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3,25

sur 238 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Orléans a fait polémique. On ne s'en étonnera pas. Tout ce que publie ou dit Yann Moix est provocation.
(...) Connaissant bien cette ville, où j'ai moi-même passé une partie de mon adolescence et mes premières années de jeune adulte, j'ai eu envie de me faire ma propre opinion. J'espérais probablement aussi retrouver quels souvenirs à la faveur de la description d'un quartier.(...).

Pour tout dire je ne courais pas un grand risque puisque je m'apprêtais à l'emprunter en bibliothèque. J'ai malgré tout par acquis de conscience lu un paragraphe au hasard, puis un autre ailleurs, et encore un troisième quelques pages plus loin. Ce livre m'est, comme on dit, tombé des mains.

Le style est tellement travaillé qu'il ne laisse aucune place à l'émotion alors que c'est sans nul doute ce que l'auteur a cherché à diffuser, et qui pour moi est rédhibitoire à susciter la moindre empathie. Je vous donne un exemple : La gifle, comme son avatar lexical, était maritime et aérienne ; il y entrait un je en sais quoi de voltige salée.

Pour lire la totalité de la chronique : https://abrideabattue.blogspot.com/2020/12/orleans-de-yann-moix.html
Lien : https://abrideabattue.blogsp..
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Affabulations, le bourreau qui se fait passer pour une victime... C'est indigne de tout être humain. Il a détruit son frère, l'a empêché de se faire édité et raconte tout ce qu'il lui a fait subir en faisant croire que c'est lui qui en était victime par son père. C'est tellement bas...
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Du grand Yann Moix : écrire pour étaler sa culture littéraire et pour justifier sa personnalité acariâtre (suite aux violences parentales, suite aux multiples humiliations de ses enseignants et de ses camarades ou encore suite à ses nombreux échecs amoureux, les femmes étant trop superficielles pour voir l'homme sensible et cultivé au delà de son physique, dixit l'auteur lui-même...).
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Première lecture insupportable pour moi en 2020, ce Yann Moix que je me suis efforcée de lire objectivement, en faisant abstraction du personnage que lui-même s'obstine pourtant à brandir à tort et à travers, et surtout en travers de ses propres écrits.
Ne voulant pas m'arrêter au personnage, je me suis donc jetée bravement dans la bataille, toute prête à aimer un récit compassionnel et intime d'une enfance difficile. Hélas ! Trois fois hélas ! comme dans la poésie où le siècle avait deux ans, ce bouquin a deux siècles, et déjà Moix perce sous le Yann. On a beau calmer sa lecture, s'exhorter à la patience : rien n'y fait. L'auteur nous pond un livre supposé sincère, (bien que labellisé "roman") et pourtant, c'est à chaque ligne une exercice pâtissier atroce, plein de meringues, de crèmes et de glucose.
Moix enfile les termes pompeux, les vocabulaires abscons, les métaphores lourdingues, avec un style atrocement ampoulé. Pour prouver à quel point il est cultivé, il cumule des listes entières de philosophes, de jazzmen, de théories mathématiques, sans que jamais cela ne serve le propos du récit. Tout ce qu'on en retient, c'est que le jeune Yann a fait prépa en harcelant les filles. Aaah ce subjonctif passé, qui m'a incité plus d'une fois à jeter le livre par la fenêtre (j'ai des fenêtres solides, plus que le style de Moix) : est-ce que je viens de lire "nous voulussions ?" et pourquoi pas "nous voulussassissions" ? le principal défaut de ce livre, au-delà du fait de décrire de manière excessive et totalement fausse une enfance abusée, réside sans doute dans le fait, que de page en page, il nous vient malheureusement le même désir qu'aux parents de notre Gide en culottes courtes (et tapissées) : le frapper à notre tour. C'est probablement voulu par l'auteur, qui se complaît à présenter un personnage détestable, vaniteux, que le public adore haïr. Yann, par pitié ; change de thérapeute. Les lecteurs méritent mieux que de payer pour que toi tu ailles mieux.
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ORLEANS est le premier livre que je lis de Yann Moix. Autant la premiere partie interpelle autant la deuxième ennuie.
Abus du plus que parfait du subjonctif , un style un peu ampoulé mais qui peut plaire à certains.
Je me suis posé la question de savoir comment cet enfant puis adolescent maltraité avait pu accéder à tant de livres lorsqu'on lit les razzias que ses parent faisaient dans sa chambre. le milieu parental semble plutôt bourgeois et l'on peut penser que l'argent de poche pouvait subvenir à ses lectures en complément de la bibliothèque qui de mon temps ( 1950 -1960 ) ne délivrait pas tout les livres aux enfants.
Son parcours scolaire interroge aussi .
Sublimation de la maltraitance ?
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Un livre qui pourrait faire penser à Dickens... Une lecture un peu laborieuse de tant de souvenirs pénibles vécus par l'auteur. Malgré la langue érudite et précise la lecture ne m'a pas permis de m'y plonger totalement car il m'a semblé qu'elle alourdi le propos. La seconde partie qui touche à ses années d'étude m'ont plus intéressée mais n'en reste pas moins un peu lourde de citations et de tentatives amoureuses déçues accumulées.
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J'étais très curieuse de découvrir l'écriture de Yann Moix. Je ne l'avais jamais lu et j'avais envie de voir une autre facette que celle du personnage médiatique rentre-dedans que l'on connaît tous. le problème c'est la polémique autour de ce livre qui m'a donné une lecture totalement sous influence...
Le livre est rédigée en deux parties : la première dedans est consacrée aux violences physiques et morales que l'auteur subit de la part de ses parents dans son enfance. C'est d'une violence inouïe...Aurais-je cru l'auteur dans ce témoignage sans la polémique ? Je ne crois pas, c'est trop, beaucoup trop. Et avec la polémique ? Je me dis qu'il fait intervenir tellement d'autres témoins que ce n'est pas possible que personne ne l'est défendu ou ait dénoncé sa famille....
La deuxième partie, dehors, est consacré à ses amourettes de récré, sa passion de l'écrite, ses études. Je ne m'y attarderai pas, je l'ai trouvé absolument sans intérêt.
Bref, je ne suis pas certaine de relire cet auteur de si tôt !
Merci à Netgalley et Grasset pour ce titre.
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Selon beaucoup d'autorités journalistiques qui s'autorisent à dire et écrire, peut-être même penser beaucoup de stupidités, je songe ainsi, mais cette liste est fort loin d'être complète, à Jérôme Garcin, Nelly Kaprièlian, Marc Weitzmann, Laurent Joffrin, Claire Devarrieux, bien d'autres animalcules encore de la même pâleur méthodiquement punaisés sur cette page plus que complète, elle, consacrée à ce qu'il faut désormais appeler l'l'affaire Yann Moix sur le site de Marc-Édouard Nabe, selon, donc, ces entrelécheurs professionnels passant à la toilette intime, réciproque, en public, Yann Moix serait un écrivain et même, un écrivain dont le Prix Goncourt, cette merveille d'intelligence, de liberté, d'impertinence et de culture que le monde lettré tout entier nous envie, a salué l'immense talent. Yann Moix est un écrivain comme Bernard-Henri Lévy est un philosophe et comme Cécile Coulon est une poétesse, comme n'importe lequel des insectes journalistiques plus haut nommés est un critique littéraire.
Lien : http://www.juanasensio.com/a..
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Une demi etoile pour cette tentative prétentieuse, d'un Yann Moix se voulant éleve de ses maîtres mais élevé aussi à la hauteur de ses maîtres !
9 ans ,et une folle passion pour Gide,Peguy..évidemment que l'enfant provincial a des leçons à donner ! La province lui accorde le droit à la maltraitance, puisque les provinciaux sont si peu à même de s'élever ( ses parents lui servent sa merde à dîner....au cours d'une réception de medecins bourgeois, je vois mal la chose se produire,entraînant evidemment des ragots dès le lendemain...mais bon....)
Mais la province lui assene le droit d'être un être à part,s'appropriant le travail de Gide,lui petit garçon, et lui permettant de supporter l'enfer!
Comment pourrait-on croire,que dans la bourgeoisie Orléanaise, au su de tout le monde,puisque ses parents ne se cachent pas,cet enfant ait vécu cela?
Son frère n'est JAMAIS cité,
sa mère est une folle ,vulgaire dont le langage se tient à "encule"...son père un Tenardier plus maléfique que celui de
Hugo !
Mensonge,auto- satisfaction, tentative de nous expliquer que si
Moix aime les jeunes filles de 25 ans,c'est à cause de sa mère folle...sa sadicité et son obsession pour les excréments lui ont été tatoué, il n'y peut rien...excusez le!
Un Psy,d'urgence, et plus de livres oh non...jamais!
Ce type est un malade,pervers et agonisant,exsangue ,sur l'autel médiatique qui lui ayant accordé un asile,lui assène aujourd'hui, un exil plus que mérité !


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J'aimerai connaitre ses commentaires si ce livre avait été écrit pas quelqu'un d'autre ... Deux parties complément dissolues et sans rapport, la première sur la maltraitance de ses parents la deuxième sur son rapport à la littérature, l'écriture et ses déboires amoureux. Aucun intérêt sinon pour l'auteur soit pour une thérapie soit pour son portefeuille.
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