AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782070403202
323 pages
Gallimard (12/02/1999)
4.38/5   8 notes
Résumé :
« S'il ne reste plus de mystère sur la façon dont on tuait et mourait dans les camps, on sait relativement peu de choses sur "comment on y vivait", concrètement, jour après jour. Qu'est-ce que c'était qu'un habitant du grabat cinq minutes avant de clamser, en lutte pour une couverture, une casserole, une cuillère... Comment en loques, affamées, affaiblies, on gardait son sarcasme, son agressivité, une vitalité impensable dans la vie civile. Ce fou rire ! C'est peut-... >Voir plus
Que lire après Les Beaux Jours de ma jeunesseVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Une place de choix au rang des chefs d'oeuvre méconnus, si l'on peut qualifier de tel un journal tenu à Auschwitz. Ana Novac, très jeune à l'époque écrit avec l'énergie du désespoir, le style est brut, parfois argotique, ce qui est absolument gage d'authenticité en la circonstance. On ne manque ni de situations absurdes, ni d'humour parfois gras (en quelque sorte une forme de vulgarité du désespoir). Dans la description, ce journal est comparé à celui d'Anne Frank, je me permets de le comparer plutôt à Virgil Gheorghiu, qui passe un certain temps à expliquer que son déporté n'est pas juif dans la vingt-cinquième heure. "A 14 ans je fus déportée à Auschwitz, parce que juive."
Ernüchterung.
Commenter  J’apprécie          110
Paradoxalement méconnu ce journal a été tenu à Auschwitz par une «Franco-roumaine», écrit avec l'outrance (voire la haine) brute du désespoir justifié.
Commenter  J’apprécie          130

Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Dieu, me dis-je ahurie, elle la lui dispute une malheureuse soupe ! Au lieu de s'incliner très bas, de la remercier humblement de bien vouloir être.
Nous ne sommes pas séparées jusqu'au matin. Je ne me souviens pas de ce qu'on s'est dit, seulement que ça se passait dans un temps autre, vertigineux. Que la vie se faisait très forte, par moments, au-delà de toute expression.
La fièvre ! N'est-ce pas un signe de vie, la preuve que je m'accroche, que je persévère ? Dieu merci, car enfin ne serait-ce pas trop bête, une folie, que de lâcher une vie où il existe de pareilles nuits, de pareilles créatures ?
Commenter  J’apprécie          70
Les moments les plus radieux de ma vie, je les ai passés dans le train entre Budapest et Paris – moments de grâce, où la liberté cessa d'être un rêve, sans devenir encore une réalité… C'est dans cette ville que j'ai compris que la réalité de la liberté – comme celle de l'air – n'est perceptible qu'en son absence ; contrairement à la non-liberté, qu'on ne peut ignorer à aucun moment. Pas plus que des menottes…
Commenter  J’apprécie          100

autres livres classés : roumanieVoir plus
Les plus populaires : Littérature étrangère Voir plus


Lecteurs (26) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3204 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *}