Le livre des soeurs

Le dernier livre à lire pour le lycée c est parti !

J ai lu ce livre d une traite en cours et franchement j aime beaucoup l écriture d Amélie Nothomb.
Simple mais complète a la fois avec des sujets si ardus à écrire, elle a trouver le bon équilibre pour nous faire passer un magnifique moment.
Ce roman m a vraiment plus.
Je le recommande.
A bientôt !

Je ne suis pas une fan absolue d'Amélie Nothomb et je n'ai pas lu tous ces livres. J'avais trouvé "Acide sulfurique" intéressant mais peu accroché aux "Catilinaires" par exemple.
Ici j'ai été bluffée et ce récit de vie est puissant et émouvant comme s'il était autobiographique.
L'héroïne, Tristane, naît dans un couple à l'amour passionnel qui ne voulait pas spécialement d'enfant et ne sait pas s'en occuper. le bébé grandit, autodidacte peut-on dire, très intelligent et débrouillard mais comme un robot sans marques d'affection de la part de ses géniteurs.
A la naissance de sa petite soeur, Laetitia, Tristane est suffisamment grande pour avoir conscience de ne pas vouloir que ce malheur se reproduise sur sa cadette. Elle va donc être comme une mère de substitution et lui donner tout l'amour dont elle a manqué.
J'ai trouvé le personnage de Tristane magnifique (et triste et douloureux).

J'aime bien déguster de temps en temps un Nothomb, car je trouve que c'est une auteure originale, et les thèmes traités sont d'une grande versatilité; son écriture est aussi typique à elle avec ses manies: le mot pneu qu'il faut essayer de trouver, glissé dans le texte (cette fois bien mis en évidence), un vocabulaire par moments assez recherché ce qui ajoute une note érudite. Je crois aussi qu'il faut lire ses romans au deuxième degré car ils véhiculent pas mal d'auto fiction. Puis je trouve une certaine fraîcheur dans ses courts romans.

Le livre des soeurs m'a paru intéressant considérant la part auto-fictionnelle; il est de notoriété publique que l'écrivaine a une soeur aînée de 3 ans (Juliette), qu'elle adore et de laquelle elle a été très proche pendant des années. Vu sous cet angle, le livre révèle des connotations inattendues, plutôt profondes.

LA TRAME : Une petite fille précoce et visiblement surdouée se sent très vite négligée par des parents pris dans une passion dévorante. Pour pallier à ce manque de considération et à la demande de la petite fille, les parents feront un deuxième enfant. Ce sera Tristane (de tristesse?) l'aînée, qui s'occupera de sa cadette et qui l'aimera d'un amour total et fusionnel. Tristane sera très sensible aux paroles de ses parents, pas toujours gentilles, volontiers blessantes.

Ceci va forger le caractère de Tristane vers une adulte peu sûre d'elle, plutôt terne, malgré son énorme capital intellectuel. Sa soeur cadette évoluera vers une personne plus expansive, mais aussi plus en rupture avec son milieu. Grâce à une tante maternelle, les deux fillettes connaîtront un amour familial fait de protection, de bonheur simple, de rédemption.

Dans cette histoire, on retrouve plusieurs types d'amour : l'amour exclusif et passionnel des parents, l'amour simple de la tante, l'amour immense entre les deux soeurs, les premières amourettes des soeurs. Il y a beaucoup de non dits dans ce court roman, mais en creusant un peu j'ai perçu des sentiments un peu douloureux enfouis dans les mots.

En revanche il y a beaucoup d'invraisemblances dans le texte, mais peut-être que l'auteure a voulu nous livrer une fable qui comporterait des sentiments plutôt forts.

Ce ne sera pas mon Nothomb préféré, mais je suis contente de l'avoir lu. Il m'a fait réfléchir sur certaines choses.
Lien : https://pasiondelalectura.wo..

Histoire de deux parents qui s'aiment éperdument et qui se suffisent mais tout le monde leur dit d'avoir un enfant en raison de cet amour si grand : Tristane sera leur petit fille mais elle est un poids pour eux , heureusement qu'elle est très débrouillarde et elle se rapprochera de sa tante( un peu spéciale) et de sa cousine Causette . Puis Tristane aura une petite soeur Laetitia ; et on parlera alors d'amour , de jalousie.
J'ai beaucoup aimé le début , cette présentation de ses enfants , de la relation entre soeur, et aussi avec la famille élargie . L'amour fusionnel des parents qui ne permet pas aux enfants d'avoir leur place au sein du foyer. Mais j' ai trouvé très douloureux ce qui arrivent à la cousine. Ce n'est pas parce qu'il y a des enfants que cela crée une famille.
Une lecture simple, facile, rapide.

Encore une fois la recette Nothomb a bien fonctionné avec moi.
Il suffit de quelques lignes à Amélie Nothomb pour nous présenter ses personnages et planter le décor de son historie.
J'ai bien aimé le récit de cette famille singulière aux personnalités diverses et bien trempées.

Quand Florent et Nora se rencontre, il forme très vite un couple fusionnel. Au bout de 3 ans, ils décident d'avoir un enfant. L'arrivée de Tristane viendra troubler ce couple parfait, au point qu'il sera demandé à ce bébé de ne plus pleurer afin de ne pas les déranger. Il s'avère que Tristane est dotée d'une très grande intelligence et très vite elle comprendra qu'elle doit se faire le plus possible oublier de ses parents afin qu'ils puissent vivre leur relation de manière épanouie.
Alors qu'elle n'est âgée que de cinq ans, Tristane accueillera avec joie la naissance de sa petite soeur Laetitia dont elle va prendre soin en lieu et place de ses parents.

Une lecture qui ne laisse pas indifférent car on ne peut que s'interroger face l'attitude de ce couple si fusionnel, à cette gamine si parfaite en apparence et sur ce lien particulier qui lie ces deux soeurs…

Une histoire bien construite qui a su me surprendre à certains moments tellement la psychologie des personnages est profonde et complexe.

Des pneus... à tire larigot !

A la lecture de ce conte, j'ai pensé qu' Amélie Nothomb s'était amusée, amusée d'elle-même, et amusée du lecteur.

Elle joue avec elle-même en se dénigrant, en se flagellant, en se méprisant, avec une certaine lucidité, une certaine froideur, une certaine fragilité, mais aussi un certain humour qui lui permet, grâce à un retournement inattendu, de se révéler être la plus forte !

Elle joue également à regler certains comptes avec ses parents, surtout sa mère, avec lesquels, sous des dehors de gentille fille aimante, elle balance à tout va ! Ce n'est pas pour rien que ce règlement de compte est paru après le décès de son père...

Elle joue avec le lecteur en brouillant les pistes. Laquelle des deux soeurs est Amélie ? A priori, le lecteur croit la reconnaître en l'aînée, Tristane. Mais chronologiquement, la vraie Amelie est la cadette, donc Laetitia. Finalement, grâce à une pirouette, l'ordre est rétabli !

Elle joue aussi avec le lecteur adulte, en utilisant un langage d'enfant, pour lui raconter une histoire pleine d' invraisemblances, même si l'on devine entre les lignes que la vérité n'est pas si loin. D'aucuns s'en sont offusqués, pour ma part, j'ai trouvé ce style plutôt délicieusement décalé !

Enfin, elle s'est amusée à nous foutre des "pneus" en veux-tu en voilà : on croyait s'en être débarrassé dès la première page, eh bien... non ! D'ailleurs, je vous laisse : je vais assister à un concert des Pneus au Zénith ! Je vous emmène ?

Amélie NOTHOMB. le livre des soeurs.

Je n'ai pas encore lu tout Amélie NOTHOMB, il me reste encore un effort à faire. Mais si ses récits sont de la même veine que celui indiqué en titre de critique, je vais cesser de m'intéresser à ses narrations.

Nous avons le récit en parallèle de la vie de deux soeurs, Tristane, née le 13 novembre 1973, et Laetitia, née le 9 août 1978, à Maubeuge. Les parents, Florent et Nora sont fous d'amour, l'un pour l'autre et ne se soucient que fort peu de leur progéniture. c'est même Tristane qui élèvera sa petite soeur adorée, dès sa naissance, jusqu'à son entrée en crèche. Comment une enfant de cinq ans et demi, peut-elle s'occuper, au quotidien d'un nourrisson, le nourrir, le changer, le coucher, le lever…. C'est invraisemblable, complètement incohérent ! Et quelle responsabilité donnée à cette petite fille. C'est bien elle qui a demandé à ses parents de lui donner une soeur ! Ces deux enfants vont vivre en autarcie, une relation fusionnelle. Tristane se comporte en véritable mère mais elle n'a que cinq ans. Et sa vie de petite fille lui est ôtée par ses responsabilités d'adulte...

L'évolution de ces enfants sera en dents de scie. L'une, l'aînée, brillante, surdouée, l'autre plus solaire, ne vit que pour la musique. Elles fonderont même un band ; l'une chantant, l'autre jouant de la guitare et s'entourant d'un bassiste, recruté au coup par coup. le nom de ce petit orchestre : « Les  Pneus». Bizarre, étrange, irréel, . Les relations avec le reste de la famille sont également complètement ubuesques. La soeur de Nora, Bobette, est une marginale, maman solo, avec quatre enfants : les trois garçons dérivent vers l'extrême droite… Et Cosette, la fille est anorexique….

Trop d'invraisemblance. Incroyable, inimaginable, inénarrable, stupéfiant ! ! ! Que d'incohérence ! !! Ce livre n'est pas crédible. Je suis allée au bout des 194 pages mais j'ai l'impression d'avoir perdu mon temps. Je serai un peu plus vigilante pour choisir mes lectures… Nul n'est infaillible ! Je saisis le premier livre sur ma PAL. Devinez, non impossible mes goûts éclectiques font le grand écart. Suite à la prochaine critique. Bon, je ne vous fais pas languir, je vous donne la solution : «La proie », Deon MEYER. Bonne journée et belle lecture.
(28/04/2023).

Lien : https://lucette.dutour@orang..

Florent et Nora s'aiment plus que tout, la naissance de leur fille Tristane n'est qu'une parenthèse qu'ils oublient. Lorsque la soeur Laetitia arrive le couple laisse Tristane s'occuper d'elle.
Deux soeurs seules et un couple égoïste, même si l'auteur dépeint les travers de notre société il n'en reste pas moins que le récit est insipide et simpliste.

Je n'ai pas souvent lu les romans d'Amélie Nothomb, "le livre des soeurs" est le troisième.

A chaque fois, lorsque je commence j'entre assez vite dans son univers. J'apprécie la langue épurée, le plaisir des mots, leur sonorité, leur rareté, leur exotisme. J'aime la pétillance, l'humour, le pas de côté vers un univers imaginaire un peu décalé, loufoque et jubilatoire.
Et puis, au fil des pages, comme une coupe de champagne qui s'évente l'euphorie retombe.
Ici aussi, assez vite je me lasse, mon esprit s'égare. Je sors de cette bulle d'amour inconditionnel entre les parents de Tristane (joli prénom pour cette petite fille "terne") puis entre elle et sa soeur Laetitia.

A peine le livre refermé j'oublie le plaisir des premières pages...

Comment trouver sa place quand on naît dans le foyer d'un couple fusionnel.
Dès leur rencontre ils se sont suffit à eux-mêmes. Ça leur passera dirent les uns, l'amour dure sept ans dirent les autres.
Pourtant, tant d'années après, rien ne peut s'immiscer entre les plis de leur amour. Pas même Tiphaine, cette première enfant que tous leur ont conseillé d'avoir.
Alors Tiphaine grandit seule et sans amour, car la fusion ne se divise pas. Seule et sans que personne ne lui apprenne à être une enfant, à grandir, parler, apprendre, être, devenir, aimer.
Jusqu'au jour où elle réussi à convaincre ses parents de faire un autre enfant. Elle saura s'en occuper, aussi bien qu'elle sait s'occuper de sa filleule, la fille de Bobette. cette tante fantasque qui passe ses journées devant la télé à boire et rêver, oubliant d'élever ses trois garçons et sa fille. Qu'à cela ne tienne, Tiphaine est là et elle a de l'amour à revendre.

Dès la naissance de Laetitia l'amour de Tiphaine pour sa soeur est aussi exclusif et passionné que celui de ses parents entre eux. C'est elle qui l'élève, lui apprend ce que doit savoir un enfant, faute de parents attentifs.
Brillantes, les soeurs sont promises à un bel avenir, musicienne dans un orchestre de rock pour la benjamine, présidente de la République pour l'aînée.
Et le lecteur les suit dans leur parcourt de vie, dans cette fraternité fusionnelle.
Amélie Nothomb a l'art dépeindre les extrêmes, amour, abandon, fusion, pardon ou haine, tout est toujours excessif.

Amélie Nothomb nous embarque dans ces mondes où elle crée sa propre réalité. On y retrouve l'intelligence de l'écriture, le vocabulaire qui nous perd parfois mais que l'on aime découvrir, il manque peut être un peu de l'humour caustique qui fait sa patte. Je n'ai pourtant pas vraiment réussi à m'attacher à Tiphaine, trop intelligente, trop abandonnée, trop forte. Ni à ces parents exclusifs que l'on a sans cesse envie de gifler.

avis complet sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2022/11/04/le-livre-des-soeurs-amelie-nothomb/
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