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sur 2797 notes
Du pur Musso, dans lequel se retrouvent tous les thèmes, subtilités, qui sont la spécialité de l'auteur !

- Nombreuses références, citations, de ses auteurs favoris, trop peut-être; clins d'oeil incessants à leurs scénarios par la récupération de certaines de leurs situations employées (S King, G Leroux, F Kafka, J Grisham, Simenon, etc.).
- Reprise de ses propres écrits : ainsi, la scène finale est-elle exactement similaire à celle de la fille de Brooklyn : mêmes lieu et action, personnages identiques, immobilier environnemental similaire.
- Reprise de ses tours de magie, thèmes précédents, nonobstant décrits ici sous un aspect différent.

le livre débute, et se clôt, par une citation de G Simenon : l'avant-écriture, et l'après-écriture; une porte est ouverte, puis sera refermée. Nous sommes au coeur du sujet !
- Rapports entre l'écrivain et ses personnages; la part exacte du réel ? Celle non moins tangible de la fiction ? Interpénétrations mutuelles;
- Rapports de l'écrivain avec lui-même, ses proches et autres, l'éditeur, la presse;
- Pouvoirs de l'écrivain qui s'érige --à tort, à raison, le roman en donnera les clefs-- en maître absolu des uns et des autres.

La vie est un roman n'est toutefois ni un suspense, ni un thriller (confer La fille de Brooklyn, thriller qui, supplante sans effort Ne le dis à personne de H Coben).

Mais un vertigineux maelström dans lequel le lecteur plonge et se laisse aspirer avec délice, souscrivant aux dérives incessantes, ce jusqu'à la dernière page, générées par un labyrinthe de miroirs qui se le renvoient, telle une balle, de l'un à l'autre.

On en oublie assez volontiers les tournures maladroites, le style parfois accrocheur, les redites, pour n'en garder, momentanément, que le devenir des personnages.
Et, surtout, le thème principal et les pensées induites qu'il fait naître en nous.

le livre ne sera pas un Nobel; peut-être l'oublierons-nous.
Mais il aura contribué à nous faire passer un moment non désagréable.
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C'est la première fois que je me penche sur un roman de Musso. J'ai choisi "La vie est un roman" car il me parlait et il faut bien en choisir un. En effet, Musso semble prolifique.

C'est d'ailleurs un peu le cas de l'écrivain de ce roman Romain Ozorski, prolifique, publié à foison et célèbre. Mais le roman commence par un autre aspect, il s'agit de découvrir une jeune maman, Flora, qui est écrivain aussi, reconnue, primée même mais qui semble s'en fiche royalement, c'est écrire qui l'intéresse. J'ai aimé cette vision de l'écrivain. Sauf que, l'auteure en question est tourmentée par une partie de cache cache avec sa fille Carrie, qui tourne mal. En effet, cette dernière disparait pour de bon. L'enquête ne donnera rien et pour cause, cette situation n'existe pas vraiment si ce n'est sous la plume de Romain cité plus haut.

Flora n'est que le fruit de l'imagination de Romain, auteur à Paris, tandis que l'histoire de Flora, son désespoir face à la disparition de sa fille, se déroule aux USA. Vous l'aurez compris, l'histoire de Flora est le roman qu'écrit Romain. Sauf que lui aussi vit une tragédie, et celle-là bien réelle.

Il est un peu perdu, seul dans une bicoque mal entretenue et sans son fils Théo, que son ex femme tente de lui arracher. Almine, son ex épouse, mère de Théo, est illuminée, voit le monde au travers de substances illicites et fait tout pour faire passer Romain pour un mauvais père, un mari médiocre.

Cette femme est détestable au plus haut point. le petit Théo est touchant et Romain parfois énervant de par son passivisme. En bon romancier, il va plonger dans le roman qu'il écrit et s'y fondre, se confronter à ses personnages. Mais le hic avec Musso c'est qu'il va trop loin et m'a perdu. J'ai décroché quand il n'y avait plus de lien tangible entre la véritable vie de Romain, l'auteur, et le roman qu'il tente d'écrire tout en vivant un drame avec la séparation de son fils. Je n'ai pas compris pourquoi Musso choisit de donner une réelle existence à l'éditrice de son personnage, Flora.

Car en effet, l'éditrice de son personnage est son éditrice à lui. Là ça coince pour moi... S'en suit un dénouement qui n'en est pas un car je n'ai pas trop compris le but de Musso, la fin du roman, l'issue de ce roman qui avait pourtant bien commencé. Il y a un long passage qui ressemble à une séance de rattrapage de Musso qui tente de donner des ficelles pour arriver à nouer les différents scénarios qu'il élabore et moi, m'ont perdu encore plus.

A trop en faire on se perd... J'ai lu les critiques sur ce roman de Musso et l'une d'elles citait un auteur que je ne connais pas d'ailleurs, mais qui dit cette jolie formule avec laquelle je suis entièrement d'accord :

"Dans la littérature, moins on y comprend quelque chose et plus ça plaît aux intellectuels."

Je ne pense pas que Musso soit un auteur pour intellectuels, mais il m'a perdu à la fin de son roman et c'est fort dommage car j'étais happé par l'histoire.

Je le lirais peut-être encore une fois, histoire de voir s'il me séduit et cette fois, jusqu'au bout. Là c'est un flop que je regrette, comme une prise d'otage...


Lien : https://lesmotsricochent.blo..
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Un petit air de déjà vu, ou déjà lu (vie secrète des écrivains)
on pourrait penser que l'auteur se voit enfermé prisonnier de la vie d'auteur!
et l'histoire des écrivains c'est un peu un standard chez Musso, son univers certes mais il ne faut pas pour autant que ca devienne répétitif!
je n'irai pas jusqu'à dire que je me suis ennuyé mais "le roman est une vie" ou plus exactement plusieurs vies, la vie est un roman la limite entre fiction et réalité devient floue
l'auteur torture son personnage, et les lecteurs avec.
la conscience, personnalisée par son personnage fictif, pourrait passer, si cela restait bien de l'imagination, hors Musso veut aller plus loin et franchir le mur de la cohérence, ce n'est pas la première fois qui se prête a cet exercice, cette fois je trouve que ça tombe a plat!
cette fin est bâclée, sans surprise, très délayée et allongé dans le temps, ca perd de son attrait.
rêve ultime de l'auteur, surement mais quel auteur qui n'aurait plus rien publié depuis douze ans resterait dans la mémoire collective de ses si fidèles lecteurs? je crois que ceci est a n'en point douter un rêve et une hérésie.
on peut toujours transformer ses rêves en réalité, faut il encore que les lecteurs y croient !
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On peut directement vous annoncer la couleur : COUP DE COEUR!❤

Mais quelle lecture passionnante et originale Musso nous livre ici!💥
Dans la vie est un roman, on évoque littérature, édition, popularité, famille.. Un cocktail savoureux avec cette plume qu'on aime tant : fluide, addictive et saisissante! Nous avons tout simplement été subjugués par tant de finesse dans le récit.

Ce roman est tout simplement parfaitement ficelé. Telle une toile d'araignée, complexe, aux liens multiples et déroutants.🕸
On se retrouve comme marchant sur un fil, entre réel et fictif et quel plaisir!
Ce fil est tellement fin qu'on se demande vraiment dans quel monde on est! Nous aussi, on se retrouve plongés dans cette fiction, à côté des personnages, à vivre cette histoire... Et woaw! Qu'est-ce que c'est prenant!✨
Vraiment, on s'est demandés maintes fois comment il a pu trouver une telle histoire, complexe et totalement cohérente à la fois.

Musso nous retourne le cerveau, nous captive sur la détresse de ses protagonistes. En fait, on est sans cesse sur le qui-vive!
Les émotions décrites donnent un sentiment d'urgence de l'instant présent.🌪⚡

Nous avons retrouvé ici le Musso qu'on aime : des twists sur demande, des liens forts entre les personnages, et une histoire qui chamboule tout sur son passage. La vie est un roman force à la réflexion, presque à notre insu.
De plus, on sent réellement une part de l'auteur dans ce livre, en s'identifiant lui-même au protagoniste, c'était très plaisant.

Alors posez-vous, tranquillement, et LISEZ-LE!💣💛

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Une romancière américaine Flora Conway dont la fille disparaît brutalement est le thème d'un roman d'un auteur français Romain Ozorski qui est lui-même éloigné de son fils en partance pour l'Amérique avec sa mère.

L'auteur français semble se servir de son roman comme une thérapie, il entre alors dans son propre roman. S'entremêlent alors les deux histoires, une à priori fictive et une réelle.

Au fil des pages l'intrigue se crée, est ce que tout est réel, tout est fictif, qui sont réellement Flora et Romain.

1ère lecture, pour moi, de cet auteur, j'aime assez la construction du roman, la manière dont l'intrigue est amenée.

Une lecture rapide, du fait des chapitres courts qui installent les personnages, une histoire intéressante et une intrigue assez bien ficelée.

Une fois le livre refermé une question demeure : Connaît- on réellement ces proches ?
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Je me suis laissée emportée par cette histoire où j'ai vite compris qu'il était difficile de différencier le vrai du faux.

Au début nous faisons la connaissance de Flora Conway, une auteur discrète vivant à New-York, elle a écrit très peu de roman, mais ceux-ci lui ont permis de décrocher le prix prestigieux Franck Kafka.
Alors que Flora joue à cache cache avec sa fille dans son appartement, celle-ci disparait alors que l'appartement est verrouillé de l'intérieur.
Flora deviendra la principale suspecte de cette disparition inexpliquée.

Dans un second temps, nous faisons la connaissance de Romain Ozorski, auteur français très populaire vivant à Paris. Il est occupé à la rédaction de son prochain roman mais n'arrive à avoir la concentration nécessaire pour arriver au bout de ce projet, trop préoccupé par son ex-femme qui l'a manipulé de manière sordide en vue d'obtenir la garde exclusive de leur fils Théo. Romain est anéanti car Almine veut emmener Théo vivre aux États-Unis.

Nous jonglons entre ces deux histoires qui parfois se croisent et s'emmêlent et où ces personnages jouent avec nous

Avec un plan machiavéliquement construit qui nous tient en haleine, j'ai retrouvé dans ce roman, un Musso qui sait où il emmène son lecteur et où le lecteur lui, est complètement désorienté par l'histoire. Un auteur qui crée des personnages qui jouent avec nous et qui nous offre un bon moment d'évasion.
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Ce roman était mon premier Musso, et pour être honnête je ne sais pas pourquoi je l'ai acheté. Je n'avais jamais lu Musso et donc ceci m'a permis de le découvrir. Honnêtement, je ne savais pas dans quoi je m'embarquais avec ce roman et encore maintenant, je ne pourrais même pas vous dire si j'ai aimé ou non et vous dire de quoi sa parle. Tout ce que je pourrais résumé, c'est qu'on suit Flora qui est une romancière, à la vie bien rodée. Lors d'une partie de cache-cache, sa fille Carrie disparait ! Voilà ce que je pourrais résumé.

Alors, j'ai aimé ou pas aimé ? C'est difficile à dire. J'avoue avoir tout de même apprécier ce roman mais si je pense que je n'ai pas compris grand chose. Quand je lisais ce roman, qui d'ailleurs j'ai lu d'une traite, je ne pouvais pas m'arrêter. Donc même si j'ai pas compris tout le sens de ce roman je l'ai quand même apprécier énormément et l'écriture est très addictive. Je crois qu'aussi dans ce roman, nous alternons des fois les points de vu, j'ai été déstabiliser par cela. Je ne savais pas qui parlais et j'étais perturber !

En bref, je n'ai sans doute pas tout compris là ou venais nous mener l'auteure. Néanmoins, c'est une chouette histoire addictive, Guillaume Musso sait nous tenir en halène et ça j'ai beaucoup aimer. Une bonne lecture dans tout les cas !
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La vie est un roman, dernier livre de Guillaume Musso, est un policier assez particulier. Musso traite à travers plusieurs histoires imbriquées le travail de l'écrivain. Sujet déjà évoqué dans « La vie secrète des écrivains », l'auteur semble prendre plaisir à montrer l'exercice très personnel qu'est l'écriture. En effet, un des personnages a le même parcours et on sent qu'il vit à travers lui. L'histoire est complexe. Un scénario à la « Inception » où l'auteur se retrouve dans son roman et rencontre ses personnages. Cela risque d'en perturber plus d'un mais une fois la situation acceptée, on se prend au jeu et le roman se lit tout seul. Inutile de vous rappeler que la plume de Musso est très délicate et ses phrases soignées.
L'histoire commence comme un thriller avec une situation complètement inexplicable. Puis le côté policier s'évapore et finalement on comprend que la situation initiale n'était qu'un prétexte à la rencontre de l'auteur avec son personnage.
Vous risquerez d'être un peu déçu si vous le lisez comme un policier mais je trouve que le pari était osé et donne un roman réussi !
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On suit Flora Conway, une romancière à succès mais méconnue personnellement du public, qui va voir sa fille Carrie disparaître alors qu'elles faisaient une partie de cache cache dans l'appartement de celle-ci et qu'il était fermé.
Dans un deuxième temps, on découvre la vie de Romain Ozorski, qui est lui aussi romancier, auteur de best sellers, qui vit une dure période dans sa vie personnelle et qui écrit le roman où ce trouve la première héroïne.
Intéressant non ? Ça m'a fait penser à un livre "Un héros pas comme les autres" lu au collège où l'auteur prenait par au récit en communiquant avec son personnage principal et qui changeait alors le cours de l'histoire. J'adore ce récit est addictif comme le premier que j'avais lu de l'auteur "Central Park".
On y parle d'amour, d'amitié, du travail d'écrivain, de parentalité, d'épreuves que la vie met sur notre chemin...
Ici, l'auteur nous fait tourner les pages si rapidement que le livre se dévore en peu de temps. L'intrigue première avec l'histoire de Flora Conway est plus qu'intrigante. Mais ce qui m'a énormément plu, c'est que Guillaume Musso, imbrique plusieurs histoires en une, avec un nombre totalement fou de retournements de situations et de péripéties, et tout ça dans le même roman, d'où son côté vraiment addictif. Lorsqu'on pense avoir le fin mot de l'histoire, il retourne notre tête à la prochaine page et on est de nouveaux perdus dans cette histoire. Jusqu'aux dernières lignes, on est immergé dans ce récit et enfin le dénouement est juste splendide avec ces différentes pirouettes jusqu'au point final. Un roman de l'auteur lu, et certainement pas le dernier. Un livre que je vous conseille vivement de lire. Une très bonne lecture pour moi.
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Flora Conway, discrète romancière à succès, est en train de jouer avec sa fille, Carrie, âgée de 3 ans dans son appartement cossu dans le quartier de Brooklyn à NY lorsque celle-ci disparaît brutalement.

Toutes les issues étaient clauses, les caméras de l'immeuble n'ont enregistré aucune présente suspecte au moment de la disparition de la fillette. Il n'y a donc aucune explication à cette mystérieuse disparition qui n'est pas sans rappeler « le Mystère de la chambre jaune » de Gaston Leroux.

Au même moment, à Paris, Romain Ozorski, auteur à succès, se terre chez lui, rongé par le chagrin de se voir priver de sa seule raison de vivre, plus importante encore que l'écriture : son fils, dont son ex-femme veut le priver.
Lui seul connait la vérité sur la disparition de Carrie, elle seule pourra lui donner la force de rebondir.

Et je vais m'arrêter là pour ne pas prendre le risque de rendre ce roman encore plus confus qu'il ne l'est déjà.

Vous l'aurez compris : il faut être extrêmement concentré sur sa lecture pour ne pas se perdre entre fiction de la réalité, tant la frontière entre les deux est mince. Quitte à perdre parfois, ou complètement peut-être, le lecteur en cours de route, avec un sentiment à certains moments, d'un manque de crédibilité du récit.
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