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EAN : 9782800139807
72 pages
Dupuis (29/08/2007)
3.31/5   29 notes
Résumé :
Russie 1916. Pour fuir la police tsariste, le jeune Alexandre accepte un poste de médecin au fin fond de l'Oural. Là-bas, l'homme qu'il remplace a été sauvagement assassiné. Mais ce n'est pas la première fois que la neige se trouve ensanglantée quand soufflent les vents mauvais. Ainsi, loin de la révolution rouge, la mission d'Alexandre tourne au roman noir.
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Parfois la façon dont je choisi les BD que je vais lire est très simple : ici c'est la couverture qui m'a tapé dans l'oeil.
Malheureusement, les dessins à l'intérieur sont un peu différents, aussi j'ai été un peu gênée par les premières planches.
L'histoire est assez intéressante, mais malheureusement j'ai l'impression que les 72 pages n'étaient pas suffisantes pour en explorer correctement tous les recoins. Certains aspects sont un peu trop expéditif à mon goût, j'aurais aimé plus de détails.
Une lecture plaisante, mais sans plus.
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1916, Russie. Un tout jeune médecin est contraint d'accepter la direction d'un hôpital perdu au fin fond de l'Oural. Il n'a aucune expérience et doit affronter la rudesse du climat comme la rudesse des villageois qui ne voient en lui qu'un "tue-la-santé". Il est secondé par deux infirmiers et par une cuisinière qui se prétend guérisseuse. Comment gagner la confiance des gens dans cette région perdue où les croyances sont si tenaces que la raison et la science n'en viennent pas à bout ? De plus, des gens sont sauvagement assassinés, ce qui augmente la peur et la méfiance de tout le monde.
Le pauvre jeune docteur va avoir bien du mal à acquérir un peu de reconnaissance, et cela ne suffira pas à éviter un enchaînement de drames.
Une BD bien plus sombre que ce que le titre et la couverture m'avaient laissé penser. Une histoire qui démarre bien mais j'aurais préféré qu'elle se concentre sur le médecin, or elle bifurque vers un autre personnage qui m'a beaucoup moins intéressée. La fin ne m'a pas plu, je la trouve cousue de fil blanc, c'est bien dommage. On a l'impression que le scénariste a hésité entre plusieurs histoires, et finalement aucun des personnages n'est vraiment approfondi et on n'est en empathie avec personne.
Les dessins sont d'une efficacité redoutable pour décrire toute la cruauté de cette sinistre histoire, pour rendre compte du froid, de la peur, de la solitude et de la violence.


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On a réellement une oeuvre pas mal du tout. La couverture de ce one-shot est sobre et efficace. le titre est un rien évocateur et prendra tout son sens à la fin de ce récit qu'on pourra trouver trop classique et donc un brin décevante.

On croit à tout moment qu'on va basculer dans le fantastique. C'est d'ailleurs assez bizarre car on commence l'histoire avec une connotation nettement politique à l'aube de la Révolution d'octobre dans la Russie du Tsar Nicolas II.

On est vite embarqué dans les territoires hostiles du nord de l'Oural qui a besoin d'un médecin. Ce dernier aura du mal à imposer sa science au milieu d'une population rurale incrédule et superstitieuse.

Le style est d'une très bonne fluidité. Je ne connais pas l'auteur Jaime martin mais on suivra avec un regard intéressé la suite de sa carrière dans le 9ème art. Bref, c'est une bonne surprise que nous offre la collection "Aire libre".
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J'ai découvert Jaime Martin avec Jamais je n'aurai 20 ans. Et j'attends avec impatience de lire Les Guerres silencieuses. J'avais juste perdu de vue que tout dessinateur, aussi bon soit-il, a fatalement des "oeuvres de jeunesse". Et que celles-ci sont des ébauches de ce dont l'auteur sera un jour capable.

C'est bien ce qui se passe avec Ce que le vent apporte. C'est un conte noir, dans la Russie des plaines au début du XXè siècle. Superstitions et médecine ne font pas toujours bon ménage. C'est ce que découvre un jeune médecin moscovite. Entre Bête du Gévaudan et secrets, les meurtres vont s'accumuler.

Un bon feedback de circonstance révélera le pourquoi du comment de la chose (pour celles et ceux qui n'auraient pas compris), sans vraiment expliquer comment on en est arrivé là. Dans ce genre de récit (que je ne dévoile pas), on arrive vite à des incohérences.

Le dessin de Jaime Martin est déjà bien affirmé. C'est surtout dans la colorisation et dans la maîtrise du scénario que le bât blesse. Trop classique, trop convenu, sans relief, mal équilibré, le récit manque sa cible, à mon avis. L'auteur hésite, et se focalise parfois sur le choc entre les deux mondes, l'ancien et le moderne, puis sur l'histoire horrible, ou joue sur la compassion... Pas idéal.
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Alors que le Révolution d'Octobre se précise, un jeune médecin russe est envoyé dans un hopital de Sibérie pour le mettre à l'abri de la police tsariste. Il se heurte vite à l'ignorance et la superstition des villageois qui voient en les médecins des "tue-la-santé". Et surtout, il se retrouve confronté à la terreur qu'inspire "ce que le vent apporte". Bête sauvage ou démons ? En tout cas, quand le vent se lève, les gens se terrent chez eux et ceux qui se hasardent dehors sont retrouvés terriblement mutilés.
Séduit par le dessin, je l'ai été beaucoup moins par le scénario. Quelques bonnes idées sont diluées dans un récit à la trame trop classique et attendue, même dans son coup de théatre final. le choc entre ce jeune médecin ancré dans la modernité et une population rétrograde est bien rendue. Quelques jolies ambiance également, mais toute la partie relative aux meurtres est trop vite expédiée, et repose sur un ressort tellement usé qu'il ne surprend même plus. En fait, j'aurais aimé un développement plus long, qui aurait évité l'écueil de l'anecdotique pour mieux traduire cette rencontre entre 2 mondes, et aurait mieux analysé l'impact de cette histoire sur son héros, que la narration néglige trop dans les dernières pages...
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Autant en emporte le vent.
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