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3,77

sur 2587 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Pour la rentrée littéraire 2021 Amélie Nothomb nous livre un opus sympathique mais pas inoubliable.

Cette fois-ci elle se glisse dans la peau et dans la tête de son père. Ecrit à la première personne du singulier ce roman autobiographique reste toutefois totalement dans l'esprit et la plume de l'auteure belge.

On y retrouve totalement son style qui reste si plaisant à lire : cet humour désenchanté et dominé par l'autodérision. Ainsi la scène d'arrivée de Patrick Nothomb chez son grand-père paternel est un récit burlesque qui oscille entre « les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire » et « Sa Majesté les mouches ».

On découvre tout au long du récit deux familles : le côté père et le côté mère. L'une est classique et simple l'autre est fantasque avec le grand-père poète dont la famille grandit tant bien que mal dans une demeure délabrée. Les deux côtés d'une bourgeoisie sur le déclin : tandis que les parents de Patrick embrassent la modernité, le côté paternel s'attache aux symboles désuets d'une époque qui est dépassée. Néanmoins l'auteure fait de ces séjours du jeune Patrick dans cette famille étrange des moments où le jeune Patrick formera le courage qui lui permettra de mener à bien le plus déroutant et éprouvant épisode de sa carrière de diplomate.

C'est tendre, drôle, désuet, léger, et c'est surtout un bel hommage pudique d'une fille à un père récemment disparu.
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Amélie Nothomb tient la plume pour son père Patrick, futur diplomate, et raconte les souvenirs d'enfance de celui-ci ainsi qu'une épreuve difficile qu'il aura vécue plus tard dans sa vie.
L'enfance de Patrick, orphelin de père est en particulier marquée par ses grands-parents paternels dont il est dressé ici un tableau saisissant et impitoyable.
Plus tard, Patrick devenu diplomate représentant la Belgique au Congo pendant les années 60 aura un comportement héroïque lors d'une prise d'otages.
Voilà un livre court et dense qui mêle habilement comique et tragédie.
Cela se lit avec plaisir, sans plus. Mais c'est déjà ça.
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Nouvelle rentrée littéraire, nouveau petit 150-pages-4cm-de-blanc-tournant pondu par notre chère Amélie... il fallait bien avoir quelque chose à présenter au copain Busnel.
Le livre se referme avec, encore une fois, cette sensation de narration bâclée, où chaque thématique abordée est survolée, et où le tout manque cruellement de profondeur.
Nothomb parle de son père, ou bien le fait parler plutôt. Ce qui est sacrément pas malin étant donné qu'il est évident que LUI aurait eu bien plus à dire sur sa vie s'il en avait fait un roman...
Si la première partie sur l'enfance aurait pu sauver le récit, la seconde sur la prise d'otages, torchée en une petite poignée de phrases, vient couronner l'échec.
Et quelques jours après il n'en reste rien... la boucle est bouclée.
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En refermant ce court roman, j'en viens à la conclusion que cette auteure n'est pas pour moi.
Si j'ai aimé suivre la vie de son père racontée avec un certain humour, je dois dire qu'elle ne me restera pas longtemps en mémoire.
Seuls les passages chez les autres grands-parents m'ont intéressés, chez lesquels il faisait froid et faim. Un grand-père poète et baron mais sans le sous.
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A l'instar de ses 4èmes de couverture, les livres d'Amélie Nothomb sont impossible à résumer.... je ne m'y risquerais pas.
Amatrice de ses romans (même si je ne les aime pas tous), j'ai trouvé "premier sang" plutôt bon, mais je ne le classerais pas dans mon 'Best of Amélie Nothomb'.
J'ai trouvé celui de 2019 bien meilleur ("soif"), peut-être car il était nettement plus original.
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Amélie Nothomb rend ici un bien bel hommage à son père dans ce livre ''Premier sang''.
Un bonheur de le découvrir tout petit jusqu'à son poste de consul au Congo.
L'écriture d'Amélie Nothomb a un je ne sais quoi qui rend la lecture toujours savoureuse. Je passe toujours un bon moment de lecture à lire ses livres.
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Cette année, je m'étais promis de faire l'impasse sur le roman d'Amélie Nothomb. Non pas que je n'aime pas la lire. Bien au contraire. Mais il faut parfois varier les plaisirs. Puis, les échos de lecteurs et de la presse, l'attribution du Prix Renaudot me laissèrent penser que ce n'était pas le roman à mettre de côté. On parlait d'un roman différent, peut-être le meilleur depuis plusieurs années. J'ai donc renoncer à ma promesse.
Je rejoins les critiques : ce roman est différent. Plus personnel, il raconte l'histoire de son père, Patrick Nothomb. de son enfance auprès de ses grands-parents maternels, suite au renoncement de sa mère affligée par la mort brutale de son mari, deux ans après son mariage jusqu'à son premier poste de diplomate au Congo.
Jugé un peu trop fragile par son grand-père maternel, Patrick est envoyé en vacances chez son grand-père paternel, Pierre Nothomb, avocat et poète. Dans le misérable château de Pont d'Oye, malgré la faim et le froid, Patrick vit les meilleures années de sa vie.
Malgré la période de guerre, la misère du clan mené par l'égoïste chef de famille et sa douce femme qui s'évertue à cultiver de la rhubarbe pour nourrir ses enfants, l'innocence de l'enfance adoucit la noirceur. Cette légèreté de ton, Amélie Nothomb la garde aussi pour témoigner de la prise d'otages de Stanleyville où son père diplomate joue au négociateur. C'est cette fois avec les exécutions d'otages un peu plus difficile à accepter.
Léger, divertissant, mais dans ce roman personnel, je n'ai pas trouvé ces petites phrases d'Amélie qui, négligemment, ouvrent la réflexion. Contrairement à l'avis général, ce côté ouvertement personnel qui fait la différence, est pour moi source de retenue. J'ai retrouvé dans ce récit la pétillance d'Amélie dans le style mais pas dans l'esprit.
Lien : https://surlaroutedejostein...
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Voilà bien longtemps que je n'avais ouvert un roman de cette autrice, mais on me l'a offert et je me suis surprise à le dévorer.
En effet, en dépit d'un style parfois dérangeant , la vie du père d'Amélie Nothomb est tout à fait romanesque et ce depuis l'enfance, jusqu'à la prise d'otages de Stanleyville où le jeune diplomate s'illustrera en discutant avec les rebelles pendant des mois.
Pas d'effet de manche, la fin, sanglante de la prise d'otages est escamotée en un très court récit clinique, mais beaucoup d'émotions néanmoins dans ce texte où Amélie se glisse dans la peau de son père en quelque sorte.
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Ce roman, l'autrice l'a écrit pour rendre hommage à son papa décédé en 2020 à l'âge de 83 ans.

J ai passé un très bon moment auprès de la famille Nothomb. Mais j ai préféré la 1ere partie centrée sur l'enfance de Patrick qui était beaucoup plus comique que la 2eme partie qui m a parue moins intéressante et moins cocasse.

Un roman ironique, remplis d'humour fantaisiste dont Amélie Nothomb à la secret

En bref, Amélie Nothomb, on aime ou on aime pas....ben cette fois-ci j ai aimé
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Je n'ai plus le livre sous les yeux, qu'une de mes collègues m'avait prêté, mais j'ai noté une petite chose ou deux sur ce livre qui en vérité n'en mérite guère plus. A la page 44, on trouve cette expression banale, qu'on croirait tout droit sortie d'une rédaction d'un(e) élève de lycée : "en moins de temps qu'il ne faut pour l'écrire". Quelle n'a pas été ma surprise de retrouver exactement la même banale expression 44 pages plus loin ! Bien que le livre se lise très vite, j'ai compris à ce moment-là qu'Amélie Nothomb avait dû l'écrire en moins de temps qu'il ne faut pour le lire... Aucun effort de style ni la moindre tentative pour se mettre dans la peau de ses personnages : on y trouve des paroles d'adultes dans la bouche d'enfants de 6 ans !
Trois étoiles quand même, par égard pour l'autrice, pour qui je garde une vive sympathie, pour sa capacité à raconter des histoires intéressantes, captivantes par moments, et à trousser, en quelques phrases bien senties, les grandeurs et les bassesses de tout un chacun. Mais quel livre formidable Premier sang aurait pu être si elle se donnait un peu de peine ! le prochain dans cinq ans, Amélie ?
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