De fait, j’avais avalé son âme à grands coups de caresses, à grands coups de mirages. Ma séduction se dévoilait ensorcellement, fascination d’autant que ma sincérité y reflétait la sienne, mon engagement, le sien. Mais ma magie l’attachait quand elle me laissait libre. Éblouie, envoûtée, elle cherchait chaque jour à donner toujours plus afin de mieux m’assouvir, j’étais un dieu méprisant et cruel. J’avais grignoté ses rêves, englouti ses espoirs, ingurgité ses cauch... >Voir plus