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3,75

sur 6192 notes
Alors je préviens tout le monde ma critique sera mauvaise...
Voila qui j'achève mon deuxième Nothomb. J'ai été déçue, le premier que j'avais lu était Barbe bleue qui était en passant exceptionnel.
Je pensais qu'un livre cousu de dialogues serait chouette à lire, mais en vérité c'est assommant. Enfin, les sujets abordés sont intéressant, les personnages aussi.. Mais je me suis surprise à lire ce livre sans le lire, tout comme parfois on écoute les gens qui nous entour sans les écouter. Un peu absent disons.
Les monologues du personnage de l'écrivain son parfois a vomir et assommant au possible... Je me suis beaucoup perdue dans les changements de sujets et les contresens qui se déroule dans le dialogue. Prétextat Tach est décidément plus compliquer a comprendre que Montaigne et Pascal réunit !!
Enfin, j'imagine que j'ai plus de reproches à faire aux personnages qu'à l'auteure de ce roman. La mise en scène au théâtre serait plus intéressante à mon sens (je pense que cale a déjà du être fait) .
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J'ai refermé le livre avec une sorte de malaise.

Le livre est écrit par un auteur qui a des lettres, il est construit autour d'une idée originale. Mais je suis resté sur ma faim. L'exercice ne me convainc pas. Les personnages ont des traits trop forcés pour être crédibles, l'histoire, aussi originale soit-elle, ne passe pas. le texte est aussi truffé d'aphorismes censés distraire le lecteur mais finissent par trop ressembler à du cabotinage.
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J'ai donc lu le 1er roman d'Amélie Nothomb dans le cadre du challenge lancé il y a quelques mois : Je lis Amélie Nothomb.

L'auteur nous livre un curieux personnage principal : Prétextat Tach est un être immonde : il est obèse, laid, raciste, misogyne, grossier, vulgaire et complètement "barré" bien que très intelligent mais si imbu de lui même, si narcissisme... Cet être est abject et détestable.

Ces interviews sont intéressantes, on se demande au départ vers quoi l'auteure nous amène, puis peu à peu on comprends le titre et même la couverture du roman.

J'ai beaucoup aimé, ça faisait un moment que je n'avais pas lu Amélie Nothomb, "Le fait du prince" est le dernier dans lequel je m'étais "plongée" (non pas "comme une femme-grenouille" ! Je suis d'accord avec M. Tach > les livres me modifie à chaque fois).

Extraits :
"Il y a tant de gens qui poussent la sophistication jusqu'à lire sans lire. Comme des hommes-grenouilles, ils traversent les livres sans prendre une goutte d'eau.

Ce sont les lecteurs-grenouilles. Ils forment l'immense majorité des lecteurs humains, et pourtant je n'ai découvert leur existence que très tard. Je suis d'une telle naïveté. Je pensais que tout le monde lisait comme moi ; moi, je lis comme je mange : ça ne signifie pas seulement que j'en ai besoin, ça signifie surtout que ça entre dans mes composantes et que ça me modifie. On n'est pas le même selon qu'on a mangé du boudin ou du caviar..."

Une jolie lecture avec un style d'écriture vraiment très plaisant, un univers déjà "sombre" et intrusif, Amélie sait nous captiver. J'ai beaucoup apprécié, les interviews cassantes, les journalistes dépités et ce romancier arrogant et si exécrable... cela m'a beaucoup amusé... Allez hop mon prochain roman d'Amélie Nothomb sera "Le sabotage amoureux" je les lis dans l'ordre de leur parution.

Lien : https://influensmans.com/hyg..
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Ce roman met en scène un écrivain octogénaire, Prétextat Tach, Prix Nobel de littérature. Il lui reste peu de temps à vivre et il a accepté, même s'il refuse de l'avouer et préfère faire croire qu'on le lui impose, une série d'interviews. Plusieurs journalistes se succèdent donc chez lui et l'écrivain n'en fait qu'une bouchée. Arrive ensuite une jeune journaliste.

Autant j'avais apprécié Stupeurs et tremblement, autant j'ai du mal à comprendre comment Amélie Nothomb a pu percer avec ce roman-ci, que je trouve dépourvu de finesse. L'écrivain est une caricature du vieil écrivain grincheux et le duo et le contraste que forment cet écrivain et cette jeune fille ne brille pas par son originalité. Je vais encore me démarquer de mes copines (je vous promets les filles que je ne le fais pas exprès) mais je n'ai pas non plus du tout aimé la lecture théâtralisée qu'en fait Guila Clara Kessous. J'ai demandé l'avis de mon mari qui a, comme moi, eu l'impression qu'elle lisait un conte pour enfants. A signaler aussi que j'aime beaucoup les interviews d'auteurs mais que celle d'Amélie Nothomb me fut presque insupportable: j'ai vraiment l'impression qu'elle récite un texte et qu'il n'y a aucune spontanéité dans ce qu'elle dit.
Lien : http://vallit.canalblog.com/..
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Cette histoire est tellement merveilleuse tout en étant bizarre et écoeurante.
Le personnage principale Prétextat Tach, prix Nobel de littérature s'entretient avec des journalistes qui veulent l'interviewer de sa vie avant sa mort imminente, mais cette tache est tellement pénible tant il s'agissait d'un duel de mots entre les quatre premiers journalistes et le Prix Nobel, ce qui nous livre en tant que lecteurs une atmosphère tordue mais très amusante, Prétextat a ses manières à lui seule et sa logique à lui seule mais est plutôt logique d'ailleurs.

Ce récit est tellement imprévisible que la deuxième partie -qui commence par l'arrivé de la cinquième journaliste- prend une tournure très différente, sans changer de décor sans changer de manières ni de ton on voit brusquement tout qui change, Prétextat n'a jamais cherché à cacher son histoire mais personne ne l'a connu avant l'arrivée de Nina.
Seulement, son histoire est plus écoeurante que ses manières et on comprend enfin la signification du titre de l'oeuvre « Hygiène de l'assassin ».

Lors de ma lecture j'ai adoré la première partie, elle m'a fait beaucoup rire et sourire, et la deuxième partie m'apporta une déception tellement inattendu et la fin a été bizarre mais inévitable, je pense.
Ceci dit j'étais mal à l'aise à la fin de ma lecture, mais ça ne m'empêche pas de dire que cette oeuvre est génial, sa lecture est une aventure à découvrir absolument.

Amélie Nothomb nous a livré une drôle d'histoire très attachante que tu n'arrives pas à abandonner la lecture même si ça te met mal à l'aise. Bravo.
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Livre étrange, qui semble avoir oscillé entre plusieurs directions avant de choisir de s'engager dans la voie d'une interview divinatoire basée sur la seule lecture des ouvrages d'un écrivain...
Après quatre entretiens entre autant de journalistes et le grand Prix Nobel de littérature, M. Tach, une journaliste réussit enfin à triompher du mépris de celui-ci et l'enrôle dans un piège subtilement mené… Cette partie est certainement celle dans laquelle Amélie Nothomb avait placé le plus d'espoir puisqu'il s'agit de celle qui occupe la majeure partie du livre et qui est menée à son terme. Malgré des débuts prometteurs, l'interview s'enlise malheureusement dans une interprétation de l'oeuvre de Tach des plus tirées par les cheveux. La journaliste, que l'on sentait jusqu'alors dominée par la confiance inébranlable de l'écrivain, prend finalement le dessus, écrasant Tach d'une manière aussi soudaine qu'improbable. le retournement est trop rapide, difficile d'y croire, surtout lorsque tout ceci est justifié par un conte de mauvaises fées grossier.

La première partie constituée des quatre premières interviews des autres journalistes est plus réjouissante, même si le ton des conversations n'est jamais très naturel. Les répliques de Tach font mouche mais les journalistes imaginés par Amélie Nothomb arrivent difficilement à lui faire face, et lorsque le Prix Nobel s'emballe et commence à partir dans des délires monstrueux mêlant descriptions de repas dégoûtants ou détails anatomiques dégénérés, les journalistes prennent leurs jambes à leurs cous ou partent dans des exclamations horrifiées. le soufflé retombe aussitôt. Si les délires de Tach avaient pu m'enthousiasmer, les cris de midinettes qui les succèdent me refroidissent aussitôt.

Hygiène de l'assassin est un livre agréable à lire. Malheureusement, il est difficile d'apprécier les petites provocations que nous assène Amélie Nothomb en fanfaronnant, l'air de se croire intouchable dans le domaine du dégoût, de la malpropreté et de la grossièreté. Pourtant, beaucoup ont fait mieux qu'elle, et ils n'avaient pas la prétention de s'en vanter à l'intérieur même de leur ouvrage.
Lien : http://colimasson.over-blog...
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Un roman étrange, surprenant, qui met assez vite mal à l'aise, on se demande comment un tel homme a pu obtenir un prix aussi prestigieux que le Nobel, mais comme s'est écrit : heuresement, que ce n'est pas celui de la paix !!

Malgré tout, on a envie de savoir la fin, rapidement, on ne peut s'empêcher de dévorer les pages les unes après les autres, tellement il ya de tensions. La méchanceté, la cruauté, le cynisme... mais bizarrement aussi de la poésie, une façon choquante de voir le monde des adultes !
Lien : http://dev0reuse-de-livre.ha..
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Tout au long du livre, j'ai eu l'impression d'assister à un dialogue de sourds entre les journalistes et Prétextat Tacht, un romancier nobélisé, âgé de quatre-vingt-trois ans atteint d'un cancer des cartilages, en phase terminale. Bâti uniquement sur des conversations, le récit d'Amélie Nothomb s'emploie à dévoiler au lecteur la personnalité agressive et détestable d'un écrivain acariâtre qui a réponse à tout et n'hésite pas à chasser vertement les importuns venus l'interroger sur sa carrière littéraire.

A la faveur d'un style direct et d'une écriture sans faux-semblant, la romancière dresse un scénario original mettant en scène, dans la dernière partie du récit, Nina une journaliste trentenaire, la seule femme qui réussira à tenir tête à l'écrivain misogyne. En dépit des récriminations de ce dernier, aigri par la maladie et désabusé par la vie, la jeune femme réussira à lui faire avouer son douloureux secret, vieux de soixante-six ans et enfoui dans son roman inachevé « Hygiène de l'assassin ». Pour Prétextat Tacht le temps s'est arrêté depuis le 13 août 1925… (Je vous invite à lire le livre pour connaître la suite). La révélation de son mystère s'inscrira dans un épilogue dramatique et brutal, pour le moins surprenant.
En lisant ce roman, à forte connotation psychologique, on a l'impression de basculer à chaque instant entre mysticisme et folie, le fait est que la frontière entre les deux attitudes est assez ténue.
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Avant de lire Hygiène de l'assassin, je n'avais jamais lu de romans de Amélie Nothomb, et quelle découverte !
J'en sors totalement ébranlée, choquée, retournée.

C'est l'histoire de Prétextat Tach, éminent écrivain ayant reçu le prix Nobel et où à peine quelques jours avoir été diagnostiqué d'un cancer très rare, il accepte de recevoir cinq journalistes.
Les quatre premiers n'arrivent à rien lui soutirer et P.T. se montre cruel, cynique et très mauvaise foi (ce qui est toutefois très surprenant puisque tout au long du récit il dénigre les individus qui ont une très mauvaise foi).
La cinquième journaliste à venir, Nina, arrive à percer sa carapace et percer de nombreux secrets.

Honnêtement, quand j'ai commencé Hygiène de l'assassin, je ne m'attendais pas à grand chose. J'avais surtout été attirée par le fait que que le protagoniste soit écrivain, alors je l'avais acheté, un peu par hasard.

Lorsque j'ai débuté le récit, j'ai été surprise par la forme inhabituelle du roman : il se tient entièrement sous forme de dialogue et il y a seulement que quelques petites phrases de description. Mais étrangement, la forme ne m'a gênée, les descriptions n'étaient pas nécessaires, seulement les dialogues comptaient. Et quels dialogues ! J'ai vraiment été impressionnée par le profondeur des échanges, du fait que Amélie Nothomb manie si bien l'ambiguïté, le style et le cynisme.

Au début, on ne comprend pas trop certaines affirmations de Prétextat Tach, il faut attendre la dernière interview pour enfin concevoir pleinement la profondeur de ses paroles, et, vraisemblablement, la folie qui le tient.

C'est véritablement une lecture qui m'a ébranlée.
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Seul livre lu de cette écrivaine, fascinée par le morbide, le malsain, douée d'une intelligence vive. Ce livre n'incite pas à l'optimisme, excusez la litote, les dialogues sont convenus, secs comme un coup de bec... Chérie, je me sens défaillir.


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