Bon, ça me saoule et je n'ai pas envie de faire d'efforts. Je laisse tomber après dix pages seulement.
Le pitch consistant à envoyer comme candidat à la présidence un androïde figurant un vieil héros de papier des USA du tournant du 20ème siècle me plaisait bien, mais là faut vraiment être à fond dans la politique intérieure du siècle en question pour vouloir suivre.
Ça s'améliore peut-être après, mais j'ai pas le courage.
Ça me saoule, je vous dis.
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Frank Merriwell est un robot doté d'une intelligence artificielle très développée. Son raisonnement est tel qu'il attire l'attention de Stevenson Woolsey, un magnat politique, qui voit en lui l'incarnation parfaite d'un candidat aux municipales. Après un relooking complet pour lui donner une complète apparence humaine, Frank Merriwell se voit propulser sur la scène politique où il remporte de nombreux succès.
Ce court récit de 77 pages m'a beaucoup amusée. Il évoque l'écologie, la place de l'homme dans son habitat, le progrès et également le mythe de Frankenstein.
Au-delà des considérations politiques sur les problèmes environnementaux et la satyre de la vie politique, l'homme-machine échappe en effet dès le début à son créateur, l'infortuné Stevenson Woolsey.
Il ne récitera jamais aucun des discours que de nombreuses personnes lui auront écrit, improvisera toujours ses réponses.
Le candidat politique ne serait-il au final qu'une machine au service des puissants ? C'est ce que semble dénoncer ce texte plein d'ironie. La machine refuse le progrès et l'émergence de mouvements écologistes entraîne la civilisation humaine dans une direction plutôt loufoque, si ce n'est tragique par certains côtés.
Une belle satyre politique et une dystopie divertissante.
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Le progrès: aller chercher ailleurs ce qui se trouve à votre porte.
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