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sur 525 notes

Calcutta 1919. Après trois années passées dans les tranchées et veuf depuis peu, le capitaine de police Sam Wyndham est muté aux Indes dans les colonies de sa Royal Majesté.

A peine arrivé, dans la touffeur de la grande ville grouillante ,Il est chargé d' enquêter sur le meutre d' un haut fonctionnaire Britannique. Mais que pouvait bien faire le sieur MacAuley dans cette impasse obscure derrière un sordide bordel ?

Assisté de Banerjee, un indien plus british qu' un british,diplôme de Cambridge oblige, et de l' inspecteur Didby, borné et raciste comme un vrai bon flic à l' ancienne, Wyndham avance dans une enquête qui devient de plus en plus opaque et politique.
Que faire de Sen, ce coupable trop idéal qu'on lui présente sur un plateau, un independantiste adepte depuis peu des théories non-violentes de Mohandas K Gandhi.

Dépêche toi Sam, l'empire britannique vacille, il a besoin de fonctionnaires zélés pour maintenir l' ordre dans ce pays de 300 millions d' habitants soumis aux lois de 150 000 britanniques.
Une écriture sensible et colorée qui, dès les premières pages, entraîne le lecteur en Asie au début du siècle dernier. Ambiance moite et coloniale formidablement bien rendue, description franche d' un monde d'expatriés arrogants dont seuls quelques témoins éclairés aperçoivent les prémices de ce qui est déjà " le début de la fin".

Une intrigue classique certes, un suspect trop parfait pour masquer un monde corrompu en déliquescence, mais les lois scélérates de Rowlatt qui permettent d' emprisonner de manière arbitraire et de juger d' éventuels agitateurs et le massacre d' Amritsar du 13 avril 1919 créent un contexte géopolitique puissant et original.

Si l' on rajoute un inspecteur opiniâtre et sympathique luttant contre un trauma militaire et contre une addiction à la morphine, Abir Mukherjee tient sous sa plume un épatant héros récurrent en devenir.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Voilà bien un titre accrocheur, vendeur mais totalement inapproprié ! Si vous vous attendez à un roman policier historique qui tourne autour d'une attaque de train sanglante, vous serez déçus !!

L'auteur est d'origine indienne et passionné de romans policiers. Celui-ci est son premier roman. Il a décidé de le situer à Calcutta à la fin de la Première Guerre mondiale.

Calcutta, capitale anglaise des Indes jusqu'en 1912 est un haut lieu de l'industrie textile. Depuis la répression sanglante de la révolte des cipayes puis du massacre d'Amristar en avril, les esprits indiens s'échauffent et cherchent à gagner leur indépendance. La violence et la corruption sont omniprésentes.

Le personnage principal est un policier anglais Wyndham, rescapé de la Grande Guerre qui vient s'installer à Calcutta car plus rien ne le retient en Angleterre. Il va souffrir de la chaleur, de l'humidité ambiante, de la haine sous-jacente, du silence et mensonges des dirigeants anglais en place. Il commence son travail d'enquêteur sur l'assassinat d'un haut fonctionnaire anglais.

Avec parfois quelques maladresses et quelques raccourcis dans l'enquête, l'auteur nous immerge dans Calcutta, ses bas-fonds, ses palais, ses miasmes et ses violences ! le roman n'est pas dénué d'humour ou du moins d'ironie, de la part de Wyndham qui n'est pas aveuglé par un sentiment de domination à l'égard des autochtones.

La localisation de ce polar est pour beaucoup dans l'impression que nous en avons bien qu'il soit mené de façon classique british, ce qui n'est pas pour me déplaire. Je vais me faire un plaisir de lire les suivants, Abir Mukherjee ayant beaucoup d'aisance à décrire les indiens et les anglais dans leur particularités.

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"Gorge Profonde" aurait pu devenir le surnom du capitaine Sam Wyndham tant on va essayer de lui faire avaler des couleuvres, dont la plus grosse qui soit : les Anglais sont là pour civiliser les Indiens et sans nous, ils n'arriveraient à rien, nous sommes équitables et nos lois sont justes…

Les lois anglaises sont justes pour les Anglais, les Blancs, mais jamais pour les indigènes, les Indiens, habitants de leur propre pays mais qui ont les Anglais, ces espèces de belles-mères qui s'incrustent chez eux.

En fait, je serais tentée de dire que la résolution du crime du haut fonctionnaire MacAuley est accessoire tant elle ne sert qu'à nous démontrer l'iniquité de la colonisation : lois Rowlatt de 1919 autorisant les arrestations arbitraires au moindre soupçon d'insubordination (et détention durant 2 ans sans justificatifs). Arrestations d'Indiens par des Anglais, bien entendu.

Plusieurs personnages prendront la parole, dont des Indiens, une métis, un négociant en textiles afin de nous expliquer l'inégalité du système. Les Anglais ont toujours eu une haute opinion d'eux-mêmes, se croient garant d'une morale élevée et que leurs lois sont justes, équitables, correctes.

Mais il n'en est rien, à force de se croire supérieur, l'Anglais écrase les autres, les indigènes, estime qu'ils ne doivent pas devenir trop intelligents, que ça pourrait leur faire mal au cerveau et que l'indépendance ne doit pas arriver, ces pauvres indigènes n'étant pas capables de s'en sortir sans les Anglais…

La plume de l'auteur manie avec brio l'humour et le cynisme, l'encre est teintée d'ironie douce-amère et c'est un véritable plaisir de découvrir ce roman policier qui ne ressemble à aucun autre. Les personnages sont bien travaillés, impossible de les confondre entre eux et personne n'est tout à fait blanc ou noir.

Apprêtez-vous à avaler des couleuvres vous aussi car l'auteur ne fige aucun de ses personnages et ce que les autres disent d'eux peuvent être vrai ou faux, ou pas tout à fait vrai…

L'atmosphère lourde et poisseuse de Calcutta est bien rendue aussi et pour peu, on aurait envie de démarrer un ventilateur, même si dehors il fait des températures négatives et que la neige tombe. La ville de Calcutta est un personnage à part entière, elle aussi.

Un excellent roman policier, un vrai roman noir qui nous parle de contextes sociaux, des castes de l'Inde, de la colonisation, de révolution, de terroristes qui voudraient se libérer du joug anglais, d'Anglais qui ont du mal à s'adapter au climat et un pays au bord de l'implosion.

Un roman noir où les deux enquêtes servent à mettre sur la table les problèmes des colonisés, leurs revendications, leurs attentes, leurs souffrances et à dénoncer la main de fer dans laquelle les colonisateurs anglais tiennent les autochtones.

L'auteur nous parle aussi de ce pays (l'Inde) qui peut transformer un homme ordinaire en raciste ordinaire et lui mettre dans la tête l'idée que la suprématie raciale existe bel et bien.

C'est pernicieux et notre capitaine Sam Wyndham va avoir fort à faire pour ne pas devenir comme ses pairs. J'ai bien envie de lire la suite pour savoir comment il va évoluer.

Une belle découverte, une fois de plus !

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Un livre épatant avec un titre pour le moins maladroit .Le titre anglais est À rising man et le sujet du livre est bien plus qu'une attaque de train postal
L'histoire se passe en 1919.Le capitaine Wyndham, ancien de Scotland Yard, débarque à Calcutta pour résoudre une affaire bien troublante dans cette Inde coloniale de l'après guerre
Un haut fonctionnaire passe de vie à trépas de façon spectaculaire
Grand branle-bas dans Calcutta
Notre capitaine regarde tout cela avec un flegme tout britannique mais aussi avec une certaine naïveté et surtout une bonne dose d'humour.
Il est aidé par un officier indien, Banerjee, qui va lui faire découvrir les subtilités de son pays mais aussi le désir d' un peuple de s'émanciper d'une tutelle coloniale qui se veut civilisatrice et devient surtout pesante
Tout cela est très tonique et plein de surprises
Pour les fans de romans policiers, il y a une vraie originalité qui mêle le contexte historique et le contexte géographique.
Vous l'aurez compris : le personnage principal, si j'ose dire, c'est l'Inde, vue de manière distanciée et amusante par un enquêteur très british mais pas si coincé qu'il n'y paraît
Je crois qu'une suite est prévue.Je suis partant pour un autre voyage en Inde
Un très bon livre pour se détendre et s'évader en souriant vers des contrées mal connues
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"… Regardez n'importe quel atlas d'une école primaire indienne. La Grande-Bretagne et l'Inde sont à côté l'une de l'autre et chacune occupe toute une page. Nous ne leur indiquons même pas d'échelle, de peur que les petits enfants bruns se rendent compte de la taille minuscule de la Grande-Bretagne comparée à l'Inde !"

Calcutta, mercredi 9 avril 1919. Un ancien de Scotland Yard, le capitaine Sam Wyndham, à peine arrivé de Londres, se trouve devoir enquêter sur un meurtre assez abominable commis à Black Town, dont la victime n'est autre qu'un collaborateur du vice-gouverneur.
Un "sahib". Ce qu'il en reste n'est pas beau à voir, mais "au moins, il est bien habillé", remarque Sam.

L'affaire est très sensible, et suivie de très très près par le ban et l'arrière-ban du British Raj présents à Calcutta. Sam Wyndham va devoir composer avec ce poids sur les épaules, mais aussi avec une société coloniale dont il ne connaît pas les codes et surtout… surtout avec les traumatismes de la Grande Guerre et la perte de sa femme, emportée par la grippe espagnole, des images qui le hantent nuit après nuit.

C'est donc un enquêteur fragile et abîmé que nous suivons dans les rues de Calcutta.
Un cabossé des tranchées.
Et il est sympa, en plus.
Il a de l'humour.
Il est concerné par ce qui se passe autour de lui.

Il se pose des questions, il donne son avis sur cet immense pays sous la botte du British Raj depuis une soixantaine d'années.
À mon sens un peu trop, même, pour un gars qui est venu volontairement grossir les rangs de ces expatriés britanniques dont il pense tant de mal. Là, il y perd un peu en crédibilité.

Cependant, le contexte historique est bien posé, quand il n'est pas vu qu'à travers les interrogations (euh, naïves ?) du narrateur. Y prennent place les conséquences du Rowlatt Act du 18 mars 1919, et le tristement célèbre "massacre d'Amritsar" du 13 avril 1919 dont la nouvelle atteint Calcutta quelques heures plus tard. Toute la description de la ville à ce moment-là, la façon qu'ont les Indiens et les Britanniques de réagir, les nouvelles qui parviennent des autres régions, c'est une partie du livre que j'ai trouvée très intéressante et bien menée, indépendamment de l'enquête qui suivait son cours.

Laquelle enquête reste longtemps paresseuse, à croire que nous sommes tous assommés par le cagnard de Calcutta, et prend quelques fausses accélérations pour nous égarer avant le sprint final… Mais j'ai apprécié cette lecture, et trouvé que le duo formé par Sam Wyndham et Satyendra Banerjee, son sergent, fonctionnait bien.

C'est le premier volume d'une série de quatre pour le moment, dont deux traduits en français, disons qu'il fallait faire connaissance.
J'aurai plaisir à les retrouver dans leurs prochaines enquêtes.

PS : Et l'attaque du Calcutta-Darjeeling, alors ? Pas de pif paf pouf, les bandits qui arrêtent la locomotive lancée à pleine puissance et tout ?
Pas vraiment, encore un effet de titre qui tombe à côté de la plaque… Quand il se met à y avoir vraiment de l'action, le train n'y est pour rien !
Je préfère du coup le titre original, A Rising Man ; l'éditeur aura trouvé sa traduction littérale pas assez accrocheuse pour un roman policier. Un casse-tête, je veux bien le croire.
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Imaginez Hastings promu. Britannique jusque dans son ressentiment envers l'Empire, tombant facilement sous le charme des demoiselles effrontées, il se lance avec bonne volonté sur des pistes trop balisées pour être honnêtes. S'il finit par découvrir la vérité, c'est que, débarrassé du petit Belge à moustache qui lui rabotait les neurones à grand renfort de piques assassines, il a gardé de son ancien mentor l'essentiel : l'art d'assembler des faits anodins pour confondre le coupable - et cela, malgré son addiction à la morphine (l'auteur ne manquant pas d'adjoindre à son hommage holmesien l'évocation des guerres de l'opium entre la Chine et l'empire britannique, grâce auxquelles la reine Victoria peut être considérée comme la pire trafiquante de tous les temps) et l'importance de s'adjoindre un souffre-douleur. Lequel lui est supérieur en tout (y compris sur le plan financier) mais que sa couleur de peau contraint à l'humilité.
On trouvera donc dans ce délicieux ethno-polar tout ce qu'on est raisonnablement en droit d'attendre d'un tel ouvrage : de l'action, une enquête ponctuée de rebondissements, de la romance, et une analyse des relations compliquées entre l'Inde et l'Angleterre. Mais l'intérêt majeur est bien entendu dans son supplément d'âme, à savoir cet humour pince-sans-rire que le monde entier envie à Albion au point d'en oublier sa perfidie.
« ENTRÉE INTERDITE AUX CHIENS ET AUX INDIENS
Banerjee remarque ma désapprobation.
« Ne vous inquiétez pas, monsieur, dit-il. Nous savons où est notre place. En outre, les Britanniques ont réalisé en un siècle et demi des choses que notre civilisation n'a pas atteintes en plus de quatre mille ans.
– Absolument », renchérit Digby.
Je demande des exemples. 
Banerjee a un mince sourire. « Eh bien, nous n'avons jamais réussi à apprendre à lire aux chiens.  »
Il faut dire que l'auteur de ce roman s'appelle Abir Mukherjee. Il n'y a pas que le capitaine Hastings qui prenne sa revanche.
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Quitter l'Angleterre pour l'Inde, voilà un gros changement de vie.
L'histoire se déroule en 1919 et le capitaine Wyndham, qui travaillait pour Scotland Yard, a survécu à la guerre mais il a perdu tous ses proches : ses parents, ses amis et même sa jeune épouse, décédée de la grippe espagnole.
Il accepte donc un poste en Inde, histoire de prendre un nouveau départ.
Mais l'époque est rude, les relations entre les indiens et les anglais ne sont pas bonnes du tout, et les conditions de vie sont loin d'être idéales, entre la chaleur infernale, l'humidité qui est au maximum, la nourriture trop épicée, les tensions politiques et sociales...
Un haut fonctionnaire va être assassiné et ce sera le point de départ d'une enquête complexe.
J'ai beaucoup aimé les descriptions de l'Inde de l'époque, des rues, des villas, des quartiers malfamés, des relations plus que tendues entre les anglais et les indiens, mais l'enquête en elle-même est un peu longue, on tourne un peu en rond.
C'était toutefois une lecture dépaysante, à défaut d'être vraiment palpitante.
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Un polar indien mais pas que, un roman historique sur les années précédent la lutte d'indépendance de l'Inde, avec la mise en place du du Rowlatt act qui permet à l'occupant, en l'occurrence l'Angleterre, de mettre le pays sous un système de mesures d'urgences avec des arrestations aléatoires des procès sans avocats, jusqu' aux condamnations sans réelles preuves.
Cette ambiance délétère est le fil rouge de ce polar, avec en toile de fond la montée des indépendantistes et des révolutionnaires.
C'est dans ce chaos que l'ancien inspecteur de Scotland Yard prend ses nouvelles fonctions pour résoudre le crime d' un sahib avec , à ses côtés un habitué des lieux et un sergent fraîchement recruté.
bien construit, et foisonnant de références historiques, ce récit se laisse lire et on attend le second tome pour encore plus d'aventure.
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Rescapé des tranchées, le capitaine Wyndham débarque dans la police de Calcutta. Y a-t-il un lien ente l'assassinat d'un haut responsable et l'attaque d'un train où rien ne semble avoir été dérobé?

Abir Mukherjee nous peint une image complexe et réaliste du Bengale, les sahib anglais au pouvoir et à la tête du commerce, les indiens soumis, les méchants militaires, Annie, la jolie secrétaire au sang mêlé, les indépendantistes gentils parce que non violents et les autres.

Une histoire sans doute bien étoffée, rien à reprocher à l'écriture, de bonnes réparties, mais ce n'est pas trop mon genre et je n'ai pas accroché.
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Quand Sam Wyndham arrive à Calcutta en 1919, c'est un homme brisé dans sa chair par la guerre et dans son être, après la mort de sa femme. Officier de Scotland Yard, il a choisi ce poste en Inde, le joyau de l'Empire britannique, pour lui permettre de se reconstruire. A peine arrivé, il est saisi par son supérieur Taggart pour élucider le meurtre de Mc Cauley, le bras droit du vice-gouverneur, retrouvé égorgé un message de revendication de nationalistes indiens enfoncé dans la bouche - près d'un bordel dans un quartier mal famé. Dans son enquête il sera épaulé par Digby, un vieux de la vieille, que son mauvais caractère a privé d'une promotion et du sergent Banerjee, jeune indien brillant, diplômé de Cambridge. Mc Cauley était écossais, originaire de Dundee, à Calcutta depuis plus de vingt ans, tout comme James Buchan, écossais également avec qui il était en affaires...L'affaire se complexifie quand le service des renseignements s'approprie l'affaire après l'attaque de train Calcutta-Darjeeling qui devait emmener le vice-gouverneur avant la mousson qui rend la vie à Calcutta insupportable.

Abir Mukherjee, s'est lancé dans l'écriture et offre avec cette première enquête (trois autres sont déjà publiées au Royaume-Uni) une plongée dans l'Inde coloniale, post première guerre mondiale où l'on suit un jeune inspecteur, opiomane et morphinomane, qui doit s'intégrer dans une société réduite mais puissante politiquement celle des expatriés britanniques qui ont noyauté les relations d'affaires et contrôlent les milieux politiques du pays. A ses côtés l'excellent et très discret sergent Banerjee, intelligent cultivé toujours en retrait car il sait les codes qui régissent les rapports sociaux. L'affaire du Calcutta darjeeling est une plongée très documentée et intelligente dans laquelle Abir Mukherjee décrypte les travers des deux communautés, évoque les rivalités des institutions britanniques entre elles et permet d'en connaître un peu plus sur les conditions des Indiens et métis, face à la morgue, le racisme et la superbe impériale.
Une première enquête dans les milieux d'affaires britanniques et dans les milieux des indépendantistes qui luttent pour le départ des coloniaux impérialistes qui m'a convaincu de lire les prochaines enquêtes.
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