradition impériale, avec l'acte de ce jeune bonze et sa tentative de suicide, avec son couteau, par éventration. Pour le moins, n'est-ce pas étrange cette fascination pour cet incendiaire qui souhaite adresser un message par son acte inouï puis ensuite tenter de se donner la mort ? A moins que ceci soit-il qu'un prétexte pour servir une intention principale, le thème philosophique du "mal" non pas en en opposition au "bien", valeur inattaquable mais au "beau", valeur discutable ?
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Yukio Mishima nous fait pénétrer dans un monde mental étrange et perturbant; la beauté se redéfinissant selon l'évolution et les expériences de la pensée de Mizogushi. Des scènes perverses d'un troublant érotisme achèvent de nous faire basculer dans une expérience dérangeante mais d'une remarquable qualité littéraire. le Pavillon d'Or regorge de pages incroyables où le protagoniste navigue entre fantasme et réalité, où ses sensations intérieures transforment son regard, le déformant vers une poésie de la beauté et de la destruction. Ce livre complexe sur l'instabilité laisse un goût amer, où la beauté japonaise se fait malmener…en beauté !

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