Voilà un joli roman qui réconcilierait n'importe qui avec l'auto-édition.
Julie est institutrice maternelle. Chaque matin, elle découvre un message laissé par Gabin, le concierge muet avec qui elle échange chaque jour et qui joue un peu le rôle de confident et d'ange gardien depuis 20 ans. Un matin, Gabin n'est pas là. Un coup de fil de l'hôpital va tout faire basculer.
Ce roman m'a vraiment touchée, au point que j'ai plusieurs fois versé une larme ce qui est très très rare. Et pourtant, cette histoire est remplie d'espoir et affiche clairement une couche d'optimisme.
La plume de l'autrice, tout en délicatesse, est parvenue à croquer des personnages attachants, lumineux presque.
L'intrigue en elle-même pourra parler à chaque lecteur. Si on y aborde le deuil et la perte d'un enfant, on y trouve aussi la force de l'amitié, la bienveillance et l'amour.
Le titre est le message qui transparait à travers toutes les pages, un peu comme une philosophie de vie qui, si elle nous place sur une pente ascendante, n'élude pas que les moments de tristesse et de désespoir existent. Comme ce message, le roman est un appel à ne garder que les bons souvenirs, à tenter de percer l'obscurité pour en dégager les couleurs, à rebondir après un coup dur, à vivre et à tenter d'être heureux, tout simplement.
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GROS COUP DE COEUR !
J'ai été transportée dans cette histoire aussi belle que touchante. Impossible de lâcher ce livre, le suspens du roman m'a vraiment tenue en haleine, je voulais comprendre le fameux secret !
C'est un roman qui se lit très rapidement, l'histoire est très prenante et c'est vraiment bien écrit !
Les émotions, les lieux, les personnages sont décrits avec tellement de profondeur... j'ai été émue à plusieurs reprises.
J'ai également apprécié les changements de point de vue qui je trouve, permettent de comprendre chaque sentiment et parcours de vie avec le ressenti du personnage en question. Ainsi, j'avais l'impression de lire deux histoires en une, que ça soit la complicité de Julie et Gabin comme le côté familial de Bruno et Jessica.
Julie et Gabin m'ont beaucoup touchée, ils ont tous les deux eu un parcours de vie plutôt compliqué et avec des traumatismes encore palpables. Leur complicitée m'a émue, ils se tirent vers le haut mutuellement.
Quant à Bruno et Jessica, c'est leur évolution qui m'a plue. Une fois de plus, ces personnages m'ont émue.
Pour moi, ce roman évoque une renaissance, comme si le passé "mourrait" pour laisser place à l'avenir.
Au delà de l'histoire, je pense que c'est une lecture qui peut aider à comprendre les opportunités qui peuvent se présenter à nous ou encore comprendre l'importance de la communication avec les autres.
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Dans ce roman de 148 pages, Elvida Moreira nous présente l'histoire de Julie, une directrice d'école primaire dont la vie est un réel désastre. On suit sa relation avec Gabin, le concierge muet de son école qui a la capacité de lire en elle tel un livre ouvert. Ils sont liés par une grande amitié, pleine d'empathie qui nous montre que les belles histoires de rapports humains sains et lumineux existent encore.
L'auteure a totalement réussi son pari avec cet ouvrage. Tous les personnages sont liés tel une toile d'araignée. Tous les éléments s'assemblent. C'est un vrai puzzle qui s'emboîte à la perfection, nous dévoilant sa splendeur à la fin. Il en résulte donc une lecture facile et fluide, qui coule avec douceur. Ce roman est comme une brise qui nous berce avec bienveillance et simplicité de la préface à l'épilogue.
On tombe en amour avec ce livre et on s'attache aux personnages dès la couverture. Belle, toute simple et empreinte d'amour, cela résume ce qu'on va y trouver à l'intérieur. Ensuite, vient la préface. Tout en étant mignonne et attachante, elle prend une tout autre signification en cours de lecture, ce qui ajoute un élément stylistique très appréciable pour les lecteurs chevronnés. Ce roman est un réel concentré d'émotions. Joie, peine, admiration; on est à la fois touché et bouleversé. C'est à la fois triste, mais d'une telle beauté et poésie qu'on ne peut faire autrement que de s'éprendre avec cet ouvrage. le thème des épreuves que l'on doit surmonter au cours d'une vie et de ce qu'on en fait ainsi que le thème de la résilience, ça parle à tout le monde. On se sent tous concernés. C'est une véritable leçon de vie et un coup de coeur assuré pour tous.
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Un roman que je recommande absolument. Ce n'est qu'à la fin du livre que l'on comprend mieux le premier chapitre, une intrigue rondement menée si bien qu'on tourne vite les pages, peut-être un peu trop vite d'ailleurs, pour découvrir le secret de Gabin et ce qui le lie à Julie. A lecture de ces tranches de vie, on ressent de la joie, de la tristesse, on retrouve surtout la vie dans tout ce qu'elle a de plus beau et de plus injuste. La pulsion de vie est omniprésente, c'est elle qui fait avancer l'homme dans l'adversité et elle lui fait prendre conscience que lui seul reste maître de sa propre destinée. Une belle leçon de vie que véhicule ce livre.
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Mais, tu sais, le problème avec la notoriété c'est qu'une fois qu'on a y goûté, on ne peut plus s'en passer. On en veut toujours plus. On croit qu'on est supérieur à tout le monde. C'est malsain.
J'avais le sentiment que si je n'étais pas Gabin Canti le chanteur, je n'étais plus rien. Je me suis créé un personnage dont je ne pouvais plus sortir. Alors je me suis perdu dans ce rôle. Le roi du monde, c'était moi. J'allais où je voulais. Je pouvais rencontrer qui je voulais. Les femmes se bousculaient pour une nuit avec moi et je suis désolé de l'avouer mais j'adorais ça. Une liberté totale. Pad d'engagement. Mon monde était solide. A mes yeux, j'étais intouchable. Foutaises !
Face au tableau, elle ouvre enfin les yeux. Elle lit. Juste reste coite, le sourire figé. Habituellement, Gabin touche toujours sa cible. Il trouve les mots justes concernant une situation qui la chagrine ou bien alors elle reçoit des messages d’encouragement. Chaque fois, les mots font écho en elle. Chaque jour sauf ce matin… Elle ne comprend pas. Ce message l’intrigue. C’est une énigme.
Aujourd’hui, il est écrit : Ne pleurez pas parce que c’est fini, réjouissez-vous parce que c’est arrivé.
Ne pleurez pas parce sur c’est fini, réjouissez-vous parce que c’est arrivé.
On a besoin d’ailes pour suivre les coccinelles,jusque sous l’arc-en-ciel, là où la vie est belle, mais je n’ai pas d’aile pour monter jusqu’au ciel, j’utilise une échelle.
Le succès n'est pas final, l'échec n'est pas fatal, c'est le courage de continuer qui compte.