Après qu'Auguste soit venu au village en portant l'étoile juive de Simon, les policiers ont débarqué dans la petite ferme et ont enlevé la vieille femme. Heureusement Simon était partit à ce moment là.
Il est ensuite recueillit chez le paysan qui se fait passé unijambiste, pour échapper au sto. Quand, lors d'une action contre les boches celui-ci meurt de la faute de Simon. Ce dernier est alors capturé et amené dans un camps de détention de juifs. Il se lie d'amitié avec une jeune fille, mais à leur arrivé au camp ils sont séparé dans deux camps différents. C'est alors là que Simon retrouve Tonino. Ils travaillent dur ensemble. Au bout de quelques jours Simon n'en peut plus : ils travaillent dur, sont mal nourrit et mal soignés.
Heureusement dans tout ces malheurs, Simon aura toujours la compagnie des oiseaux et de sa chouette.
Une suite toujours à la hauteur du premier tome, on l'on observe les conditions de vie des juifs durant la seconde guerre mondiale, tout à l'air tellement réaliste.
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A la ferme où Simon a trouvé refuge, Auguste et sa mère sont arrêtés car accusés d'avoir hébergé un enfant juif. Simon se cache chez Firmin le berger, et découvre qu'il est dans la Résistance. Il veut l'aider avec son pigeon voyageur mais il se fait prendre après avoir piégé la voiture de miliciens. Il rencontre une jeune fille dans le train qui les conduit en camp de concentration, Ada, mais ils sont séparés à leur arrivée. Tonino un ancien copain de Simon, lui trouve un travail moins éprouvant, il sera chargé de s'occuper des oiseaux de proie du Lagerführer mais Simon tombe malade. Les Nazis fuient devant l'avancée russe, Simon quitte l'infirmerie et libère les oiseaux de l'Allemand en fuite.
Ce deuxième volume de L'envolée sauvage m'a plu davantage que le premier car il y a plus de tensions. On est en pleine Occupation et la BD fait place aux événements les plus marquants de cette période : la Résistance, les arrestations arbitraires, les camps de concentration... Certaines pages sont très dures ou marquantes, je pense à l'arrivée à Auschwitz p 24, d'autant plus que la situation est vécue par un enfant. La vie des camps est bien retranscrite. J'ai hâte de lire la suite de cette BD pour savoir ce que devient Simon.
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Suite et fin de ce diptyque où nous suivons la fuite et la survie de Simon à travers la France occupée. Dès le début de ce tome, l'histoire devient plus dramatique, les choses tournent mal et Simon est arrêté puis déporté.
Il avait pourtant de bonnes intentions, ce garçon, : recueilli par un résistant dans la montagne, il avait mis sa passion des oiseaux au service de la résistance et avait réussi à transmettre des messages grâce à des pigeons voyageurs.
Mais les mailles du filet ne cessent de se resserrer et SImon fera une action aussi grave que risquée qui le condamnera à la déportation. La seconde moitié de l'histoire se déroule dans le camp, où les oiseaux auront à nouveau, de manière assez surprenante, une grande importance.
Il s'agit d'une BD jeunesse donc l'horreur de la vie du camp, sans être édulcorée, est suggérée de manière à être comprise pour autant engendrer de traumatisme. Je trouve que le ton est juste et c'est une grande qualité. Les dessins sont très bien adaptés au propos, on voit bien la dégradation physique des prisonniers, et beaucoup d'émotions passent par les regards. J'aime bien aussi le parallèle avec les rapaces du chef de camp, un nazi mégalomane qui fait froid dans le dos, je trouve que c'est un symbole intéressant et très parlant pour les jeunes lecteurs.
Sans spoiler je voudrais tout de même préciser que, vu que le public visé est jeune, l'histoire se termine bien.
Niveau CM2-collège
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Je vais complétement dénoter avec la majorité des avis, je suis d'ailleurs surprise de lire autant d'avis disant à quelle point cette série parle correctement de l'histoire alors que je trouve la série trop atténuée, je vais expliquer.
Simon est dans ce tome déporté à Auschwitz, déjà j'ai trouvé Simon très détaché de tout cela, il y'a eu des personnes très optimistes durant cette période malgré tout mais là j'ai pas l'impression que le personnage se rend compte de la gravité de sa situation, il est jeune certes mais voilà. Il y'a juste quelques scènes qui tentent quand même de montrer une gravité, la pendaison de son ami, quand ce même ami lui montre la fumée des chambres à gaz, mais un enfant ignorant la période ne serra pas ce que c'est, bon cela permet une discussion avec les parents si il demande. C'est louable, mais si l'enfant demande rien il comprendra pas.
L'idée poétique des oiseaux est agréable mais encore, Simon réussit à avoir un boulot avec des oiseaux, tranquille au sein de Auschwitz, là aussi le réalisme se perd, on ne faisait pas ce qu'on voulait là bas.
Le dessin ne me déplait pas, c'est pas mon préféré, mais on voit bien que le protagoniste maigrit par exemple.
La scène qui m'a le plus dérangée est son ami sort de sa "poche magique (?) du chocolat...dans Auschwitz ????!!!! encore que l'enfant soit un peu détaché, ok, que la gravité du camp est peu montrée et que le protagoniste est pas si mal traité bof mais...par contre ce passage ? C'est un grand non!
La BD a de bonnes idées, avec les oiseaux, le tome 1 n'était pas parfait, mais celui là se déroulant à Auschwitz ne m'a pas plu, les enfants de la résistance réussissait à nous montrer la gravité de l'enjeu sans violence, il y'a quelques passages qui le tente ici, mais c'est plutôt raté pour ma part.
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Je suis contente d'avoir emprunté toute la série d'un coup, je n'aurais pas pu attendre pour découvrir la suite des aventures de Simon.
Toujours une belle BD, où on apprend de l'intérieur beaucoup de choses qu'on est censé savoir, mais qu'on a ici l'impression de vivre.
Mais j'ai trouvé ce tome très dur, par les événements qui s'y passent, et parce qu'une grande partie se déroule en camp de concentration.
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- Gédéon, c'est le pigeon, moi, c'est Simon. Gédéon est la solution à vos problèmes.
- On le lâche en arrivant à Lyon, si ça marche on met l'idée en application.
Avec ce que tu comptes faire, tu va simplement devenir un homme, et les hommes sont dangereux.
- C'est ma faute, c'est ma faute.
- Si toute la bêtise humaine reposait sur tes épaules, il serait facile de s'en débarrasser.
Avec ce que tu comptes faire, tu vas simplement devenir un homme. Et les hommes sont dangereux. Adieu petit homme!
(page 15)
Si toute la bêtise humaine reposait sur tes épaules, il serait facile de s’en débarrasser.
(p.5).
Arno Monin fait partie des auteurs qui ont fait de Grand Angle la maison qu'elle est aujourd'hui.
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