L'odeur du mal

Un roman policier reçu grâce à la masse critique "mauvais genre", Merci à Babelio et aux éditions Jets d'encre.
Hasard des lectures, je viens de lire un autre auteur québécois, avec un roman policier "de pierre et de sang" d'André Jacques, dont j'avais apprécié la lecture et les expressions de nos cousins québécois. Ce roman se passait à Québec mais aussi à Anvers, dans le milieu des diamantaires.
Pour "l'odeur du mal", nous restons à Montréal et dans sa région. Trois jeunes femmes ont été retrouvées abandonnées en bordure d'un lac, elles sont vivantes, profondément endormies, habillées comme des poupées et les lèvres cousues.
Stéphane Maltais de la SQ de Montréal et Pascale Dumoulin-Thornby de la SQ de Lanaudière vont être confrontés à une enquête difficile, qui est responsable de telles tortures ? de plus, cette découverte ressemble à une ancienne affaire.
Nos deux enquêteurs vont alors apprendre à se connaître et à résoudre cette étrange affaire.
Ce texte est aussi le portrait de laissés pour compte dans les banlieues et villages : bien sûr certains individus sont soupçonnés, du fait de leur vie en marge de la société. Nos deux enquêteurs vont donc s'associer en affaire et en amour pour découvrir qui est ce prédateur. Ce livre est aussi un catalogue d'adresses de bars, restaurants (je ne sais pas d'ailleurs si ce sont de vraies adresses !!). A noter les titres de chapitres qui nous entraînent dans d'anciens mythes : Mania, une divinité grecque de la folie, Euterpe, le labyrinthe et le fils d'Ariane... L'auteur fait appel à la mythologie pour nous parler du mal, des souffrances humaines, des traumatismes d'enfance, des esprits perturbés.
Un roman policier qui nous entraîne dans les chemins de la folie, du trouble, du mal.
Les deux personnages principaux sont sympathiques et j'ai apprécié leurs échanges autour de cafés, de découvertes gastronomiques et peut être des personnages récurrents et une suite de leurs aventures.
Et aussi j'ai apprécié de trouver des expressions québécoises (de jolis noms d'oiseau et injures bien senties !).
Bref, un roman policier sympathique et peut être de bonnes adresses à Montréal ?!!

L'odeur du malMichel Mongeautous les livres sur Babelio.com

Mon avis va être assez mitigé concernant cette lecture 😕
On suit Pascale et Stéphane dans leur enquête: trois jeunes femmes sont retrouvées habillées comme des poupées anciennes, avec la bouche cousue. Elles n'ont aucun souvenir de ce qui leur est arrivé, le black-out total.
A partir de là, je me suis dit "Chouette, une histoire qui a l'air au top"!
J'ai aimé l'intrigue en elle-même qui est assez atypique et intéressante. L'écriture de l'auteur est assez fluide et m'a donné envie d'en savoir plus.
Toutefois, j'ai trouvé l'enquête trop peu présente, les enquêteurs ne m'ont pas spécialement touchée, je les ai trouvé assez caricaturés, ils se tombent dans les bras l'un de l'autre mais on en sait peu sur leur histoire, leur passé. J'aurai aimé en savoir plus pour plus les apprécier 😊
Également, j'ai trouvé que le suspect arrivait "tout cuit" dans l'enquête, sans vraiment chercher d'autres pistes. J'ai trouvé ça un peu dommage
Enfin, j'ai trouvé que les victimes n'étaient pas mises en avant, on n'apprend absolument rien sur elles, aucun lien n'est recherché par rapport à leurs enlèvements. On sait très peu de choses sur elles, et j'aurais voulu avoir leur point de vue pour apprécier au mieux cette lecture.
Par contre, l'intrigue était très intéressante et la fin surprenante. Je ne m'y attendais pas et ça rehausse un peu la note que je pouvais donner au départ à ce roman.

L'odeur du mal de Michel Mongeau

Tout d'abord, je remercie Babelio et les Éditions Jets d'encre pour ma sélection à Masse Critique! J'étais trop contente. le titre m'a tellement donné envie de le lire que j'attendais avec impatience la réception de l'ouvrage.

Malheureusement je n'ai pas du tout accroché.

L'histoire en elle-même tient la route mais le déroulement des événements reste pour moi trop mou. Pas de rebondissements, une résolution clefs en main de l'affaire avec des aveux un peu trop faciles, des coupables très stéréotypés, des politesses et de la courtoisie en veux-tu en voilà.

Pour un polar, j'attendais des enquêteurs plus crus, plus durs, plus rentre-dedans, des bâtons dans les roues, des planques en bagnole avec des vieux sandwichs et du mauvais café... mais c'est peut-être mon côté sombre qui ressort ;)

Une histoire sentimentale entre les deux enquêteurs, ok mais trop mièvre et policée à mon goût... Beaucoup trop de resto (même si j'aime ça) beaucoup trop de répétition des prénoms dans les échanges qui en deviennent à mon sens moins fluide. J'avais l'impression d'assister à une pièce de théâtre burlesque où les acteurs insistent encore et encore... comment oublier qu'ils s'appellent Pascale et Stéphane?

Néanmoins même si je n'ai pas adhéré au style de l'auteur, je respecte le travail et l'implication.

C'est ça Ké ça

Montreal, trois jeunes femmes sont retrouvées le long d un lac habillées et maquillées comme des poupées. Leurs lèvres sont cousues, elles ne sont pas mortes, elles sont dans un états second sous l emprise de tranquilisants puissants.

Deux enqueteurs, Pascale Maltais et Stephane Dumoulin investiguent afin de trouver le coupable de cet sordide enquête. S'agit'il d'un pervers, d'un homme au passé trouble, d'une femme dérangée? le mystère planne et toutes les hypothèses restent ouvertes.

Le debut de l'enquête est croustillante, nous voulons connaitre le mobile de ces enlevements et surtout le coupable.
Les deux enquêteurs ne doivent pas attendre longtemps avant d obtenir des aveux de la personne qui a commis ces actes. En tant que lecteur, nous sommes coupés dans cette investigation, le suspense s'évapore immediatement.

Très vite, le roman s éssoufle et le lecteur parauge dans des détails sans importances qui le déconnecte de l'histoire.
Les enquêteurs se seduisent de façon prévisible, et les personnages manquent de reliefs. Nous ne connaissons pas la vie de ces protagonistes centraux de l'histoire.

L'odeur du mal est un roman en demi teinte, haletant au commencement et au fil des pages, l'effet de surprise disparait.
Lien : https://beasaaa.blogspot.com..

Le commentaire de Cathy :

Trois jeunes femmes ont été retrouvées abandonnées en bordure d'un lac, elles sont vivantes, profondément endormies, habillées comme des poupées et les lèvres cousues.
Stéphane Maltais de la SQ de Montréal et Pascale Dumoulin-Thornby de la SQ de Lanaudière vont être confronté à une enquête difficile, qui est responsable de telles tortures ?
Je lis très rarement des auteurs québécois, j'avoue qu'à chaque fois que c'est le cas, je trouve pas mal de différences dans l'utilisation de la langue française, je suis bien souvent amusé par certaines expressions utilisées.
L'intrigue que l'auteur a mise en place est intéressante, certains passages m'ont surprise, j'ai apprécié la personnalité des deux enquêteurs, mais je n'ai malgré tout pas réussi à m'attacher à eux.
La plume de l'auteur est agréable, je déplore juste trop de développement sur des choses peu importantes, j'aurais préféré qu'il s'attarde plus sur la personnalité des victimes.
J'ai passé un bon moment de lecture malgré les quelques manques ressentis.
Lien : https://lesmilleetunlivreslm..