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EAN : 9782843735028
Le livre d'histoire (01/12/2004)
2.5/5   2 notes
Résumé :
Document d'un intérêt exceptionnel, l'ouvrage de Pierre Mouchel-Vivet consacré à son pays, Valognes et les environs, ainsi qu'à ses ascendants, apparaît d'une part comme une œuvre prenante (la passion de l'auteur est communicative), d'autre part comme un véritable texte de référence sur l'histoire de cette région.
Mêlant avec talent les anecdotes savoureuses, les moments historiques poignants et l'évocation de périodes décisives dans le destin de la cité, (la... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Sage comme je suis, c'est dans mon soulier qu'au petit matin de Noël, j'ai trouvé ce livre, déposé là, comme par magie, sous un joli sapin clignotant de mille petites ampoules multicolores.
C'est la magie de Noël !
Bon comme il est, le père Noël avait cassé sa tirelire pour débourser le prix un peu exorbitant de l'ouvrage en question.
C'est la dure réalité du commerce !
Mais, pour le coup, le père Noël se serait-il fait posséder ?
La quatrième de couverture ne serait-elle pas un peu présomptueuse, un peu vantarde et mensongère ? ...
Comme pour Pierre Mouchel-Vivet, Valognes est le "pays" qui m'a donné le jour.
Mon grand-père y était pâtissier dans un commerce que tenait ma grand-mère, rue des Religieuses.
Et ce même grand-père, par passion du 7ème art, avait ouvert à Valognes, entre la mairie et le tribunal, une salle de cinéma, le "Trianon" dont mes parents reprirent plus tard la gestion.
C'est dire, si depuis longtemps, je me promettais de savourer, comme je l'avais fait de celui de Guillaume Lecadet, le livre de Pierre Mouchel-Vivet.
Mais, malheureusement, même si le livre n'est pas désagréable à lire, il n'aura procuré au lecteur que je suis que déception et ennui.
On ne peut pas dire que l'ouvrage soit mauvais, il serait plus exact de dire qu'il s'avère être presque vide !
L'auteur y raconte sa vie comme à perdre haleine, sans reprendre son souffle, sans regarder autour de lui.
Il nous offre un récit avec un décor minimaliste.
Il ne semble pas vouloir s'embarrasser de descriptions.
Et la silhouette du vieux Valognes, celle d'avant guerre, celle d'avant les bombardements, reste très floue, voire invisible.
Et, les seuls personnages présentés avec un peu d'épaisseur, à de rares exceptions près, sont les figures familiales ou amies.
Le rendez-vous avec le le vieux valognais que je suis est donc manqué !
Et, de fait, "Valognes le pays qui m'a donné le jour" n'est pas, comme indiqué sur la couverture, une petite chronique du Cotentin, mais bel et bien une chronique familiale, le roman, plein d'atmosphère, qu'un homme, parvenu à l'automne de sa vie, veut laisser à ses descendants.
Il flotte donc autour de cet ouvrage comme un malentendu, comme un petit parfum de tromperie que son prix excessif de 51 euros ne vient pas dissiper ...



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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Chef-lieu d’un canton du département de la Manche (arrondissement de Cherbourg) qui comprend aussi les communes de Brix, Huberville, Lieusaint, Montaigu-la-Brisette, Saint-Joseph, Sauxemesnil, Tamerville et Yvetot-Bocage, la ville de Valognes, capitale du Clos du Cotentin, a reçu en 1999, comme Bricquebec, Saint-Sauveur-le-Vicomte (et d’autres lieux en France) le label Pays d’art et d’histoire.
La cité, à l’origine un village gaulois nommé Alauna, puis une colonie gallo-romaine, pour appartenir ensuite de façon intermittente à la couronne d’Angleterre, fut écrasée sous les bombes en 1944.
Néanmoins son patrimoine architectural fut partiellement préservé : les ruines des thermes galloromains, la Parcheminerie, aujourd’hui Maison du Tourisme, et le Grand quartier (XVe siècle), l’hôtel de Grandval-Caligny et l’abbaye Notre-Dame de la Protection qui est l’hôpital actuel (XVIIe), l’hôtel de Beaumont (XVIIIe,) et la collégiale Saint-Malo très touchée en 1944.
C’est l’histoire de cette localité, à travers le destin d’une famille du Cotentin, qui est retracée ici ...
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Document d'un intérêt exceptionnel, l'ouvrage de Pierre Mouchel-Vivet consacré à son pays, Valognes et les environs, ainsi qu'à ses ascendants, apparaît d'une part comme une œuvre prenante (la passion de l'auteur est communicative), d'autre part comme un véritable texte de référence sur l'histoire de cette région.
Mêlant avec talent les anecdotes savoureuses, les moments historiques poignants et l'évocation de périodes décisives dans le destin de la cité, (la seconde moitié du XIXe siècle, les années 30, la Résistance et la Libération), l'auteur maintient l'intérêt du lecteur au gré d'une narration inspirée. Son attachement à sa ville natale, ancienne « grande cité administrative, judiciaire et religieuse », ainsi qu'à sa famille à qui il dédie le livre, ne lui faisant pas négliger pour autant l'histoire du Cotentin dans son ensemble.
Aussi relate-t-il d'entrée les grands travaux (voies de communication, assainissement et défrichement) qui « allaient s'étaler sur plus d'un siècle » et modifier considérablement non seulement le destin de la région mais aussi celui de ses ancêtres « au Siècle des lumières ».
Puis viennent la naissance et le développement des Établissements Bretel (à partir de 1871), l'urbanisation réelle de Valognes (vers 1930), avant ce qui constitue le sujet essentiel de son œuvre : la Deuxième Guerre mondiale, dans toutes ses incidences sur la vie de la cité et sur celle de ses proches. Le déroulement des faits, vus et vécus par l'enfant et l'adolescent qu'était alors l'auteur, dans leur diversité et leur foisonnement, est passionnant de bout en bout.
Et que de photos inoubliables ! Outre le superbe album de famille, on retrouvera la maison Bretel, la villa de Quinéville, les otages du train le 1er mai 1942, le clocher de l'église coupé en deux, la mairie incendiée et la liesse populaire du 8 mai 1945.
C'est Valognes année zéro ...
(Micberth)
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Va-et-vient permanent entre le destin de Valognes et celui de sa propre famille, le récit de Pierre Mouchel-Vivet commence, au XVIIIe siècle, avec l’assainissement du marais, dont va bénéficier François Enquebecq, et le défrichement de la forêt de Brix, qui va profiter à Jean-François Mouchel, ses aïeux maternels et paternels.
Cette chronique familiale, qui est aussi une évocation historique et économique de la cité – XVIIIe, XIXe, XXe siècles et Première Guerre mondiale, nous montre surtout Valognes dans les moments décisifs de son histoire récente, avec les transformations de la localité dans les années 30 (tout-à-l’égout, gaz de ville, central téléphonique) servies par un contexte social et politique harmonieux, avant la Deuxième Guerre mondiale et l’exode, l’occupation de Valognes, « mon Cotentin natal envahi par une armée étrangère » et des réalités prises sur le vif : Vichy et la ligne de démarcation, l’incendie de l’usine Bretel (août 1942) et le STO, « grand pourvoyeur de maquis » dans la région, la Résistance (attentats contre les voies ferrées) et le débarquement, les terribles bombardements (le clocher « de notre vieille église Saint-Malo » fendu en deux...) et la fuite vers Morville, le premier parachutiste américain et la Libération, l’étendue des destructions, puis la lente renaissance qui s’amorce ...
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Mon récit s'achève donc en 1950.
Dans cette saga, j'ai voulu raconter, à travers la vie quotidienne d'une famille comme on en rencontre beaucoup, les vicissitudes de la transition parfois douloureuse qu'est le passage d'une société traditionnelle et conservatrice vers une nouvelle organisation sociale et culturelle ...
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Ce livre, doté de nombreuses illustrations, est publié dans la collection "Des faits et des hommes" dirigée par M.-G. Micberth. « Initialement, j’ai voulu « offrir » des ancêtres à mes enfants, à mes petits enfants, à tous ceux et celles qui en seraient issus, écrit l’auteur dans son introduction. Mais la quête généalogique m’est apparue très vite insuffisante.
Ce qui avait été à la source même de l’entreprise en est devenu un aspect parmi d’autres, l’essentiel étant le témoignage de la vie au quotidien dans une petite ville de Normandie au cours d’un demi-siècle marqué par une mutation énorme de la société.
J’ai le sentiment d’avoir vécu à une époque charnière dans la mesure où il n’y avait à peu près rien de commun entre la vie de mes enfants et celle de mes parents.
Dans cette perspective, mes propres parents appartenaient donc à cette génération, passée sans trop s’en rendre compte, d’une civilisation «immémoriale» à celle, radicalement différente, que nous voyons prendre forme aujourd’hui, moins d’un siècle plus tard, dans le concept de « mondialisation » ...
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