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sur 2370 notes
C'est mon premier Amélie Nothomb et je suis tombée en amour pour son écriture. Ce barbe bleue revisité m'a littéralement enchantée, j'ai adoré deviner l'épilogue. Ce roman se lit d'une traite et questionne véritablement à mon sens sur l'amour, le désir et la liberté. Que se joue-t-il dans une histoire d'amour? Quelle réelle place avons-nous et quel espace laissons nous à l'autre ?
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Avec la sélection du coup de coeur des blogueurs du Livre de Poche du mois de janvier (j'accuse un peu de retard à l'allumage ce mois ci, mais je devrais me rattraper avec le prochain), j'ai choisi un roman d'un auteur belge qui fait parler d'elle tous les ans et qui continue, avec une bien belle constance, à truster les tops de vente à chacune de ses parutions, je veux bien sûr parler d'Amélie Nothomb.

Amélie Nothomb, j'ai beaucoup aimé ses 2-3 premiers romans, notamment son tout premier "Hygiène de l'assassin". J'étais, comme beaucoup d'autres, charmé par son univers baroque et déjanté si reconnaissable entre tous, mais après, je vous avouerai que je m'en suis assez vite et assez fortement lassé, trouvant que la machine tournait vachement à vide, et que le personnage médiatique (ses chapeaux, ses fruits pourris, son coté foldingue et trop excentrique) l'emportait sur l'écrivain.

Et, du coup, je ne prenais meme plus la peine d'aller voir ce qu'elle écrivait, alors même qu'à chaque rentrée littéraire, sa nouvelle cuvée affolait les fans et laissait de marbre les autres, dont je faisais assurément partie.

Avec Barbe bleue (cuvée rentrée de septembre 2012), Nothomb nous livre sa vision toute personnelle du fameux conte de Charles Perrault, un conte que j'ai revu au théâtre dans une version pour les enfants dans un théâtre des Pentes de la Croix Rousse quelques semaines seulement avant de lire ce roman.

Dans le "Barbe bleue revisité par Nothomb, on y trouve un aristocrate espagnol, ce Don Elemirio Nibal y Milcar, qui sous-loue une vaste chambre de son hôtel particulier. le livre commence lorsque affluent de nombreuses femmes attirées par la réputation sulfureuse du propriétaire, les huit précédentes colocataires ayant mystérieusement disparu, mais c'est Saturnine Puissant, vingt-cinq ans, ignorant tout de la situation, qui est choisie pour cohabiter avec ce Barbe Bleue moderne dans ce roman qui ne dépassera pas, bon point pour moi, les 150 pages...

Et, outre la brieveté de ce livre, qui se lit durant un trajet de métro (bon aller retour quand même, un trajet dans le métro lyonnais n'a pas la durée du parisien), ce Barbe Bleue version Nothomb se dévore avec un vrai plaisir jubilatoire, pas bien éloigné du plaisir que j'avais éprouvé avec ses premiers romans.

On retrouve avec pas mal d'appétence la "Nothombs' touch" que j'aimais bien il y a une vingtaine d'années, notamment de par ces choix si particuliers de prénoms des personnages principaux : Saturnine, Don Elemirio Nibal y Milcar, Proserpine, Incarnadine, des prénoms qui accentuent le coté fable, presque onirique de l'histoire.

Et la patte de Nothomb se ressent aussi et surtout dans la pétulance et l'intelligence des dialogues, puisque le livre n'est rien d'autre qu'une joute, un ping-pong verbal entre les deux protagonistes qui se renvoient la balle avec délectation, sous fond de références artistiques et littéraires pour le moins élitistes.
J'aime bien en général les jeux du chat et de la souris et celui ci, ou l'on se balance des demi-vérités de façon plus ou moins cinglante est quand même assez délectable .
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Comme le Beaujolais nouveau en novembre, il est un rituel bien français, qui démarre tous les ans la troisième semaine du mois d'août : la rentrée littéraire.

Une avalanche de titres, plus de 250 encore cette année, qui déboulent dans cette fin d'été et attendent tous reconnaissance, éloge et pourquoi pas récompense aux prix littéraires de l'automne. Ainsi va la vie rythmée par les maisons d'éditions. Mais il y a un évènement tout particulier qui marque ces rentrées littéraires depuis plus de vingt années: la sortie du nouvel Amélie Nothomb.

Fidèle à sa bonne vieille recette qui marche, Amélie Nothomb a donc publié hier son dernier roman Barbe bleue. Comme tous les ans, j'attendais avec délectation ce nouvel opus, l'ayant même réservé en ligne pour gagner du temps.Comme un enfant le matin de Noël, j'ai donc ouvert ce cadeau avec enthousiasme tant son roman l'an dernier Tuer le père m'avait procuré plaisir, jubilation et hilarité.

Cette année, son attention s'est portée sur les contes de notre enfance en revisitant Barbe Bleue. Une jeune femme Saturnine (ah les prénoms de ses héroïnes ... et en plus belge !) qui enseigne à l'École du Louvre recherche un logement sur Paris. Elle répond à une étrange petite annonce pour une co-location dans un appartement luxueux du VIIè arrondissement. il appartient à un riche photographe célibataire, descendant de Grand d'Espagne qui y vit comme un reclus mystique entouré de quelques domestiques. Un mystère entoure cet homme et son appartement. Qu'est-il arrivé aux huit co-locataires précédentes qui ont toutes disparues dans d'étranges circonstances. Contre toute attente, elle est choisie parmi les vingt-cinq femmes qui postulaient ce jour là. Elle prend donc possession d'une magnifique chambre et aura accès à toutes les pièces de l'appartement. Toutes ? Non ! car une pièce noire lui est interdite par le maître des lieux sous peine de graves conséquences... Ça ne vous rappelle rien ?

S'en suit un jeu de séduction-répulsion réciproque, arrosé des meilleurs champagnes et accompagné de desserts un peu trop sucrés, jusqu'à un épilogue coup de théâtre qui est le secret de fabrication de cet écrivain.

Le choix de construire une intrigue autour d'un conte pour enfant était certainement séduisant au départ. Mais pourquoi vouloir faire du neuf avec du vieux ? Comment garder en haleine le lecteur alors que l'on connaît a priori la fin ? Pourquoi se mettre une telle contrainte pour faire vivre une intrigue, des personnages et un style. Amélie Nothomb n'est vraiment à l'aise que dans Son monde. Pourtant elle avait su sublimer le huis clos du bourreau et de la victime dans son chef d'oeuvre l'hygiène de l'assassin. Mais là point de sublime. Que diable est-elle allée faire dans cette galère ? Les clins d'oeil culturels, l'humour et les plaisirs de la table sont présents comme à l'accoutumée mais on reste sur sa faim tant l'intrigue et les rebondissements sont minces.

Alors conte ou roman ? A la fin de la journée, j'ai refermé le livre mais le charme était rompu. Quelle barbe !



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J'avais, jadis, tenté la lecture d'un roman de cette autrice (dont la personnalité m'amuse beaucoup). Je n'avais pas accroché. Une bonne dizaine d'années plus tard, il m'est venu l'envie de tenter à nouveau, avec ce roman. Et surprise, les goûts évoluent et j'ai pris beaucoup de plaisir à lire les dialogues de cette réécriture du conte célèbre. Je pense que je tenterai sous peu, de ci de là, une incursion nouvelle dans les écrits d'Amélie Nothomb...
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Je n'ai pas lu les 371 critiques déjà faites sur le livre Barbe bleue d'Amélie Nothomb. le livre étant paru en 2012.
La bibliographie d'Amélie Nothomb se partage entre livres d'inspiration autobiographiques (Stupeur et Tremblements, Ni d'Eve ni d'Adam, ...) et oeuvres de pure fiction (Hygiène de l'Assassin, Robert des Noms Propres). Ses livres sont courts et composés essentiellement de dialogues, en huis-clos, ce qui permet de leur adaptation théâtrale.
Ce livre me fait penser à une toile de Mondrian, blanche avec des lignes noires, avec quelques touches de rouge (le chapeau d'Amélie Nothomb sur la couverture), du jaune (de l'oeuf à l'or en passant par le champagne).
Il est dommage que les contes de Perrault soient de moins en moins racontés aux enfants, car ils sont loin de ceux racontés dans les dessins animés de Disney alors qu'ils étaient sensés enseigner aux plus jeunes les dangers de la vie. Aujourd'hui, on préfère croire que le loup est une victime de la société et les tueurs en série des héros maudits, avec groupies et fan club.
Saturnine, l'héroïne de Barbe bleue, n'a besoin ni du chasseur ni d'un prince charmant pour la sauver de la toile de cette araignée géante et éviter ainsi de compléter le tableau de chasse du prédateur.
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Dans les points positifs, je pointe l'habileté avec laquelle l'auteure belge a réussi à transposer ce conte à l'époque actuelle, mettant l'accent sur le rôle de la femme, plus indépendante et affirmée. J'ai aussi beaucoup apprécié le personnage de Saturnine pour son sens de la répartie, son intelligence et son caractère fort. Car cela est bien nécessaire pour vivre avec Don Elimirio au quotidien, ce membre de la noblesse espagnole étant plutôt original.

Par contre, bien que le roman ne soit pas bien épais, 170 pages où il ne se passe rien ont fait de cette lecture une expérience décevante. Tout n'est que palabres interminables entre Saturnine et son propriétaire à l'occasion de diners en tête-à-tête. Et ce ne sont ni les effluves agréables de nourriture ni l'or des champagnes millésimés qui changeront l'affaire. Là où le texte original va droit à l'essentiel en quelques pages, le Barbe bleue d'Amélie Nothomb s'étire exagérément.

Alors que j'avais adoré Acide sulfurique, je suis complètement passée à coté de cet huis clos étouffant.
Lien : http://carnetdelecture.skyne..
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N°676– Août 2013.
BARBE BLEUEAmélie Nothomb – Albin Michel

Drôle d'histoire que celle de Saturnine Puissant, une jeune Belge de 25 ans un peu désargentée qui, venue enseigner au Louvre, cherche de quoi se loger. Elle répond à une petite annonce pour une colocation et rencontre le propriétaire, Dom Emilio Nibal y Milcar, un aristocrate espagnol, un « Grand d'Espagne » selon son propre aveu, qui accepte de lui louer pour un prix dérisoire une chambre dans son hôtel particulier parisien, avec la disposition de la domesticité, du chauffeur... Une occasion a ne pas laisser passer ! le contrat de location précise qu'elle ne doit pas entrer dans la « chambre noire » qui lui sert à développer ses photos, alors même que celle-ci n'est pas fermée à clé. Elle remarque que les huit précédentes colocataires étaient des femmes et qu'elles ont disparu.
C'est que cet Espagnol est bizarre. Séducteur impénitent, fort imbu de lui-même, il est exilé en France mais ne sort pas de chez lui. Noble, il souhaite que cela se sache, richissime, il adore l'or qu'il possède apparemment à profusion, se déclare royaliste, catholique dogmatique, pratiquant jusqu'à l'extrême, cite la Bible à l'envi, fanatique de la Sainte Inquisition, il pratique volontairement le « trafic des indulgences », celui-là même qui est à l'origine du luthéranisme, en couvrant son confesseur d'or en échange de son absolution ! Rien à voir avec jeune femme libérée et moderne qu'il demande d'emblée en mariage, qu'il couvre de cadeaux et dont il satisfait les moindres caprices. Il l'invite à sa table à tout propos. Saturnine ne s'en laisse pas conter, argumente, finasse, se moque de lui, lui porte volontiers la contradiction jusqu'à l'impertinence, le provoque, prétend qu'elle ne tombera pas dans le panneau de la transgression de l'interdit pour ce qui concerne la « Chambre noire » parce que, elle en est sûre, il a assassiné les huit précédentes colocataires pour le même motif bizarre... et elle ne sera pas la neuvième ! A son amour, elle répond volontiers par des vacheries.
Apparemment les autres femmes ont peur de lui et pourtant il considère que la femme est la colocataire idéale, qu'il a aimé toutes les précédentes, mais elles sont disparu ! A Saturnine qu'il associe à l'or et au champagne de grandes marques, il offre une jupe qu'il a lui-même fabriquée, faite de riches tissus et d'une doublure d'un jaune particulier et mystérieux, et qui, lorsqu'elle la porte lui fait l'effet d'une étreinte amoureuse. Bien qu'elle considère Emilio comme un dangereux malade mental, elle ne tarde pas à tomber amoureuse de lui. Reste cependant les photos, au nombre de huit, apparemment cachées, la chambre noire, et qui ne représentent que des femmes mortes, l'occasion pour elle de mener une sorte d'enquête qui n'en est cependant pas une. Elle s'installe au contraire dans cette sorte d'ambiguïté où elle ne sera pas tuée puisqu'il lui a avoué son secret et qu'elle peut donc demeurer à ses côtés en tant que sa colocataire. Emilio la photographie elle aussi, mais à l'inverse des autres victimes, elle est bien vivante.

C'est une fable plaisante, facile à lire, bien écrite, pas dénuée du tout d'intérêt et de culture et qui évoque à la fois Henri VIII d'Angleterre (Barbe Bleue) pour l'amour des femmes et leur assassinat et la Fée Mélusine pour la transgression de l'interdit, une sorte de roman à énigme où, encore une fois, Éros danse avec Thanatos.

J'avoue que le nom d'Amélie Nothomb ne m'était pas inconnu mais je n'avais rien lu d'elle auparavant. Je l'ai découverte pour la première fois, autant par curiosité que par envie de lire un auteur connu et médiatisé.

© Hervé GAUTIER - Août 2013 - http://hervegautier.e-monsite.com
Lien : http://hervegautier.e-monsit..
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Dès les premières pages, le titre se révèle. Nous allons avoir affaire à un barbe bleue des temps modernes (pas si moderne que ça d'ailleurs), un riche propriétaire qui recherche une colocataire. Saturnine répond à l'annonce, se présente et à l'instant où il pose son regard sur elle, la choisit.
Les romans d'Amélie Nothomb, je les adore ou ils m'indifférent mais celui-ci, il m'a amusé. J'ai ri, j'ai été conquise par les joutes oratoires entre les deux personnages et le caractère assuré de Saturnine m'a arraché beaucoup de sourires. La part belle faite à la gourmandise m'a ravi. le style de l'auteur, limpide et concis, pas un mot de trop pas un mot trop peu, me plaît toujours.
Seule la fin m'a laissée sceptique, tout va trop vite à mon goût dans les dernières pages. Cela n'empêche que j'ai passé un excellent moment en compagnie de Barbe bleue et… «Barbe jaune».
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barbe bleue

Qui ne connaît pas le conte de Perrault et la terrible Barbe bleue qui a assassiné ses huit femmes pour être simplement entrées dans le petit cabinet ? Amélie Nothomb nous propose une version revisitée du conte, en lui ajoutant sa touche personnelle : un univers atypique dans lequel évoluent des personnages comme souvent, décalés, aux prénoms et aux aspirations pour le moins insolites. Mais contrairement au conte, ici, le dialogue prend le pas sur le narratif pour notre plus grand plaisir.

Saturnine, étudiante en histoire de l'art, postule pour devenir colocataire de Elemirio, un grand d'Espagne propriétaire d'un hôtel particulier à Paris.

« D'où vous vient ce joli prénom ?

- du dieu Saturne, équivalent latin du grec Cronos, le Titan père de Zeus.

- On ne se refuse rien chez vous. »

Quant à Elemirio, on devine à travers son patronyme son ascendance carthaginoise : Nibal y Milcar rappelle bien sûr les célèbres Puniques vaincus par les Romains, Hannibal et Hamilcar.

Dès son arrivée, Saturnine apprend que les huit colocataires précédentes ont mystérieusement disparu. Nullement décontenancée, elle maintient sa candidature afin de découvrir le secret du propriétaire. Elle est aussitôt recrutée par Elemirio, lequel lui apprend bientôt que toutes les pièces de la demeure lui sont ouvertes, à l'exception d'une mystérieuse chambre noire. A-t-il réellement assassiné les huit précédentes colocataires ? Elle découvre alors une vie de luxe dont elle n'aurait même pas rêvé et accepte de dîner chaque soir en compagnie de son propriétaire, malgré le mépris qu'il lui inspire. C'est autant de joutes verbales savoureuses où les déclarations d'amour aussi impromptues qu'échevelées avoisinent les réflexions improbables, à dimension quasi-proverbiale.

« Vous ressemblez à une asperge. Vous êtes longue et mince, votre parfum n'en évoque aucun autre, et rien sur terre n'égale l'excellence de votre tête. » (p. 106)

« Il y a une géographie amoureuse qui vaut les cartographies guerrières. » (p. 91).

C'est aussi l'occasion pour Elemirio de dévoiler sa conception - étrange - de la vie :

« J'ai une passion théologique pour les oeufs. » (p. 32)

« Mon ambition était de devenir un oeuf. » (p. 89)

Et de l'art : « Tous les photographes sont autistes. S'ils en étaient conscients, ils nous épargneraient bien des vernissages. » (p. 117)

« La cuisine est un art et un pouvoir : il est hors de question que je me soumette à celui de qui que ce soit. » (p. 14)

J'ai dévoré ce très court roman, plus pour le plaisir des répliques qui font mouche que pour l'intrigue, assez sommaire et prévisible. Mais j'avoue que l'étrangeté des personnages, l'héroïne au caractère bien trempé et au verbe haut, l'enchaînement virtuose des répliques, m'ont fait passer un agréable moment.
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J'annonce d'emblée la couleur: j'aime Amélie Nothomb.

Pas tous ses livres, pas tous les ans, pas systématiquement mais elle m'intéresse et m'intrigue suffisamment pour que je guette sa production à chaque rentrée d'automne comme une bonne ménagère espère l'arrivée précoce des premiers primeurs printaniers.

Je ne lui fais qu'un seul reproche: ses romans se lisent trop vite! Ce dernier plus que les autres! Charles Perrault revisité. Barbe bleue modernisé. Un huis-clos parisien dans un hôtel de maître du VIIe arrondissement. Un face à face dînatoire quotidien entre un Grand d'Espagne, don Elemirio qui ne sort jamais de chez lui depuis plus de vingt ans et Saturnine, jeune étudiante belge de l'école du Louvre, sa colocataire. Comme dans le conte, il a tué les précédentes qui avaient toutes enfreint l'interdiction de la pièce condamnée. Qu'en sera-t-il cette fois-ci?

Ce roman, c'est un dessert mais qui se dévore plus qu'il ne se déguste! Lu en moins de deux heures, d'une traite, et sourire aux lèvres.
Ensuite? Une brusque envie de champagne mais des meilleurs, servi dans une flûte en cristal de Tolède! Olé! du Laurent-Perrier du premier repas, accompagnant un Saint Honoré fait maison par le maître des lieux, (le fameux Barbe bleue !) à la sublime bouteille de Krug-Clos du Mesnil 1843, le champagne le plus cher du monde, c'est toute une symphonie de cette boisson qui nous est donnée ici!

A livre bref, critique rapide! Je retiens trois couleurs:

Le bleu, bien sûr: le mystère, le calme, l'énigme de l'homme, de ce duo improbable, de la tragédie qui se joue.

Le rouge, à l'opposé: le sang, les meurtres, les crimes, l'horreur, la folie...

L'Or enfin: l'instant suprême quand il brille, le summum, l'apothéose, la métamorphose, l'alchimie.
L'Or... " C'est vous, ma bien-aimée". "A l'instant précis ... Saturnine se changea en or"
Tels sont les derniers mots (mais je ne crois pas spoiler en écrivant cela! Ne surtout pas lire entièrement la dernière phrase! )

C'est brillant. La fin me plaît. Merci Amélie. Encore! Encore! A l'année prochaine! Et peut-être pour bientôt la pièce de théâtre tirée de ce récit à base de dialogues qui s'y prêtent si bien!

Lien : http://liratouva2.blogspot.f..
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