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sur 1606 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Franck, jeune rescapé traumatisé de la guerre de Corée traverse l' Amérique pour voler au secours de la petite soeur qu'il a toujours protégée. Une histoire qui pourrait paraître banale mais en 140 pages Toni Morrison dresse le portrait de l'Amérique ségrégationniste des années 50 et, par petites touches , aborde finalement plein de thèmes différents : la misère économique, la violence, le racisme, le traumatisme de la guerre mais aussi la solidarité et l'entraide et une certaine forme de résilience qui nous fait refermer le livre sur une note plus optimiste.
C'est court, intense, sans fioritures et sans pathos : un très beau livre.
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L'auteure nous entraîne dans le road trip de Franck, unique survivant du trio qui a fuit Lotus en espérant un avenir meilleur, en s'engageant dans l'armée.
Bien que médaillé pour ses faits d'armes, Franck n'en ait pas moins brisé par la perte de ses amis d'enfance et d'autres horreurs avec lesquelles il doit vivre. Bien qu'ancien combattant, reconnu pour sa bravoure durant la guerre, il n'en demeure moins noir et malgré le port de son uniforme doit se plier aux contraintes imposées aux hommes de couleur. le regard des hommes reste inchangé, il recevra néanmoins de l'aide au cours de ce périple, de personnes de son ethnie, l'on suppose.
Car l'identité de Franck, ni celle de ceux qu'il côtoiera, ne sera jamais clairement établie. Jamais Toni Morrisson n'y fait franchement allusion. Et pourtant , aucun doute n'est possible. Une foule de détails et les événements abordés suffisent pour que le lecteur le comprenne. Exode, menaces, hommes battus à mort, tout est évident. Nul besoin de décrire les personnages.
Récit à 2 voix, celui du narrateur qui nous raconte le parcours de notre protagoniste principal , à travers son passé, son histoire familiale, et celui de Franck qui dans ses monologues nous dévoile ses états d'âme. Au fil des pages, nous prenons conscience de l'identité des jeunes gamins assistant à une scène terrible, dont on se demande s'ils en saisit l'importance. Première scène du roman, assez déconcertante au prime abord, qui prendra du sens dans la conclusion.
Mais une fois revenu au pays, il aura du mal à trouver sa place, faute à la conjoncture sociale, et aux démons qui le hantent. Tandis qu'il chemine, pour répondre à l'appel au secours de sa soeur en grand danger, il découvrira à ses dépends que rien ne change, assistera et subira le racisme tout aussi présent dans le Nord du pays que dans le Sud : toilettes publiques interdites, place dédié dans le bus, brutalités sans raison, vol... et sous couvert de bien fondé, pratiques médicales inhumaines.
Alors qu'il s'est ingénié à fuir, ses pas le ramèneront at Home et tout prendra du sens, et tout particulièrement cette première scène du roman. C'est à travers la voix de Franck que nous découvrirons l'événement le plus dramatique vécu en Corée. Cette révélation inattendue nous laissera sans voix.
Roman vibrant d'émotions qui aborde des thèmes forts tel que le racisme, le trafic d'enfants en Corée, le peu de respect pour l'homme, traité moins bien que les chiens, ses droits bafoués, la souffrance du survivant... qui nous rappelle que longtemps les droits de l'homme ont été bafoués au nom d'une couleur de peau, que la maison est le meilleur endroit pour se reconstruire, malgré ce qu'on y a vécu de dramatique, car Home c'est en nous, un lieu que l'on partage avec les siens.
Dans ce récit Toni Morrisson rend hommage aux femmes qui ne se laissent pas abattre par l'adversité, qui sont capables d'insuffler l'espoir à une Cee brisée, qui a son tour jouera un rôle prépondérant dans la vie de Franck.
Home pour l'hommeù qui veut vivre débout.

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Un très court mais très grand livre. Frank "Smart" Money revient traumatisé d'une guerre à laquelle il ne doit pas avoir compris grand chose si ce n'est qu'elle lui donnait l'occasion de sévader de son village perdu du Sud des Etats Unis.
Démobilisé, errant, passablement ravagé par ses souvenirs, il reçoit un appel à l'aide: sa soeur est mourante. Il va donc retourner dans sa Géorgie natale pour tenter de la sauver. En peu de mots dans une écriture à la fois poétique et elliptique Toni Morrison nous décrit le Sud, la Ségragation, la misère ordinaire, le quasi-esclavage (nous sommes dans les années cinquantes) et puis... le courage des femmes: l'ambitieuse Lily qui ne se laissera démonter ni par les injures ni par les affronts, Melle Ethel infirmière dévouée et prête à secouer ses patientes et finalement Ycidra qui va découvrir qu'elle aussi vaut peut être quelque chose...
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Une rentrée littéraire est aussi l'occasion de découvrir ou re découvrir une ou un auteur que l'on a déjà pu apprécie par ailleurs. Pour moi et comme beaucoup ce fut "Beloved" qui fut un coup de coeur et me fit découvrir Toni Morrison, je me suis donc réjouis de pouvoir lire son nouveau roman lorsque les blogs et la presse se firent l'écho de cette nouvelle parution.

"Home" est indiscutablement dans la droite lignée du combat contre la ségrégation raciale, toujours latente dans la communauté américaine à l'égard de sa population noire.
Avec "Home", le lecteur est plongé dans un roman choral pendant lequel il va suivre une partie de l'histoire de la famille Money, famille noire et plus particulièrement de la fratrie constituée par Frank et sa soeur Cee, ressortissants de l'état américain de Georgie et de la ville de Lotus où toute la famille s'est retrouvée, victime de la ségrégation, après avoir été chassé du Texas.

Partant d'un souvenir tragique où, enfants, ils vont assister à l'enterrement sauvage d'un noir, probable victime d'un incident raciste (le lecteur et les héros du livre n'en auront les détails qu'à la fin du livre), Toni Morrison va construire son récit, constitué de différents témoignages, autour du retour de Frank Money de Corée où il s'est battu pour les Etats - Unis (pays bien peu reconnaissant) avec ses amis d'enfance et en est rentré brisé par le souvenir des ses frères d'armes tombés comme des souvenirs troubles de sa rencontre avec une enfant coréenne, de ses essais de ré-intégration dans la société américaine et de son retour à Lotus pour sauver sa soeur gravement maltraitée.

Périple au coeur des USA, parsemé de souvenirs de Frank; de sa soeur Cee, de leurs parents et grands parents avec leur histoire chahutée marquée par les mesquineries et la violence d'une société blanche, souvent raciste, trop rarement humaniste et où même le sacrifice des ces noirs américains dans les conflits militaires pour les Etats - Unis reste insuffisant pour les intégrer.

Ainsi par touche sensible, avec un style fluide et exceptionnel, le lecteur va de nouveau céder aux charmes de l'écrivain, de ses combats, réunir les pièces éparses de l'histoire des Money et mettre en musique une partition toujours aussi belle. Un bémol toutefois, on est parfois au début de ce livre un peu désarçonné par l'entrée en matière et ce récit qui semble décousu mais tout est clair à la fin de notre lecture.

Ma Note : 18 / 20.
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Toni Morrison est connue et reconnue dans le milieu littéraire comme étant une grand dame de la littérature. Elle a d'ailleurs reçu le Prix Pulitzer pour son roman "Beloved" et le Prix Nobel de littérature en 1993. Je n'ai jamais lu de romans de cette auteure que l'on qualifie "d'écrivaine surdouée qui se délecte des contes qu'elle invente" dans le dernier numéro de "Transfuge". La presse littéraire encense donc son dernier roman "Home" que j'ai lu avec beaucoup de plaisir même si l'histoire est plutôt "cruelle" et sa construction un peu complexe.
Ce roman ne fait que 151 pages, et pourtant il fait le tour de la plupart des problèmes raciaux que rencontrent les noirs-américains dans les années 1950. Il faut bien sur être "un génie" de la littérature pour arriver à une telle prouesse.
J'ai d'abord été un peu désorientée par la construction de l'histoire qui est tout sauf linéaire ! Mais très vite j'ai été happée par la vie de Franck Money et sa petite soeur Cee. Deux enfants orphelins qui ont grandi auprès d'une grand-mère cruelle. C'est la guerre de Corée qui va séparer Franck et Cee. Chacun va partir vers son destin tracé par une enfance malheureuse et la ségrégation raciale : c'est à dire une vie semée d'embûches, de difficultés quotidiennes, et de plus teintée d'horreurs.
Franck va revenir de la guerre complètement traumatisé, au bord de la folie. Il cherche à oublier avec l'aide de l'alcool, mais le souvenir récurant d'une petite fille coréenne quémandant à n'importe quel prix de quoi manger, résume à lui seul, l'enfer qu'il a vécu et qui le hante.
Franck se fait un devoir de retrouver sa soeur. Il va la sauver in extremis des griffes d'un médecin qui, comme beaucoup d'hommes blancs de cette époque, ne considérait pas les hommes noirs comme des êtres humains. Tous les deux choisissent de revenir dans le village de leur enfance, devenu une micro-société solidaire, qui loin de la folie des hommes, a su cultiver la seule chose qui puisse les faire grandir : l'humanisme. Franck et Cee vont enfin découvrir la paix et la sérénité.
Ce conte cruel comme le qualifient beaucoup de critiques littéraires et aussi un roman éblouissant de réalisme et de sagesse. Il réactive le souvenir de ces années qui ne sont pas si loin où le "white only" était de mise dans tous les états d'Amérique. En lisant ce livre, j'ai aussi appris qu'il existait un guide pour circulait sans difficulté quand on était de race noire : le Negro Motorist Green Book de Victor H. Green répertoriait les restaurants et hôtels accueillant les noirs dans différents états. A méditer....

Lien : http://de-page-en-page.over-..
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Encore un très beau roman de l'immense auteure Toni Morrison. Que dire d'elle sinon qu'elle une "Femme debout" et qu'elle tire vers le haut tous les lecteurs qui ont pour objectif de devenir mieux qu'eux-mêmes par la lecture. Tel est mon cas, et je ne peux que conseiller "Home" puis de lire ou/et relire "Beloved", "Jazz", "Tar Baby"
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Franck Money dit Smart Money est un jeune afro-américain qui vit dans l'Amérique du début des années 50.
Il vient tout juste de rentrer de la guerre de Corée, démobilisé sans un sou en poche, mais avec des traumatismes à vie.
Et, pourtant il n'en avait pas besoin d'en avoir en plus des traumatismes, il les accumule depuis sa plus jeune enfance.
Chassé avec ses parents du Texas alors qu'il n'était qu'un enfant, ils ont dû abandonner tout ce qu'ils avaient, en réalité d'ailleurs pratiquement rien, et ont trouvé refuge à Lotus petite bourgade miséreuse de Géorgie.
Accueillis par Salem, leur grand-père paternel et très vite détestés par Lenore son épouse, Franck et Cee sa petite soeur née pendant leur long voyage d'exil vont grandir ensemble telles deux herbes folles, Franck protégeant sa petite soeur envers et contre tout.
Aussi, lorsque Franck et ses deux copains pour se sortir de leur situation miséreuse vont s'engager dans l'armée et être envoyés en Corée, Cee restée seule va épouser le premier type qui va passer dans sa vie dans le seul but d'échapper elle aussi à la vie précaire qu'elle mène à Lotus.
Mais voilà Franck vient de rentrer de Corée et a décidé de rester sur la côte ouest.
La Géorgie et ses « chasse aux Noirs » c'est terminé pour lui.
Jusqu'au jour où il recevra une lettre lui disant que Cee est en très grand danger, et que s'il ne vient pas la chercher immédiatement, elle mourra.
Franck va alors s'évader de l'hôpital psychiatrique dans lequel il est interné, et traverser toute cette Amérique des années 50 dans laquelle les droits des Noirs sont toujours bafoués, pour aller chercher sa soeur.
Un livre fort et émouvant qui chante la beauté de l'amour d'un frère à sa soeur, mais qui ne nous épargne rien de la condition des afro-américains laissés pour compte dans une Amérique dans laquelle rien n'a changé pour eux.
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tout est dit des humiliations et de l'insécurité des Noirs aux Etats-Unis dans les années cinquante. Raconté plus comme un conte qu'un roman, sans fioriture, sobre, très court, chaque phrase et percutante, Morrison ne brode pas son texte elle nous mène droit au but, et ça fait mal.
Le fin du roman donne une note plus positive, après avoir fui Lotus, Frank et Cee reviennent y vivre ensemble et l'espoir d'une vie enfin apaisée renaît.

la soeur de Frank, Cee, s'inscrivant dans une lignée d'héroïnes au corps et à l'âme endoloris. Pour sauver la jeune femme, victime de mutilations infligées par un médecin blanc l'ayant utilisée comme cobaye dans le cadre de ses recherches à visées eugéniste, Frank doit, à son retour de la guerre de Corée, traverser les États-Unis de Seattle jusqu'en Géorgie. En chemin, il est à la fois assailli par le spectacle du racisme quotidien des années 50, harcelé par un mystérieux zazou en costume bleu électrique et taraudé par ses souvenirs de guerre – des souvenirs si traumatisants qu'ils suscitent chez lui un embryon de schizophrénie.

Home commence et s'achève donc sur deux versions d'un même événement : au sortir de la prime enfance, les héros terrifiés voient un corps tiré d'une brouette et jeté dans une fosse par des tueurs sans visage ; devenus adultes, ils bravent leurs peurs pour exhumer les ossements et leur donner une sépulture décente. En enterrant à la verticale le cadavre dont le souvenir les poursuivait, les héros s'autorisent eux-mêmes à se tenir debout, à conjurer leurs démons respectifs et à recueillir l'approbation du laurier, “blessé pile en son milieu/Mais vivant et bien portant”, qui a été témoin de la scène.
Lien : http://mazelannie.blogspot.f..
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Quel beau roman, un texte court d'environ 150 pages, superbement écrit, que l'on ne peut lâcher avant d'avoir fini de cheminer aux côtés de Frank Money, vétéran noir, médaillé, de la guerre de Corée, cassé par la guerre mais habité par le souvenir de sa petite soeur restée en Géorgie, son fil rouge qui le ramène at home...
Toni Morrison choisit les mots simples et justes pour décrire l'Amérique des années '50, la ségrégation, la pauvreté rurale, le désarroi des vétérans (aujourd'hui on parle des troubles de stress post-traumatique pour les soldats revenus de la guerre en Irak).

Le livre commence par une scène étrange, deux enfants cachés dans les herbes qui observent des combats de chevaux, du bruit, des va-et-vient, un corps jeté en terre et un pied nu et noir qui dépasse... Je n'ai compris cette scène qu'à la fin du roman, et j'ai relu le début : je pense que l'auteur a sciemment construit sa trame pour ne dévoiler qu'à la fin le sens du début.
Frank rentre donc de la guerre et échappe à l'hôpital psychiatrique et un sort plus terrible selon le pasteur blanc qui le recueille quelques heures avec tant d'humanité. S'ensuit la traversée du pays en se cachant des autorités, des gangs, en faisant quelques belles rencontres, mais sans jamais connaître le repos de l'esprit, toujours assailli de cauchemars et de flashes de la guerre. Une petite fille qui se nourrit des restes jetés par les soldats, un bout d'orange pourrie...
Progressant vers sa Géorgie natale au secours de sa petite soeur Ycidra (Cee) tombée entre les mains d'un médecin Dr Jekyll et Mr Hyde, qui s'essaie à l'eugénisme. Les personnages sont si bien décrits (la gouvernante qui cohabite avec Cee et alerte Frank au péril de son emploi, la jeune costumière qui héberge Frank, le pasteur et sa femme, la terrible grand-mère pire que Folcoche, les femmes du village solidaires pour soigner Cee...).

Frank est parti faire la guerre avec ses deux copains pour quitter ce lieu pourri sans avenir. Les deux copains sont morts, Frank est médaillé mais porte un si lourd secret. Finalement, c'est en rentrant dans sa petite ville qu'il détestait plus que tout que Frank pourra tourner la page et se sentir enfin quelque part, à la maison.
Lien : http://coquelicoquillages.bl..
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Quand on n'a pas la possibilité de lire un texte dans la langue de l'auteure, il faut faire confiance à la traduction.
Après la confiance viennent les remerciements.
Merci donc à Christine Laferrière de nous faire si bien entendre les contrepoints de Toni Morrison.
Roman aux multiples voix. Home ce n'est pas l'histoire d'un retour. Peut être bien plus : celui d'un nouveau départ.
Comment rentrer chez soi, quand nul part vous n'êtes reconnu comme faisant partie prenante de la terre ?
Comment revenir sur ses pas lorsque la fuite est la seule réponse que l'on puisse donner à l'ordre établi ?
De 1873 à 1960, les États Unis d'Amérique ont pensé, géré, institutionnalisé, autorisé la ségrégation raciale.
Un nouvel Ordre établi par les anciens maîtres.
Massacre, lynchage. Égaux mais séparés disait la loi... ?
1950. Franck retourne à Lotus. Chemin faisant, Toni Morrison égrène le chapelet du calvaire.
Aucun manichéisme, aucun pathos.
La vie était ainsi. Ils ont vécu cela. Ils ont survécu à cela.
Le rythme est là, comme celui d'une porte qui bat sur la galerie d'une maison en bois.
Beaucoup avaient renoncé à l'espoir. Au bout de nul part où peut on espérer aller?
Savoir "qui on est" est une chose, mais ne pas savoir d'où l'on vient sans savoir où aller ?..
Qui sait ce que l'on deviendra quand personne ne sait dire ce qui nous adviendra ?
Cela n'est pas vouer un homme à l'errance, c'est le condamner à la désespérance.
Comment penser poursuivre une route sans l'assurance de ses racines ?
Franck reviendra à Lotus, avec Ceel, sa soeur. Et c'est par la prise de conscience de leur appartenance à une communauté , dans cette reconnaissance, qu'ils trouveront enfin un foyer.
Un terreau assez fort , assez puissant qui leur permettra de se dresser, de se mettre debout.
Des hommes comme des arbres.
Une Amérique telle qu'elle le fut, un monde tel qu'il a été.
Les prémices d'un nouvel ordre dans un pays qui se mit un jour à rêver mais qui n'a pas encore, à ce jour, tout réglé.
Le réalisme d'une langue qui nous dit ceux qu'ils furent et ce que tout cela a été.

Astrid Shriqui Garain
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