+ 10 ans après j'ai voulu me replonger dans l'univers de la série "L'instit", cette série qui a marqué mon enfance tout les mercredi soir sur Gulli .
C'était merveilleux de redécouvrir ces moments d'une nouvelle manière, à travers les pages d'un livre.
J'ai adoré en savoir un peu plus sur le personnage de Victor Novak, sa personnalité et son caractère.
Comme le personnage de Vanessa, j'ai été surprise par certains de ses sentiments, trop peu mis en avant dans la série, où que j'avais juste pas remarqué à cause de mon jeune âge…
J'ai vraiment apprécié me replonger dans cet univers surtout avec cette esprit enfantin et cette ambiance nostalgique des fêtes de fin d'année.
(Surtout avec cette histoire en particulière que j'avais déjà beaucoup aimé à l'époque)
L'histoire touchante et les personnages attachants ont ajouté une dimension supplémentaire à cette expérience de lecture. ^^
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« Là-bas, dans une autre dimension, celle du cauchemar, Vanessa se débat.
Elle lutte de toutes ses forces, mais on ne résiste pas à l’attraction de la citadelle.
C’est comme une tornade qui vous aspire.
La porte, grande ouverte, bâille sur un silence de
mort.
Et pas un arbre pour se raccrocher, pas une fleur.
Une fois la porte passée, dans quel gouffre bascule-t-on ?
Soudain, comme tout semblait perdu :
« Vanessa ! » crie une voix familière.
Le cœur de Vanessa s’emballe.
Un effort suprême : elle s’arrache à l’appel du gouffre et
court vers la voix.
C’est la voix d’une ombre.
Une grande ombre douce qui se
dessine sur le sable.
L’ombre ouvre les bras, Vanessa s’y jette.
Au loin, la citadelle s’efface. »
« La reproduction de Van Gogh, au mur.
Nuit étoilée, ça s’appelle.
Des tourbillons de comètes dans un ciel en
mouvement, au-dessus d’une église obscure.
« Ce tableau… ça fait peur », commente-t-elle. »
« Deux voyageurs se tiennent la main.
Le train surgit du désert, ils y montent.
Dans les dunes, la silhouette d’une citadelle
– à moins que ce ne soit une auberge ?
– s’amenuise, rapetisse, finit par disparaître.
Assis face à face, les voyageurs se regardent.
Dans les yeux de l’autre, chacun voit naître un horizon
sans fin. »
« Il n’y a que dans les contes que Cendrillon épouse le Prince Charmant !
Il n’y a que dans les rêves des adolescentes qu’on fugue avec son prof ! »
« De toute son âme, elle tente de faire passer le message. Va-t-il comprendre ?
Va-t-il saisir tout ce qu’elle veut lui dire ?
Elle lui parle de la citadelle, du désert, du tablier.
Elle lui parle d’hier, de son humiliation.
Elle l’appelle au secours…
Lui seul peut la sauver. »
Si je vous dis que mon métier, c'est bibliothécaire, ça vous évoque quoi ? Des lunettes ? Un chignon ? Une personne qui adore fait "chuuuut !" ?
Et si l'on balayait les idées reçues ? Et si l'on partait à la découverte de bibliothécaires de fiction qui ont le pouvoir de changer une vie, pour le meilleur et pour le pire ? Venez, je vous emmène...