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EAN : 9782492480089
192 pages
L'Alsacienne Indépendante (29/11/2021)
3.96/5   14 notes
Résumé :
Paris, 2062.

Dans un monde où un virus dévastateur a éradiqué toute forme de magie, Priam, un jeune professeur d’histoire déprimé, peine à vivre dans cette société urbanisée qu’il déteste.

Mais un Sylve-Dôme offert par sa sœur pourrait lui redonner du baume au cœur.

C’est sans compter sur son neveu Léonard, qui l’entraînera malgré lui dans une aventure aussi merveilleuse qu’effrayante.

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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Je remercie la maison d'éditions pour l'envoi de cette novella qui mérite qu'on s'attarde un peu (beaucoup). Une couverture coupée en deux, montrant deux mondes bien différents et en premier plan deux personnages qui vont avoir une belle part de ce récit, sans oublier un petit coin de paradis rose pas très loin d'eux. Des chapitres courts qui sont très facile à lire de par le fait qu'il y aie peu de pages à chaque fois, mais surtout entrainant dans l'histoire.

Priam a 31 ans, professeur d'histoire, car il ne veut pas que le monde oublie ce qui était avant leur époque, avant 2020 où un virus a éradiqué toute forme de magie et les créatures qui étaient avec. Plus de maie, plus de petites et grandes bestioles, la nature a pris un coup. Les arbres se sont rabougris, les campagnes désertées car devenue inhabitables. Seuls quelques irréductibles y sont restés, mais obligés de migrer vers les grandes villes, comme Priam qui est à la capitale depuis peu. Les jeunes doivent connaître les grands événements et par le biais des pensées de cet homme, nous savons ce qui s'est produit pour que l'humanité en arrive à ce stade. Pas besoin de grandes lignes pour comprendre que la magie est partie depuis longtemps, que les bonnes comme les moins bonnes créatures sont toutes des espèces disparues et que par conséquent, le monde est devenu triste à souhait et aseptisé de partout. Les fleurs n'ont plus de parfum, l'oxygène est fabriqué, les gens ne se parlent pas (comme la plupart du temps maintenant, mais passons). Et puis ce jour, Priam rentre chez lui et oublie qu'il doit garder son neveu. En arrivant, c'est un cadeau gigantesque qui l'attend, en plus de ce petit bout de 4 ans qui cour partout. Sa soeur pense lui faire plaisir en lui offrant un sylve-dôme. Disons un aquarium fermé totalement capable de se gérer seule, une véritable forêt miniature, un écosystème parfait qui devrait lui redonner le sourire. Ce qui est le cas, jusqu'à ce que le petit bout qui s'appelle Léo le fasse tomber...

Cela fait 40 ans que la vie des humains a totalement changé. Si Priam ne l'a jamais connu, il en a entendu parlé, a vécu dans des coins reculé où la végétation était parfaite, jusqu'à ce que la nature se retire, manque de profit, d'aide de petites mains pour la faire grandir. Ce sylve-dôme qui se retrouve au sol va faire du mal à Priam dans le sens où l'émerveillement fait place à la colère. Comment son neveu a pu le faire tomber ? Quelque chose s'est cassé et il a peur que cette magnifique objet ne se fane. Si ce n'était que cela, Priam n'aurait aucun soucis à se faire, mais avec Léo, ils vont vivre une aventure hors du commun, incroyable et les amener à un point qu'ils n'auraient jamais cru : le don de soi. le récit est court, c'est une novella, il ne faut pas l'oublier, mais elle est terriblement prenante. Nous avons le contraste entre le monde dans lequel vit Priam et celui dans lequel il adorerait vivre. Deux états bien distincts qui ne peuvent pas être comparable. La magie est dans son corps, dans sa tête, même s'il ne peut pas l'utiliser. Il a vécu avec les histoires de sa famille, de ses proches, il veut la partager, mais comment faire lorsque les jeunes de maintenant n'en ont jamais entendu parler ? Et puis il faut être honnête, si Priam est un être dépressif dans son monde, ce qu'il va vivre va lui faire prendre conscience qu'il n'est pas à sa place entre ses murs. Un rêve éveillé ou un cauchemar, cela dépend de comment il se situe dans le récit. Ce personnage évolue et lorsqu'il ôte ses oeillères, il comprend plus de choses qu'avant. Comme avec son neveu qui a 4 ans, qui fait des bêtises et qu'il est conditionné par sa mère pour certains faits, mais en l'embarquant dans son histoire, cela peut changer.

Je me suis attachée très vite à Léonard qui doit avoir une bonne bouille. Il a beau être petit, les réactions qu'il a sont normales, il a beaucoup de courage et par-dessus tout j'ai ressenti l'attachement qu'il a pour son oncle, même s'il est toujours triste. Il a de très bons yeux et c'est un peu grâce à lui que leur vie va basculer. Priam, nous le suivons du début à la fin et lorsque je parlais de son évolution, nous ne pouvons que la voir évoluer dans le bon sens. Lui qui ne s'occupait de personne, ne s'approchait de personne se voit prêt à donner sa vie à plusieurs reprises pour protéger les siens. Ce que je trouve juste dommage, c'est d'avoir des personnages comme la voisine du dessous, madame Painsec avec trop peu de détails. Même Moustache aurait pu être un peu plus développé (mais nous ne serions plus dans une novella). Qu'importe, un peu plus j'aurai adoré, oui, j'aurai adoré en avoir plus, c'est un thème, une histoire qui aurait pu avoir plus de pages que je n'aurai pas dis non, au contraire. L'univers crée est intéressant entre le sylve-dôme et le monde dans lequel Priam vit. C'est deux endroits qui pourraient vivre en harmonie, si cela était possible. peut-être plus tard, qui sait ? La plume est délicieuse, tendre par moment, incisive à d'autres, tranchantes telles des griffes par endroit. le livre se termine trop vite et je suis restée un peu sur ma faim, même si l'espoir est enfin à vue.

Concernant les créatures magiques, cela reste assez soft, dans le sens où nous en rencontrons très peu. Pas ou peu de fioritures, nous ne voyons que celles qui sont là, présentes pour ce onde crée de toutes pièces. Nous ne pouvons qu'imaginer tout ce qu'il peut exister ailleurs et cela fait à la fois rêver et cauchemarder. Mais il faut un équilibre et Erine nous explique parfaitement bien comment cela peut se produire. Magie, combats, recherches de solutions, quêtes d'un objet précieux, connaissance et apprentissage. Chacun de ces termes est présent et même plus encore. Nous avons les liens de la famille bien mis en avant. La découverte, l'émerveillement et le coeur qui bat un peu trop fort : de passion, de découverte, de peur, d'appréhension, de tristesse aussi. Les émotions sont fortes, condensées et suivent les mouvements des personnages. Passés la découverte et l'émerveillement, Priam va devoir faire face à bon nombre d'épreuves. Ce qu'il a toujours voulu est à portée de main, mais comment faire pour l'obtenir ? Il va devoir se battre, trouver des solutions et chercher de l'aide, et pas uniquement que pour lui. Moustache est un personnage adorable qui m'a fait mal au coeur avec ce qu'il va vivre. Une adorable créature que tout le monde aimerait avoir à consoler, à cajoler et à lui apprendre toutes sortes de bêtises également. Un petit gout de l'histoire sans fin qui me remet dans mon adolescence avec certains passages très courts.

Les rencontres entre les personnages apportent beaucoup de choses : du passé, des histoires à raconter, à faire connaitre, leur propre vie, ce qu'ils ont entendu, ce qu'ils pensent véridique. Chacun a un bout de l'histoire et ce puzzle géant apporte autant de questions que de réponses. C'est à l'extérieur de trouver et de comprendre la vérité. C'est à la fois un récit empli de douceur et de "méchanceté", de thèmes sur l'écologie essentiellement et la magie de croire en quelque chose de meilleur. Il n'y a pas que la magie du lapin qui sort du chapeau, ou de celui de sorcières, il y a aussi cette magie de la nature qui nous offre de bons moments sans un écran devant nos yeux nous cachant la beauté de cette même nature. Ici, dans Sylve-dôme nous avons également un peu d'histoire sur les créatures surnaturelles qui ont disparu, se mêlant à celle des humains que nous connaissons. Je ne peux en raconter plus de peur de dévoiler un peu trop l'histoire. Sachez qu'elle est à la fois tendre et intrépide comme ses personnages, que la magie y est présente et que l'auteur est capable de tout, du meilleur comme du pire.

En conclusion, un court récit très intéressant avec une vision du monde et de l'écologie bien amenée. Je ne sais pas si notre futur ressemblera à ces dômes de fraicheur, mais il est clair que la magie se doit de résister d'une manière ou d'une autre. La nature a encore beaucoup de choses à nous offrir, il faut en prendre soin. J'ai adoré suivre l'histoire de Priam et son neveu dans un monde où il serait facile de se perdre, dans le bon sens du terme. Rien ne vaut l'exploration si ce n'est l'émerveillement de lieux dont nous avons trop facilement oublié. Vous ne pouvez pas échapper à la douceur du récit ni aux attaques de ceux qui se fichent de tout sauf d'eux-mêmes. Une belle morale et une fin, qui m'a laissé un peu sur ma faim, quelque peu ouverte qui donne envie d'en avoir encore plus. Je vous souhaite de découvrir cette plume et de plonger aux cotés de Priam et Léo ou Tornado selon l'envie !

http://chroniqueslivresques.eklablog.com/sylve-dome-jessica-motron-a213949505
Lien : http://chroniqueslivresques...
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J'ai eu la chance de pouvoir lire cette novella en avant première, grâce aux Editions L'Alsacienne indépendante que je remercie au passage. Cette lecture peut être intégrée au Pumpkin Autumn Challenge sans aucun souci dans la catégorie « Nom d'une dune » du menu Automne enchanteur ou dans la catégorie « La lunette de Pierre c'est extra quand on veut voir ce qu'on ne voit pas ». Même si j'ai déjà fait des lectures pour ces catégories, je glisse le livre in extremis dans ma pile à lire du challenge, juste pour le plaisir. Ecologie, nature, post-apocalyptique, petit peuple… Il y a beaucoup de thématiques qui se croisent dans ce texte.

Le récit se déroule dans un monde privé de magie. Un virus a éradiqué l'a éradiqué sous toutes ses formes. Dans cet univers triste, Priam déprime. Tout lui semble gris jusqu'à ce que sa soeur lui offre un Sylve-Dôme. C'est alors que son neveu Léonard l'entraîne dans une étrange aventure aussi belle que terrifiante.

Tout d'abord, ce récit se dévore. La plume est à la fois fluide et douce, elle glisse sous nos yeux en une jolie cascade brillante, émaillée de beaux mots, utilisés pour parfaire le phrasé, sans compliquer outre mesure le texte. Pour le lecteur, il y a un réel plaisir à se glisser dans ce monde et à se laisser porter par le récit. Je n'ai pas vu passer les 150 pages du livre, je me suis soudain aperçue que j'étais arrivée à la moitié et, en un clignement d'oeil (ou presque), j'étais déjà à la fin. C'est à mon sens plutôt bon signe de se laisser bercer ainsi et de passer un doux moment hors du temps.

Et pourtant… un léger doute m'a étreinte en début de lecture. Je n'avais pas relu le résumé du livre avant de plonger dans l'oeuvre, et lorsque l'autrice a mentionné un virus de 2020, qui avait été dévastateur et qui avait bouleversé le monde entier, j'ai frémi. Je reconnais fort bien que j'ai tendance à me crisper avec les livres qui exploitent la pandémie sous quelque forme que ce soit. Or, pour mon plus grand bonheur, ici, il n'en est rien! Immédiatement après cela, les explications sont tombées : le virus affectait les créatures magiques puis les sang-mêlés. Soulagement immédiat et quiétude de lecture assurée. Nous sommes bien ici à un carrefour : du post-apocalyptique sans combats débridés et moult mention d'hémoglobine, de la fantasy et de la magie sans basculer dans un univers à la Narnia ou Harry Potter, des aventures sans être de l'héroïc-fantasy. Ce doux panachage tient certainement au format court du livre. Il n'est pas possible en 150 pages de développer comme en 700. Pour autant, le lecteur ne se heurte à aucun sentiment d'incomplétude : l'ensemble fonctionne comme un parfait microcosme avec ce qu'il faut de magie, d'aventures, de surprises, d'émotions et cela m'a enchantée, d'autant que j'ai trouvé beaucoup de douceur dans ce récit aussi. Bien évidemment, si vous êtes adeptes de romans posant les bases d'un univers complexe, avec une vraie cosmogonie, des créatures fabuleuses organisées en société avec leur culture, leur passé, leurs aspirations, vous risquez d'être déçus. Dans cette novella, l'autrice va à l'essentiel, et les choix d'écriture faits le lui permettent. L'univers reste taillé à la manière d'une délicate dentelle: de la finesse, des jours nombreux qui laissent passer l'imagination du lecteur pour combler ce qui ne peut pas être dit à cause du format bref. D'une certaine façon, ce petit roman pourrait presque être une jolie mise en bouche pour un jeune lecteur se demandant si des récits un peu résistants de low fantasy pourraient lui plaire : nous y retrouvons beaucoup de caractéristiques communes, la densité des pages en moins, le plaisir de lire bien présent par contre.

La douceur du récit vient de nombreux éléments : l'amour de la nature que chante sans cesse Priam, l'amour de la culture et de la découverte qui s'incarne avec Mme Painsec, mais aussi avec Priam et Léonard, la délicatesse d'Erine, et aussi et surtout la présence de Moustache. J'ai eu très vite une affection toute particulière pour Moustache. Cette créature dans mon esprit se lie à Falkor, que j'ai toujours adoré dans L'Histoire sans fin de Michael Ende. Ainsi, Sylve-Dôme a en plus eu le bonheur de réactiver mes plaisirs livresques d'enfant en faisant écho à des personnages aimés.

Cette délicatesse du récit se double de savoureux personnages : le petit Léonard est à la fois touchant, désespérant de maladresse, et d'une curiosité et d'un courage finalement très agréables. Il apprend au fil de ses aventures à voir différemment son oncle grognon et cela nourrit leur relation. Priam, quant à lui, se révèle, et devient pleinement lui-même. Il accomplit ici sa propre quête, il apprend sur lui, sur l'essentiel et sur la vie. Madame Painsec est aussi une figure essentielle : cette petite vieille truculente donne une réelle saveur au récit. Elle est tout autant figure d'autorité par ses connaissances que fantasque par sa façon d'être. C'est un doux pilier sur lequel nos héros peuvent s'appuyer et elle nous fait sourire par son dynamisme et ses manières. J'ai beaucoup aimé la dynamique et la complicité qui s'instaurent entre nos héros. Bien entendu, Erine est un personnage clef, même si elle n'occupe pas forcément le devant de la scène en continu. Sa présence est capitale, solaire, mais ténue sans être invisibilisée. C'est un contraste étonnant et en même temps touchant car cela s'explique par son vécu. Dans ce roman, elle advient à elle-même et prend conscience doucement de qui elle est.

Ce court livre nous offre des aventures sympathiques et dépaysantes dans un cadre un peu inédit, tout en reprenant des éléments classiques du monde magique. Tout se teinte de découverte, d'exploration, de combats pour survivre mais aussi pour comprendre, réparer et sauver. L'histoire connaît des temps calmes, des pauses réflexives et des accélérations lors des moments d'urgence, le tout suffisamment bien dosé pour que le lecteur ne s'ennuie jamais et ne se lasse pas non plus d'affrontements répétitifs. Enfin, sous l'apparente désinvolture du récit, sous le côté doux et gentil, nous trouvons – en filigrane- toute une réflexion sur la préservation de la nature, sur l'écologie, sur la société, sur le monde du livre aussi et sur le lien au passé. Je trouve intéressant d'allier les deux de façon aussi délicate car selon l'âge du lecteur, les strates de sens se déploieront plus ou moins, permettant une lecture détente ou une lecture un peu plus sérieuse, mais savoureuse dans tous les cas.

Ainsi, Sylve-Dôme est une courte lecture, douce et délicate, qui nous emporte dans un univers à la fois futuriste, dépaysant et paradoxalement très familier aussi. Cette alliance nous permet de nous glisser facilement dans la peau des personnages et de découvrir avec eux de nouvelles créatures. le temps de quelques heures, nous naviguons dans un entre-deux mondes, entre magie et monde réel. Une lecture que je pourrais conseiller aussi à un public de jeune adolescent.
Lien : https://lesreveriesdisis.com..
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2061, Priam est un professeur d'histoire depressif : en effet il très nostalgique de la période où son environnement était encore peuplé de créatures fantastiques et magique et où le paysage était verdoyant.
Suite à une pandémie il y 40 ans , la moitié de la population mondiale à disparu et avec eux ces créatures surnaturelles. le monde est devenu terne. La flore à disparu laissant aujourd'hui des plaines désertique et une société urbanisé qu'il n'aime pas. La magie qui entretenait cette univers paranormal a disparu de la surface de la Terre et Priam ne se sent plus vraiment à sa place.

Il se voit offrir par sa soeur un sylve dôme, objet reproduisant un écosystème miniature à lui seul et autosuffisant. Alors qu'il garde son neveu turbulant Léonard un peu à contre coeur, celui ci fait tomber le sylve dôme et un nouveau monde va alors s'ouvrir à Priam....

Il s'agit du premier roman de l'auteur, une courte histoire de 180 pages. Mais derrière ces pages se cache un beau potentiel: j'ai trouvé cette idée du sylve dôme géniale ainsi que toute cette uchronie en amont où des être fantastiques cohabitaient depuis la nuit des temps avec l'Homme.
J'aurais aimé que l'autrice développe un peu plus son univers à l'intérieur et à l'extérieur du Sylve Dôme..
Concernant les personnages, je n'ai pas vraiment eu le temps de m'attacher à eux, par manque d'approfondissement ...et pourtant Lenonard et Priam vont vivre des événements qui vont chacun les faire évoluer, et les rapprocher. Priam va voir sa vie bouleversée par une rencontre au coeur du Dôme. Sa voisine Me Painsec et son neveu Cyril sont aussi des personnages qui ont du potentiel, j'ai aimé leur trait de caractère et j'aurais aimé les découvrir un peu plus.
Forcément en 180 pages, l'auteur va à l'essentiel et ne peut pas développé ni son univers ni ses personnages comme on aimerait , mais elle donne un bel avant goût...de ce qui sera peut être un jour(qui sait?) un roman plus dense.

Vous l'aurez compris, ce petit roman m'a fait passé un excellent moment. Il pourra être mis entre les mains des plus jeunes: l'univers du Sylve Dôme les fera rêver sans aucun doute.

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LA COUVERTURE
Oh mon dieu, c'est un coup de coeur ! Elle représente magnifiquement bien le livre. C'est magique, c'est bien le cas de le dire. Un petit coin de Paradis qui s'ouvre devant Liam et Léo, alors qu'en fond on aperçoit une ville futuriste, mais pas très tentante.

LES PERSONNAGES
Priam est désabusé, ce monde, il ne le reconnait pas et ne s'y sent pas à sa place. Sa vie est ancrée dans l'histoire, à ces époques où même si le monde était imparfait, il restait vivant et magique. Cette magie ayant disparu, c'est comme s'il était en mode sans échec, son quotidien est terne, il arbore ce mode de vie ancré dans les écrans et collectionne sa passion pour les récits du passé. Son coeur est comme en veille et cette aventure va le réveiller, l'affection qu'il ne semblait pas ressentir pour son neveu va s'éveiller, tout comme son besoin de protéger le Sylve-Dôme, ce qui va l'amener à s'ouvrir plus au monde.

Léo, quelle tornade ! En même temps, si j'ai bien compris, les enfants grandissent devant des écrans privé de nature et d'imaginaire… ça n'aide pas à se canaliser et pourtant, malgré son hyperactivité, son coeur déborde d'amour et de soif d'apprendre.

Je ne peux pas trop citer les autres personnages sans spoiler une partie de l'histoire snif.

L'HISTOIRE
Situons un peu l'histoire, le futur, notre futur et en même temps un monde différent où la magie a cohabité avec l'homme. Mais cette magie avait aussi un rôle majeure pour le Monde… celui de le faire vivre. Une maladie a décimé l'entièreté de la population magique, les FMB (Fantastic Magical Beings) ou de quiconque ayant du sang magique, ne serait-ce une goutte. Avec leur disparition, la nature a mis peu de temps à décliner, pour disparaitre, ne laissant derrière elle que l'histoire pour la conter. Notre histoire ! J'ai apprécié le petit passage où des faits historiques étaient reliés à des FMB, j'ai trouvé cela bien trouvé et me donne envie que l'auteur exploite cet univers avant la pandémie pour en découvrir plus.

Priam est professeur, il a fini par quitter sa Vendée natale, le coeur lourd, pour rejoindre une grande ville et enseigner à des adolescents qui n'ont absolument rien à faire de cette matière qui leur parait rébarbatif à souhait où le présent semble avoir plus de poids que le futur ou encore le passé. Malgré sa dépression suite à la disparition de cette nature chère à son coeur, ce dernier se plie en 4 pour tenter de trouver un moyen de les intéresser.

Un soir, sa soeur ayant comprit son mal-être, lui fait un cadeau merveilleux, un Sylve-Dôme, miracle de la science, des microcosmes de nature auto-suffisants sont conservés dans de grande bulles de verre que l'on peut disposer dans son salon. J'admets que cela doit être magnifique.

Rien n'aurait pu lui faire plus plaisir, mais malheureusement, avec ce merveilleux cadeau, sa soeur lui laisse aussi Léo dit la tornade pour la soirée. le petit garçon de 4 ans et son oncle vont embarquer pour une aventure magique, féérique et dangereuse.

Je m'arrête là ne voulant pas gâcher certaines surprises.

C'est une histoire, une novella de science fantasy, j'apprends de nouveaux termes en ce moment et surtout de nouveaux genres. Enfin, c'est donc de la science-fiction fantastique et uchronique. Sylve-Dôme est une perle de douceur dans un écrin de verre. Certes il y de l'action, pas mal même, mais aussi de la romance, de l'amour familiale et même un sacré message écologique.

Pour conclure, je dirais que l'Alsacienne Indépendant à encore déniché un auteur de talent.
Lien : https://lillyunlivre.home.bl..
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Grâce à la Masse critique Babelio du mois de mars, j'ai fait une double découverte : celle du roman Sylve-Dôme de Jessica Motron mais aussi la maison d'Edition l'Alsacienne Indépendante. Je tiens sincèrement à vous remercier pour l'envoi du livre qui est un réel coup de coeur.

L'histoire se déroule en France et plus précisément à Paris, en 2061. le monde que nous connaissons actuellement n'existe plus. Frappé de plein fouet par un virus dévastateur, de nombreux êtres vivants sont morts et les survivants n'ont d'autre choix que de se réfugier dans des grandes villes pour trouver de l'oxygène et survivre.

Priam, un professeur d'histoire trentenaire a dû se conformer à cette vie qu'il déteste. Mais comment enseigner sa discipline dans une société qui ne veut plus entendre parler des catastrophes du passé ? Il ne supporte plus la routine insipide de sa vie entre le métro et son appartement. Ce monde gris, sans végétation le déprime.

Voyant sa détresse, sa soeur décide de lui offrir une mini forêt sous cloche appelée sylve-dôme. Priam est subjugué par tant de beauté, mais la présence de Léonard, son neveu de quatre ans, va mettre en danger le petit écosystème…

Fée, dragon et gobelin font alors leur apparition et la vie de Priam s'en trouve être totalement bouleversée.

Entre tendresse et rebondissement, le lecteur s'attache aux personnages et est entrainé dans une aventure pleine de rebondissements. L'écriture est fluide, l'histoire assez courte est bien tournée et la couverture du roman est vraiment sublime. C'est une très belle découverte pour moi. Peut-être que Jessica Motron nous proposera une suite pour prolonger le plaisir. En tout cas, je conseille vivement ce livre.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Priam se sentit dévasté. Son monde merveilleux était devenu en un instant aussi inhospitalier que la ligne 21 du métro aux heures de pointe. Erine s'adressa à son compagnon volant, reprit la tête et glissa à travers les feuilles. Ils partirent tous vers l'extrême opposé du dôme. Priam regarda une dernière fois ce milieu forestier avant de devoir retourner dans la banalité de son petit appartement, le cœur lourd. Ils survolèrent le saule pleureur et le jeune homme eut la joie de constater que le cratère s'était quelque peu rempli depuis leur passage. Bientôt, la chevelure de l'arbre tremperait de nouveau ses pointes dans ce réservoir aqueux.
Imitant Erine, Moustache rabattit ses ailes immaculées et piqua dans les fourrés. Son corps ondulait comme si son ossature était inexistante. L’atterrissage se fit en douceur, avec l'habileté et la distinction d'un félin.
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Devant l'image déplaisante s'imposant à lui, le jeune trentenaire fit face à un constat navrant : il était tout à fait possible de décrire la société actuelle en dépeignant l'intérieur d'une rame. Seulement des nuances de gris pour tout horizon, entrecoupées de cadres diaprés éructant des publicités souvent criardes. Des individus proches dans l'espace, mais à des années-lumière d'une relation cordiale. Le bruit des machines couvrant la placidité d'une voix ou encore l'atmosphère âpre et irrespirable chargée de l'odeur nauséabonde des rebuts de la métropole.
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