Parallèle, tome 4 : Atmosphère, atmosphère

Après avoir enchaîné la lecture des trois premiers tomes en 2018, j'avais un peu oublié cette série et raté la sortie du quatrième et dernier tome paru en 2019. En ce début 2021, je suis tombé sur ce tome et voilà donc l'occasion de tout relire d'une traite (et plutôt avec plaisir) avant de découvrir la fin de l'histoire. Enfin, je ne suis pas sûr que ce soit vraiment la fin. Tout ça se dénoue (trop) rapidement, d'ailleurs ça ne dénoue pas grand-chose, c'est à la limite du bâclé. Quant à laisser planer le doute d'une éventuelle suite, je déteste ce procédé : soit l'histoire est finie, soit on annonce que ce n'est pas fini, mais pas cet entre-deux que d'aucuns qualifient de fin ouverte mais que moi je considère comme du foutage de gueule.

Bon, vous l'aurez compris, la fin ne m'a pas convaincu. Et le début non plus en fait, qui m'a paru trop déconnecté des épisodes précédents, je me suis même demandé à un moment s'il ne manquait pas un tome intermédiaire qui racontait la vie de Sylan sur Terre 2.

Le reste est heureusement plutôt intéressant… même si l'aspect univers (et dessins) parallèles a presque disparu malgré une tentative sur quelques pages de mettre deux évènements en parallèle. le dessin est par ailleurs toujours aussi brouillon, surtout les personnages et les scènes d'action.
Présenté comme ça, ça semble pas terrible. En fait si, quand même, j'ai plutôt apprécié malgré ces défauts, il y a de bonnes idées et on est facilement accroché par l'histoire, mais disons que c'est un peu dommage de finir par ce tome, le plus court et le moins inspiré de cette série sinon assez originale.

Fin de la série, du moins pour le moment car il est possible que...
Scénario très bien construit et retors, surtout dans cet album qui se passe principalement sur la Terre initiale (peut on l'appeler comme cela).
Kassidy resté sur Parallèle avec sa zombie d'épouse, revient dans la partie et de quelle façon.
Difficile de raconter, il faut le lire. Cela clôture parfaitement cette histoire où la politique et la peur de l'autre différent sont pointés du doigt.
Kassidy est un héros quasi parfait sauf - il faut bien un aspect négatif - son quasi abandon de son fils, mais à sa décharge, il ne pouvait pas savoir.
Ma critique est incompréhensible? Soit. Mais impossible de vous donner plus de détails sans trop en révéler.
Le dessin peut paraitre un peu fouilli par moment, mais il est très efficace.