Ce quatrième tome débute un deuxième cycle de trois tomes, emmené par une équipe créative solidement remaniée. Tout d'abord
Sfar qui ne continue plus l'aventure en tant que coscénariste et ensuite
Boiscommun qui n'est plus de la partie au dessin.
Au niveau du scénario, l'histoire fait un bond d'une génération : Larve et Fidel sont maintenant mariés et ont beaucoup d'enfants. L'histoire est certes moins décousue/brouillonne, mais le récit perd énormément en légèreté et en fraicheur. L'humour est également moins efficace et les personnages sont moins attachants.
Au niveau du graphisme,
Thomas Labourot a délibérément choisit de ne pas imiter le style de
Boiscommun. du coup, on a du mal à reconnaître les personnages et l'univers de la série semble dénaturé à cause de ce nouveau style. Mais ce qui dénote le plus par rapport au triptyque précédent est la colorisation. Une colorisation à l'ordinateur, résultant en des couleurs plus criardes et plus froides qui nous emmènent bien loin de l'univers chaleureux de
Boiscommun.
Bref, une série devenue bien différente, même s'il vaut mieux avoir lu le cycle précédent pour comprendre celui-ci.