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4,18

sur 1036 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
1596 en Angleterre.

Hamnet un jeune garçon de 11 ans cherche désespérément de l'aide pour sa soeur jumelle Judith. La maison est vide. La mère Agnès est partie cueillir des plantes médicinales. le père est à Londres. Les heures se succèdent et l'angoisse monte car le lecteur a bien compris que le terrible mal qui frappe la petite, est la peste. Mais contre toute attente, c'est son jumeau qui va décéder. C'est un deuil insurmontable pour la famille. Pour la petite Judith qui a perdu la moitié d'elle même tant la relation avec son frère était fusionnelle, la mère Agnès qui soigne tant de personnes mais n'a pas réussi à sauver son fils et qui hante les couloirs de la maison la nuit à la recherche de l'âme de son fils, le père qui mène une troupe de théâtre à Londres et le cherche aussi dans chaque regard de spectateur jusqu'à ce qu'enfin il écrive Hamlet en souvenir de son fils.
Le père n'est autre que Shakespeare jamais nommé comme ça.
C'est le récit de la perte douloureuse d'un enfant. Récit bouleversant.
Ce récit est livré en alternance avec le récit de la rencontre des parents. Beaucoup de malheurs dans leur vie respective. Beaucoup d'amour dans le couple.
Ce roman est terriblement bien écrit. Je n'ai aucune appétence pour les récits historiques mais j'ai adoré cette histoire qui reste très actuelle par les sujets qu'elle aborde.
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Roman consacré au jeune fils de William Shakespeare, Hamnet, (probablement) mort de la peste alors qu'il n'avait que onze ans.
Si le roman nous fait entrer dans l'intimité et le cercle familial du dramaturge, celui-ci n'est pour autant jamais cité. Dans cette histoire, il n'est qu'un personnage secondaire et absent. Il n'est que "le père" "le mari" ou encore "le fils".
Homme absent du domicile familial et qui fuit le quotidien, c'est sans lui que la vie suit son court. Agnès, son épouse, gère la maison et les enfants. Agnès, quel fabuleux personnage! Pour moi, le héros de ce roman, ce n'est ni Shakespeare, ni même Hamnet, mais c'est bien elle. Agnes.
Femme atypique pour l'époque, elle a un esprit libre, créatif et divinatoire. Avec sa curieuse façon de voir le monde, elle en voit tous les détails et la beauté. Elle se moque bien du regard des autres, se moque d'être qualifiée de "sorcière" parce qu'elle est à l'écoute de la nature, qu'elle passe ses journées dans la forêt, qu'elle parle à ses abeilles et qu'elle fabriques des remèdes à base de plante.
C'est une femme entière et dévouée à ceux qu'elle aime. Agnès ne s'interdit jamais d'être elle-même, elle est centrée sur l'essentiel.
A travers son personnage, il se dégage du roman une sensation de douceur et de poésie, une force tranquille et apaisante.
Et puis l'histoire tourne au drame avec la mort du jeune Hamnet. le roman devient alors l'histoire du deuil de cette mère qui n'a pas su sauver son fils. Malgré ses plantes. Malgré son savoir. Malgré une vie à s'occuper des autres.
Son mari fuit une nouvelle fois et la laisse seule avec son chagrin et sa culpabilité. Il la laisse avec la vie qui continue et ses filles bien vivantes qui ont besoin de leur mère. Un jour après l'autre, un pas après l'autre.
L'auteur nous touche en plein coeur, avec ses mots si justes et si beaux.
Une jolie bulle de douceur, malgré l'histoire tragique.
Je conseille.
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Choisir Maggie O'Farrell c'est s'assurer un très agréable moment de lecture. Avec Hamnet l'autrice est au rendez-vous. Elle mobilse tous ses talents dans l'exercice périlleux du roman historique. Il se situe à la fin du XVI ème siècle, dans l'angleterre élisabethain. Maggie O'Farrell a magistralement relevé ce défi d'attribuer à Shakespeare un rôle secondaire pour se laisser toute liberté pour la fiction. La focale se porte sur l'épouse du dramaturge, rebaptisée Agnès. L'autrice remarquablement traduite, fait vibrer son texte au gré des émotions que vivent les personnages. Tout est en équilibre, profondeur et sensibilité. L'atmosphère est complètement immersive malgré les siècles qui nous séparent. Maggie O'Farrell est définitivement une valeur sûre. Bravo à la virtuose Sarah Tardy d'avoir fait notre ce magnifique roman.
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Comment évoquer William Shakespeare, sans le mentionner, ou encore Hamlet son oeuvre sans tracer un lien avec ce prénom… en ne le positionnant pas…
Car le roman est centré autour d'Agnès, épouse de William et mère d'Hamnet… cette femme a un don, elle sait écouter, guérir avec plantes et onguents, malgré un contexte familial rude… un jour, elle croise la route d'un jeune homme, fils du gantier de Stratford et sait que sa vie est auprès de lui…
Quelques années plus tard, un jeune garçon cherche sa mère partout ; sa jumelle, Judith, n'arrive pas à se lever… personne n'est présent, et encore moins son père qui passe son temps à Londres. Inquiet, angoissé, Hamnet s'élance dans une course éperdue pour sauver sa soeur, son double, qui présente des symptômes de la peste.
Dans cette Angleterre rurale, misérable, sale et difficile de la fin du 16e siècle, Maggie O'Farrell démontre l'habilité de décrire en un regard, un geste, un mouvement, l'histoire de cette famille, de ce garçon, de cette femme, et d'un homme absent mais sur lequel pèsera le poids des regrets.
Au milieu de tout cela, une femme, Agnès, une amoureuse flamboyante, une mère déchirée et tout ce côté guérisseuse qui l'entoure d'un voile universel… et quand le pacte de la tragédie arrivera, la mort frappera, toute la puissance de la création artistique, de l'univers, des mots pour combler les maux, ne sera qu'émotion et émerveillement pour le lecteur.
On ne ressort pas indemne d'un texte tel que celui-ci… surtout quand on aime l'oeuvre du père et tout ce que ce coin de terre lui a apporté comme repris et cet Hamnet est digne des personnages mythiques.
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Sans doute l'une des meilleures lectures de cette année pour moi. Conseillé par ma fille, je ne suis pourtant pas fanatique de Shakespeare, ni "connaisseuse" de Sir William. En fait celui ci n'est que le brillant prétexte d'un admirable roman d'amour, conjugal, fraternel, filial. D'ailleurs son nom n'est jamais prononcé. Mais que de belles pages sur la mort d'un enfant, une infinie tristesse. Mais aussi une brillante évocation de l'Angleterre médiévale, avec ses paysages et ses descriptions de la vie de l'époque qui font penser à des tableaux. Un enchantement mélancolique que ce livre.
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"To be or not to be".... non ne fuyez pas ! "Hamnet" n'est pas une biographie de Shakespeare, mais un magnifique portrait de femme, la sienne en l'occurence, qui un peu sorcière, un peu magicienne, perdit son fils.

Ce livre ne m'attirait guère, à part la couverture que je trouvais fort jolie. Je l'ai donc lu un peu au hasard, sans trop savoir ce qui m'attendait et je n'ai pas pu le lâcher. Je vous conseille de dépasser vos réticences sur le sujet tel qu'il apparaît au départ (la peste en Angleterre au XVIè siècle), et de vous plonger dans cette histoire d'amour filial, d'amour entre une femme forte et son époux écrivain, d'amour pour la nature, d'amour plus fort que la mort !

Bouleversant et marquant, à lire définitivement !
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Incroyable ! Dans ce livre vous ne trouverez pas de drame à la Shakespeare (qui n'est d'ailleurs pas du tout le personnage principal de ce roman), pas d'immersion totale dans un décor d'il y a 500 ans qui peut être oppressant mais... des EMOTIONS !
Les émotions d'une vie, des premiers amours, du passage de l'enfance à l'âge adulte, de l'opinion des autres, de la pression de "rentrer dans le rang", du jugement, de la grossesse, du mariage, des conflits familiaux, des incompréhensions dans le couple, de la quête de l'épanouissement personnel, du fait de chercher sa place, des doutes, de la jalousie, de la mort, du deuil, de l'amour... un portrait des émotions d'une vie qui n'ont pas changé en 500 ans puisqu'au fond... nous sommes tous pareils tout en étant différents.
Tout ça avec la plume de Maggie O'Farrell (livre lu en anglais) qui nous transporte comme une feuille sur un ruisseau. C'est fluide, rythmique, ça accélère, ça décélère, c'est poétique. Bref, j'ai adoré !
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Hamnet. Voilà un nom familier, qui vous interpellera peut-être lorsque vous poserez vos yeux sur cette couverture. Hamnet. Il y a quelque chose de différent, qui ne colle pas. Ah, mais oui, c'est ce « n » mal placé. En vérité, on dit « Hamlet », c'est le titre de cette oeuvre qui nous est parvenu à travers les siècles pour devenir l'une des pièces de théâtre les plus célèbres de son créateur. Pourtant, nous parlerons bien d'Hamnet. Ce qu'il fut. Ou surtout ce qu'il n'est jamais devenu.

Hamnet, c'est l'histoire d'un petit garçon vivant dans la campagne anglaise, à la fin du 16e siècle. Hamnet n'a que onze ans, pourtant il est déjà au crépuscule de sa vie. C'est sa mort qui changera sa famille à jamais, pour le meilleur comme pour le pire. Principalement sa mère, Agnès, mais aussi son père, jamais nommé mais pourtant reconnu par le lecteur : William Shakespeare.

J'ai dévoré ce roman, tant l'écriture est belle et fluide. L'autrice nous dépeint cette campagne anglaise comme figée dans le temps, cette petite ville où tout le monde se connait, où les enfants jouent en toute innocence, où l'insouciance règne. On pourrait croire que le malheur n'y existe pas, tenu à l'écart par Agnès, cette femme aux doigts de fées dont les remèdes sauvent grand nombre. La maison du gantier, la ferme à l'autre bout du village, ce sont les décors d'un amour naissant et d'une tragédie inévitable. L'intrigue alterne entre le présent, où Hamnet et sa soeur tombent malade, et le passé, depuis la rencontre entre le dramaturge et celle qui deviendra sa femme.

En se penchant sur ce fait historique presque oublié, cet enfant qui a réellement existé, mais dont on ne sait presque rien, Maggie O'Farrell trouve le prétexte de dresser le portrait juste et touchant d'une famille. Il y a des parts d'ombre, comme ce grand-père violent dont le fils fera tout pour s'éloigner. Il y a aussi de la pureté dans l'amour qui unie les jumeaux, Judith et Hamnet, la même âme divisée dans deux corps. L'enfance, dans ce qu'elle a de plus tendre. Une enfance éternelle pour Hamnet, reposant à jamais dans les souvenirs de ses proches et dans les tirades composées par son père, qui écrira en son hommage l'une de ses plus belles pièces.

Enfin, Hamnet est surtout un portrait de femme. Agnes (que l'Histoire a préféré nommer Anne Hathaway) est un être à part, une enfant de la forêt capable de guérir grâce aux plantes, de comprendre les gens mieux qu'eux-mêmes. Elle possède un don de seconde vue, capable de percevoir l'avenir et ceux qui ne sont plus. Je me suis terriblement attachée à ce personnage, à la relation qu'elle noue avec son époux et leurs enfants. Pourtant, quelque chose se brisera en elle, incapable de sauver son fils et de le retrouver dans l'après. Hamnet donc, est une incarnation du deuil, de la perte d'un enfant et comment elle vous transforme au plus profond de vos entrailles. Un magnifique hommage à un enfant oublié et pourtant, dans les arts qui l'a inspiré, devenu immortel.
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Un jour d'été 1596, dans l'Angleterre élisabéthaine, à Stratford exactement, Judith, une petite fille tombe malade. Son frère jumeau Hamnet, descend chercher du secours, mais il est seul dans la maison et l'état de sa soeur empire jusqu'à devenir préoccupant, puis critique au fil du temps. Quand Agnès, la mère, qui est pourtant une guérisseuse connue, constate qu'il s'agit d'une maladie pestilentielle (la peste donc !), que les bubons gonflés sont déjà bien formés, elle ne sait que faire. Mais dans la nuit, Hamnet qui est malade à son tour, prend la place de la petite fille qui survit, tandis que lui meurt au petit matin.
Le père parti à Londres n'est autre que le grand William Shakespeare. Il est loin de se douter de ce qui l'attend lorsqu'il arrive enfin à prendre connaissance de la lettre que Susanna, sa fille aînée lui a envoyé pour le prévenir et à chevaucher sans s'arrêter pour rentrer chez lui.
La perte de son fils tant aimé est un drame, mais il doit repartir car il ne peut laisser seul sa troupe, les représentations doivent avoir lieu.
Agnès sa femme se sent abandonnée. Elle est très seule et isolée dans ce petit bourg qu'elle espérait quitter un jour pour le rejoindre et le suivre sur ses tournées. Elle ne voudra plus en partir, elle ne peut laisser tout seul son petit garçon enterré près de la rivière...mais lui ne propose plus de l'emmener. Ce deuil les sépare, et les mois passent...
Elle se consacre avec courage aux autres, mettant à nouveau à profit ses dons de guérisseuse, partant dans la forêt cueillir ses plantes médicinales et continuant à croire à l'importance de la nature dans laquelle elle se sent à sa place.
C'est d'ailleurs parce qu'elle avait tout d'une sauvageonne que William est tombé amoureux d'elle, alors qu'il était le précepteur de latin de ses jeunes demi-frères. Lorsqu'il a vu cette jeune femme avec son faucon crécerelle sur l'épaule, il a été immédiatement envouté, ce que sa famille n'a cessé de lui claironner depuis.
Mais dans son coeur d'homme, l'amour est toujours bien présent et il va rendre grâce à son fils en préparant une nouvelle pièce qui changera sa vie et celle de sa famille...

Voilà un livre magnifique qui m'a beaucoup touchée et qui me marquera longtemps. C'est un coup de coeur que j'ai lu quasiment d'une seule traite. L'écriture est d'une grande beauté, au-dessus encore de celle que j'avais aimé lors de mes deux précédentes lectures de l'auteur.
C'est une histoire d'amour très forte. C'est aussi le portrait d'une Angleterre rurale au XVIe siècle mais aussi du monde de l'époque.
J'ai aimé les pages où l'auteur nous conte le voyage de la petite puce partie d'Egypte et de ses descendantes qui vont venir depuis l'autre côté du monde jusqu'à contaminer la famille...en passant par différents animaux, singes ou chats, puis hommes et par Murano au coeur d'un colis de perle. C'est un moment de légèreté bien venu, au milieu de ce drame. J'ai aimé aussi de la même manière, le parcours suivi par la lettre de Susanna, sa fille aînée, avant qu'elle parvienne à son destinataire. C'est l'occasion pour l'auteur de nous emmener à la fin du XVI°siècle et de parcourir le monde tel qu'il était.
William a épousé Agnès par amour, contre l'avis de sa famille, tout le monde dans cette campagne un peu reculée, considérait la mère d'Agnès comme une sorcière. Mais l'amour a été le plus fort et la famille de William a fini par accepter cette belle-fille tellement éloignée de ce qu'ils espéraient pour leur fils. Tout comme ils accepteront que le fils aîné quitte un jour la maison pour continuer sa propre voie, loin de l'entreprise de son père et de son grand-père, gantiers, et devienne le grand Shakespeare.
L'amour qui unit leur couple, les relations avec la famille de William, le deuil tellement éprouvant...tout est décrit avec beaucoup de délicatesse.
L'auteur s'empare avec brio de cette partie inconnue de la vie de William Shakespeare. J'avoue n'avoir jamais lu sa biographie mais la lecture de cette fiction m'en donne envie.
La vie d'Agnès avant son mariage est également décrite avec beaucoup de justesse, la relation très forte avec son frère Bartolomew suite à la mort de leur mère, le remariage du père, les problèmes liés à la jalousie de sa belle-mère. Agnès en effet, n'est pas aimée par sa belle-mère et se sent rejetée par sa propre famille. Elle passe beaucoup de temps, toute seule dans la nature, acquiert des dons qu'elle ne peut même pas nommer elle-même. Par exemple, en touchant la peau des personnes qui viennent la voir, des images prémonitoires apparaissent, elle sait aussitôt comment les aider, les soigner, les rassurer et parfois aussi quand ils vont mourir.
La relation entre les deux jumeaux est extraordinaire, et Judith même en grandissant ne pourra jamais faire le deuil de la disparition de son frère.
Ce roman est avant tout le portrait magnifique d'une famille devenue célèbre grâce au père mais qui a souffert lors de la perte réelle de leur petit garçon âgé de 11 ans. C'est sa disparition qui inspira à son père l'écriture de sa célèbre pièce, Hamlet et c'est bien que ce petit garçon ne soit pas oublié par L Histoire.
A noter : Hamnet et Hamlet sont en fait le même prénom, parfaitement interchangeables dans les registres de Stratford de la fin du XVe siècle et du début du XVIIe siècle.
Même si la mort n'est jamais bien loin dans ce roman, l'écriture est si belle, si poétique, si légère que le lecteur ne peut que tomber sous le charme d'une telle lecture. Encore une fois l'auteur nous fait entrer dans la psychologie de ses personnages, nous parle de la condition féminine à cette époque, de la maternité, de la difficulté pour Shakespeare de vivre de sa plume et nous dépeint avec réalisme la vie de l'époque.
Ce n'est pas du dramaturge dont on parle mais bien de l'homme, de son affection pour les siens, de ce qu'il exprime dans ses pièces qu'il n'a pas pu exprimer oralement avec ses proches et tout cela est dit à travers le personnage d'Agnès, ses ressentis, ses actions. D'ailleurs pas un instant le nom de William Shakespeare n'apparait dans le roman, c'est nous qui le devinons à travers les éléments qui nous sont donnés.

L'auteur est lauréate du Women's Prize for Fiction 2020.

Lien : https://www.bulledemanou.com..
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Le 11 août 1596, Hamnet, onze ans, meurt. Vous savez, Hamlet ou Hamnet sont le même prénom. Vous prononcez comme vous voulez. Il meurt de la peste. Vous connaissez tous son père. A l'inverse, vous ignorez tout du reste. de sa mère, de sa soeur jumelle et de sa soeur aînée. Il existe parfois des mères magnifiques et magiques. C'est le cas ici. Agnès résonne en nous et ne nous quitte plus, dès la première page, aux premières lignes, elle vous envoûte. Et, les pages, les unes après les autres, ne sont que murmures, vent léger, beauté inouïe. On ne découvre pas l'âme de la plus grande tragédie théâtrale du monde. Non, on trouve juste sa cachette. Et nos regards effleurent enfin, à l'encre des mots, les larmes de Shakespeare.
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