Particulièrement déçu par cet ouvrage, et je ne suis pas le seul dans mon entourage, dont la 4e de couverture était pourtant attirante. Malgré tout, l'histoire est intéressante, mais elle est gâchée par le manque de sérieux dans le style et la relecture. Dommage que l'éditeur n'ait pas fait son travail…
Pour commencer, l'auteur sème des points de suspension et autres signes de ponctuation sans cesse, en dépit du bon sens, avec beaucoup de descriptions ou de phrases répétitives, de remplissage sans intérêt (le livre pourrait être réduit au moins de moitié) sans oublier un usage inconsidéré de noms de marques. Par ailleurs, il a utilisé le dictionnaire des synonymes à outrance et de façon irréfléchie, juste pour montrer qu'il pouvait employer des mots inusités, sans que cela soit en phase avec son style et sans valeur ajoutée. Cela ne l'empêche pas de faire souvent des erreurs de syntaxe et de vocabulaire. Il vaut mieux, je pense, faire court, simple, moins ampoulé. Cela donne un résultat plus nerveux, plus fluide, bref, quelque chose de lisible…
Désolé de commencer par une mauvaise expérience, mais c'est la première fois depuis longtemps que je peste autant à la lecture d'un livre.
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Par principe, je n'aime pas poster de critique négative car mes goûts ne sont pas forcément ceux de celle ou celui me lisant actuellement.
Disons que, je l'ai lu car je ne laisse pas un livre une fois la première page tournée. Néanmoins, j'aurais peut-être apprécié un peu plus de profondeur, ou de psychologie, ou de détails sur les clans (histoire, coutumes,...). Les détails sont nombreux lors des scènes de tortures (avec Gaspard ou encore avec Ikoda Oshimoto), ou lors de fuites des protagonistes mais, personnellement, ce n'est pas ceux que j'attendais.
Un livre également en deux parties - la première étant résolue, un peu rapidement, à mon avis. N'aurait-on pas pu aborder la préparation du tueur davantage, son organisation pour ces meurtres, ces mois et années où il a vécu à Paris dans l'ombre de (...c'est difficile d'écrire sans dévoiler)... dans l'ombre de ces tueries?
Et la seconde partie, exclusivement portée sur les triades, les clans, l'orgueil et l'honneur.
Bref - c'était du café, je suis plutôt thé.
PS: page 402, les passeports ne sont plus tamponnés en arrivant à Hong Kong depuis 2013 ;-) p'tit anachronisme
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La femme peinait… L’abus de tabac empêchait ses poumons en feu de fournir l’effort nécessaire pour semer le type… Son cœur battait la chamade, séquestré dans son corps comme un oiseau prisonnier dans sa cage…
Les bonnes femmes, il en avait soupé… Pour lui, la retraite n’était qu’une série de dimanches calamiteux scandant des semaines pourries…
Il y a des moments dans la vie où tout peut s’accélérer avec un « avant » et un « après »…
« C’est très joli d’être innocent ; il ne faut pas en abuser… »
Marcel Pagnol
Dans les yeux des autres, on se comprenait mieux, disait-on…