Il paraît que
Scott Nicholson est un auteur de renommée mondiale spécialisé dans les romans d'horreur et de fantastique. Je n'avais personnellement jamais entendu parler de lui et je suis tombée sur sa saga L'
Après complètement par hasard.
Après avoir tenté une nouvelle intitulée Première lumière, en forme de préquelle, il y a quelques années, j'avais assez envie de me lancer dans l'aventure et on se retrouve ici avec le choc, le premier tome.
L'univers est post-apocalyptique. Suite à de violentes éruptions solaires, non seulement tout a grillé sur Terre mais la majeure partie de la population est aussi décédée. Il reste quelques survivants, bien sûr, mais certains d'entre eux sont vraiment étranges : ils errent dans les rues en tuant tout ce qui bouge. On les appelle les Flashés. Dans cet
Après, on suit Rachel, une jeune femme qui cherche à rejoindre son grand-père survivaliste dans les montagnes et va faire différentes rencontres.
Bon, soyons clairs, j'ai perdu mon temps avec ce bouquin et la suite ne sera pas tendre, j'aime autant vous prévenir. Si vous préférez vous arrêter là, n'hésitez pas. À l'heure où les histoires de zombies sont devenues courantes et de plus en plus éculées, celle-ci n'apporte rien au genre. Aucune originalité, rien. Pas même une réflexion sur la vie, la mort, la survie de l'espèce, le fait que survivre ne suffit pas ou que sais-je encore ? Rien de rien, c'est creux, sans intérêt.
Du côté des personnages, c'est encore pire. Ils sont clichés au possible, absolument pas crédibles. Et je ne parle même pas de l'héroïne qui m'a carrément tapé sur les nerfs avec sa bigoterie affichée. Même leurs échanges n'ont aucun relief. Ils n'ont rien à se dire en dehors de banalités affligeantes. On n'y croit pas une seconde, c'est aussi simple que ça. D'ailleurs, on ne ressent rien d'autre qu'un indicible ennui face à des situations carrément ubuesques. Peu de pages, heureusement, mais c'était encore bien trop !
Inutile de vous dire que je suis complètement passée à côté, et que je n'ai aucune envie de découvrir le reste de la prose de cet “auteur de renommée mondiale”. Quant à ceux qui comparent son style à celui de
Stephen King, la bonne blague ! Heureusement que le 1er avril est passé, j'aurais cru à un poisson ! Ma seule recommandation : courage, fuyez !
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