La narratrice est une excellente élève d'un lycée du 13ème arrondissement parisien. Encouragée et soutenue par sa mère, d'origine juive polonaise, elle est admise en première et terminale littéraires au lycée Henri IV. Ayant réussi brillamment les épreuves du baccalauréat, elle est admise en classe préparatoire « khâgne » puis « hypokhâgne ». La voie royale… Passionnée de littérature, elle espère trouver dans cette formation la réalisation de ses rêves artistiques et une orientation pour son avenir professionnel.
Au fil des mois, la désillusion prend le pas sur son enthousiasme et sa volonté. Là où elle pensait trouver le partage des idées et d'une passion, elle découvre l'esprit de compétition et le chacun pour soi.
Profondément déçue et démotivée, l'abandon guette. Pourtant, cette épreuve ne sera pas inutile et s'avèrera être, pour cette jeune femme, la première étape d'une véritable révélation, liée à ses origines et point de départ d'un véritable chemin de vie.
Il s'agit là du premier roman, que l'on imagine très autobiographique, de
Rivka Nadel et l'on ne peut qu'être touché par la qualité de son écriture et de son style. Une auteure à découvrir avec bonheur.