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sur 415 notes
C'est aussi un roman sur la culpabilité, sur le silence, sur le poids des préjugés, sur le mensonge. C'est un roman qui dit mais qui nous laisse juge, qui nous laisse trouver la vérité : Il se peut que certaines vérités soient des mensonges. Mais aucun mensonge n'est vérité (p.349). C'est aussi, je trouve, un roman sur l'enfermement du politiquement correct, sur les erreurs qu'il peut nous faire commettre, et sur la désespérance et la solitude de l'adolescence. Genna le dit parfaitement à la fin, quand sa plume devient actuelle, quand elle la reprend en 1990, une fois qu'elle est devenue forte, adulte : Toujours, j'avais cru. J'avais voulu croire. (p.350) et Savoir, quand j'entre dans votre champ de vision, que vous me “voyez” comme je souhaite être vue, non comme vous souhaitez me voir (p.363). Par ces deux phrases, Genna tire les leçons de ses 18 ans, elle a voulu croire en Minette, et elle a voulu la voir comme elle souhaitait la voir et non comme elle était vraiment, et c'est sans doute ce qui a provoqué la mort de Minette. J'ai deviné assez vite, et je pense que Oates a fait en sorte que son lecteur, très vite y voit plus clair que sa narratrice, à propos de Minette. du même coup l'attitude de Genna envers sa “camarade” de chambre nous apparaît-elle encore plus dramatique, et le but n'est pas de savoir ce qu'il advient de Minette (puisque nous l'apprenons dès l'incipit) mais bien comment la machine va se mettre en route et s'emballer. Genna s'est littéralement accrochée à Minette comme elle aurait voulu s'accrocher à son père, mais lui, toujours absent, n'a pas donné la moindre prise, tandis que Minette, trop proche était une prise facile, mais Max Meane, le père de Genna, comme Minette, restent totalement indifférents à la jeune fille, sans doute car trop égoïstes, trop englués l'une dans sa religion, l'autre dans son engagement politique, et aussi menteurs l'un que l'autre.

C'est aussi, bien sûr, un roman sur les universités américaines, sur ces enclaves de la jeunesse en formation, brassant des conceptions idéologiques (l'université de Schuyler est reconnue pour son ouverture multi-ethnique) mais qui révèlent leur vulnérabilité si un grain de sable vient à faire dérailler la machine, Minette fut ce grain de sable.

lire le billet dans son intégralité, suivez le lien !
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C'est ma deuxième expérience de lecture avec madame Oates, et je dois avouer qu'il va me falloir encore du temps avant de m'y adapter. Cette fois, on plonge au coeur de l'Amérique du milieu des années 70, où l'ombre de la ségrégation raciale est encore très menaçante. Genna et Minette, deux jeunes filles que tout oppose, l'une Blanche, l'autre Noire, se retrouvent camarades de chambres à l'université. Leur couleur de peau n'est pas la seule chose qui les différencie : elles ont un caractèretrès opposé. Tandis que Genna est attentive et sociable, Minette est plus renfermée et souvent arrogante. Très vite, plusieurs attaques à caractère raciste se tournent contre Minette, et Genna se donne pour mission de protéger sa colocataire, envers et contre tous, et de devenir son amie, ce qui n'est pas tâche facile à cause du caractère lunatique de Minette. Ce n'est pas un gros secret, puisqu'il est révélé dès les premières lignes du roman, mais Minette va mourir prématurément, et le récit est rétrospectif : quinze ans plus tard, Genna revient sur les évènements et nous livre la terrible vérité sur ce qui s'est réellement passé au Schuyler College. Mais le récit de Genna ne concerne pas seulement Minette, il concerne aussi un drame familial, le sien, qu'elle nous livre en toile de fond. Ainsi, le récit alterne entre sa difficulté à se rapprocher de Minette et ses relations houleuses avec sa famille.
Fille noire, fille blanche est un roman qui ne m'a pas déplu, mais dans lequel j'ai mis du temps à entrer. le style de Joyce Carol Oates est indéniablement remarquable quoique particulier : j'ai retrouvé ces longues phrases interminables et cette narration parfois décousue. En effet, le récit est narré à la première personne, mais la troisième personne intervient parfois sans crier gare, si bien que j'ai eu quelques incompréhensions quant à la structure narrative. Genna parle-t-elle d'elle à la troisième personne, ou est-ce qu'un narrateur objectif intervient à certains moments de l'histoire ? J'ai tout de même réussi à m'attacher à l'un et à l'autre des personnages. On comprend la volonté de Genna de vouloir aider sa camarade de chambre et à la protéger coûte que coûte contre ces assauts répétés. On comprend aussi l'indifférence de Minette, bien qu'elle soit plus difficile à cerner et parfois à supporter. Par contre, le dénouement concerant l'histoire de Minette reste encore un peu flou, ses motivations quant à son geste sont, pour moi, difficiles à expliquer. Par contre, les tensions raciales qui régnaient à cette époque sont bien retranscrites, on a un point de vue intérieur, et j'ai apprécié le fait que le thème était bien traité. Je reste cependant un peu perplexe face à cette double intrigue, qui ne s'imbrique pas toujours correctement mais qui transmet bien l'ambiance qui pouvait régner à cette époque.
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Comme bon nombre des romans de JCO, cette histoire se déroule sur la cote est des Etats-Unis.
Comme son nom l'indique, il est question d'une fille noire et d'une fille blanche comme personnages principaux.
Comme tous ses romans, il est sombre et noir.

Il s'agit de deux jeunes étudiantes, Genna Meade et Minette Swift, qui sont également colocataires sur leurs campus universitaires à la fin des années 1970. Tout les différencie, leur couleur de peau mais aussi leur famille et milieux social, leur physique et leurs interactions. Genna est la fille d'un avocat célèbre, héritière d'une famille fondatrice du campus, frèle et mince et se fait des amies facilement ; Minette quant à elle est fille de pasteur, plutôt rondelette et asociale.

Dès les premières pages, on comprend que le destin de Minette sera tragique.
JCO ne cherche pas ici à faire des contrastes ni à tout décrire de manière manichéenne, mais plutôt à aller rechercher profondément la noirceur des gens et ce qu'il y a au fond d'eux. le malaise est palpable.

Ce n'est pas le roman que j'ai préféré et ce n'est pas celui que je recommanderai pour lire Oates, encore moins s'il s'agit d'une première lecture.
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J'ai beaucoup aimé ce roman qui se distingue davantage par la retranscription d'une époque, d'une atmosphère, de milieux sociaux bien plus que par l'action.
Dans la années 1970, deux jeunes filles partagent leur chambre universitaire, elles sont opposées en tout.
Genna Meade descend des fondateurs de l'université. Son père est avocat militant opposé à la guerre du Vietnam, antiraciste, il aide des militants violents d'extrême gauche. Il éduque ses enfants dans l'idée que la race détermine tout et que la race blanche est maudite car coupable "privilèges immérités" "malédiction". Sa mère, libérale, hippie, droguée aux médicaments se fait appeler par son prénom par sa fille.
Genna rongée par la culpabilité (blanche, aisée, famille éduquée) protège Minette avec qui elle cohabite, jeune Noire, issue de milieu modeste. Elle accepte d'elle l'inacceptable. Pourtant Minette n'est pas franchement sympathique, elle est impénétrable, hautaine, arrogante, méprisante, irritable, très religieuse et surtout, nous l'apprenons petit à petit pas très équilibrée psychiquement.
Minette est victime d'attaques racistes odieuses et Genna ne peut que la protéger et la soutenir (mais est-elle réellement victime de racisme ?).
Un roman non manichéen, non stéréotypé et abordant des thématiques contemporaines : l'entre-soi, le "wokisme" avant l'heure (on est dans les années 1960 et 1970), le déterminisme de genre, de race, l'idée que les idées libérales peuvent mener à l'intolérance, voire au fanatisme. On ne peut jamais comprendre ou connaître l'autre, s'en faire un ami malgré sa bonne volonté.
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Dès le début de cette histoire, nous connaissons la fin : Minette Swift est morte à l'âge de dix-neuf ans. Puis vient le retour en arrière selon le point de vue de Genna, sa colocataire dans une chambre universitaire.
Minette Swift est noire, boursière issue d'une famille de pasteurs. On sait qu'elle va mourir. Mais Minette est si antipathique, si distante et rigide que j'ai ressenti peu de compassion pour elle. Ce n'est pas réellement sa couleur de peau qui est en jeu mais son attitude : farouche et solitaire, elle peine à trouver sa place parmi les autres étudiants. Est-elle victime du racisme de l'époque ou a-t-elle profité d'une situation ambiguë pour provoquer ce malaise ? Est-elle aussi une victime de ses parents, qui l'ont mis sur un piédestal, au point qu'elle a du mal à soutenir et à assumer certains échecs ?
Mis à part les évènements qui tournent autour du décès de Minette, Genna revient aussi sur sa propre existence, notamment sa relation compliquée avec sa famille : ses parents qui prônent une culture « hippie », sa mère lunatique sous l'emprise de médicaments, l'image de son père qu'elle vénère mais qui perdra son aura.
Genna m'a fait pitié car elle ressemble à un petit animal qui manque désespérément de tendresse. Elle veut prendre Minette sous son aile et essuie des rebuffades. Elle souhaite à tout prix attirer l'attention de son père, obnubilé sur d'autres sujets. On lui a inculqué le mépris des biens matériels mais finalement, au lieu de posséder des choses, elle veut posséder les gens.
Le style d'écriture est agréable, fluide et plein de suspens. Il est ponctué quand même de quelques longueurs. Parfois, l'auteur change brusquement de ton et passe de la 1ère et à la 3ème personne sans crier gare. En tout cas, l'auteur pousse le lecteur dans l'inconfort et le malaise par rapport aux sentiments qu'il pourrait accorder aux personnages principaux : je suis moi-même perplexe et mal à l'aise face à ma propre réaction vis-à-vis de Minette!
C'est le premier roman que je lis de cet auteur mais ce fut une belle surprise ! A découvrir !
Lien : https://leslecturesdehanta.c..
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Fascinant roman qui va à l'encontre de la bien-pensee qui sévit en France. Un regard lucide et même désabusé sur l'Amérique des années d'avant 2000. Avec toujours beaucoup de talent. Un roman sur la destruction - et l'autodestruction - au nom de la générosité et de l'amour
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roman superbe comme tous les romans de l auteur !

Il débute par une tragédie comme dans tous les romans de JCO:
la disparition d'une jeune étudiante noire prénommée Minette étudiante méritante et boursière ,fille de pasteur .

Sa coloc est Genna ,blanche et héritière d une famille de Quakers fortunés fondateurs et mécènes de l université où elles sont toutes 2 en première année.

C est intelligent ,fin ,prodigieusement agréable à,lire et très loin de banalités ou lieux communs que le sujet ou le titre pourrait faire craindre .
je profite de cette tribune pour exhorter tous les babeliens à lire cette auteure sur douée et prolifiques(comment fait elle pour écrire autant et si bien de façon aussi aboutie?)
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Mon avis : Il y a un moment que j'avais envie de lire un deuxième livre de cette auteur pourtant ma première rencontre n'avait pas été brillante. J'avais lu "Nous étions les Mulvaney" et je dois dire que je m'étais mortellement ennuyée pendant plus de 750 pages mais j'avais résisté jusqu'au bout. Cette fois ci, ce fut pareil !! Par contre à la moitié j'ai tout plié et j'ai lachement abandonné.

Décidément Oates et moi ne sommes pas du tout copines, j'ai l'impression qu'il ne se passe jamais rien dans ses livres. Par contre pas de problème pour la psychologie des personnages alors là on a notre dose mais s' il n'y a pas un tant soit peu d'histoire, je n'arrive pas à m'accrocher et d'autre part je n'ai jamais su où on allait arriver.

Les personnages ne sont pas du tout agréables : Minette est une jeune fille noire aigrie. Genna, avec des parents hippy chics, soixante -huitard sur le retour qui la laissent à l'abandon tente pourtant d'amadouer Minette mais en vain. Quand l'histoire semble un peu avancer, on retombe dans des longueurs sur la famille de Genna. Un calvaire.

Voilà, je voulais voir et bien j'ai vu et surtout lu ... je ne pense pas renouveler mon expérience Oates, je suis vaccinée.
Lien : http://lisalor.loulou.over-b..
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Quatrième de couverture:

Genna et Minette partagent une chambre sur le campus. Et c'est tout ce qu'elles ont en commun. Minette est aussi noire, indomptable et solitaire que Genna est blanche, timide et généreuse. Fascinée, Genna fait son possible pour fendre la cuirasse de Minette et devenir son amie. Observant la menace des violences racistes croissantes, elle est sa seule alliée ; pourra-t-elle la sauver ?

L'Auteur:

Née en 1938, Joyce Carol Oates, professeur de littérature à l'université, est une nouvelliste et romancière prolifique. Eux, Les Chutes (prix Femina étranger 2005) et La Fille du fossoyeur sont notamment disponibles en Points.


Mon ressenti sur cette lecture

Une histoire d'amitié à sens unique sur fond de chronique politique, sociale et raciale.


L'histoire principale se déroule dans les années 74/75 aux USA, donc au lendemain du scandale du Watergate et de la démission de Richard Nixon.

Generva, surnommée Genna, jeune femme étudiante, blanche, est la fille d'un Avocat, Maximillian Meade, notablement connu pour son « activisme » en faveur des objecteurs de conscience, farouchement opposé à la guerre du Vietnam et à la politique anti-communiste de Nixon, et plutôt de tendance maoïste.

Maximillian Meade est lui-même le descendant d'une riche famille de Quarkers, dont son grand-père Elias Meade (fondateur du Schuyler Collège) et de Generva, sa seconde épouse, féministe militante et toute dévouée à la cause « des gens de couleur ».

La mère de Genna, Veronica Hewett, a épousé sans aucune retenue le mouvement hippie, et n'en est jamais véritablement ressorti… Elle a continué drogues, alcool et sexe et sa stabilité psychique est plutôt fluctuante.

Genna va partager sa chambre d'étudiante avec Minette Swift, jeune femme noire, et fille d'un Pasteur de grande renommée.

Peu à peu, le lecteur va découvrir la quête permanente d'une amitié sans retour à travers le regard de Genna. En effet, Genna mettra tout en oeuvre pour craqueler la carapace de sa supposée « amie » Minette, mais en vain… Minette toujours trop… trop polie, trop méprisante, trop dédaigneuse, trop orgueilleuse, trop indifférente… tient à son isolement et provoque volontairement son ostracisme de la part de l'ensemble des étudiantes du Schuyler College, y compris de la part des autres jeunes femmes « de couleur », laissant sciemment planer le doute sur d'éventuels actes racistes à son encontre. le seul refuge que Minette accepte est celui de la religion, de manière excessive.

Genna va également nous dévoiler ses doutes sur les activités réelles de son père, qu'elle surnomme parfois Mad Max, ses craintes sur la véracité des faits telle que décrite par sa mère « chancelante », ses questionnements sur son enfance et les évènements tragiques dont elle a été le témoin.

Le livre sans titre qu'elle a rédigé lui permettra d'obtenir une certainement forme de « rédemption » vis-à-vis d'elle-même, sans toutefois avoir la réponse sur certaines zones d'ombre. A ce propos, je pense que l'auteure a volontairement instauré l'ambigüité quant à certaines situations et certains propos.

J'ai trouvé cette lecture particulièrement intéressante par ce qu'elle contient en toile de fond sur les années pré et post Richard Nixon dans un contexte politique et social marquant ainsi que les lentes avancées en terme de politique raciale, notamment sur le délicat problème de l'intégration de la communauté noire dans divers Etats des USA.

Cette lecture a suscité chez moi, l'envie d'en connaître davantage sur l'histoire des Quarkers, leur mode de vie, leurs revendications, et l'importance de leur engagement en faveur "des gens de couleur ". J'ai ainsi découvert, entre autres, qu'il s'agit d'un surnom qui signifie « Trembleurs » donné aux membres de la Société Religieuse des Amis, prônant la paix, l'intégrité, l'égalité et la simplicité, donc des valeurs profondément universalistes et égalitaristes.

En revanche, j'ai été gênée par le style indirect omniprésent utilisée par Joyce Carol Oates, laissant trop peu de place à des échanges directs entre les principaux protagonistes sous forme de dialogues. Ce choix a, me semble t'il, l'inconvénient d'appesantir la lecture et d'entrainer le lecteur dans une attitude passive et détachée… Dommage, car j'aurais aimé être plus proche de Genna que je ne l'ai été…

Je remercie le forum Partage et Lecture ainsi que les Editions Points pour m'avoir permis de découvrir l'auteure Joyce Carol Oates.

Note : 8/10

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C'est le second roman que je lis de Joyce Carol Oates et les même choses me dérangent dans les deux romans.( le premier était la fille du fossoyeur). La trame de l'histoire me plait, mais bien qu'ils ne soient pas exempts de drames, je suis incapable d'éprouver la moindre empathie pour les personnages. L'auteur insiste beaucoup sur la psychologie des personnages, ce que j'apprécie, mais j'ai du mal à adhérer aux comportements des personnages et je ne les comprends pas. Dans ce roman , des clefs nous sont données pour expliquer le comportement de la fille blanche, liées à son enfance et aux comportements et idéaux de ses parents,. Mais sa fixation à devenir amie avec sa compagne de chambre noire , sa confession sur son père qui arrive comme un cheveu sur la soupe, son mensonge sur l'inscription, sa culpabilité quant à la mort de Minette ( je ne dévoile rien, c'est annoncé dès le début du roman), n'ont pour moi pas beaucoup de sens .
Par contre on ne sait rien de Minette , aucune qualité n'est mise en avant, même si si Genna lui trouve constamment des excuses ou des explications. En fait , j'ai plutôt apprécié le roman, jusqu'à que je me rende compte que rien ne viendrait expliquer l'attitude de Minette , ni son passé, ni un drame personnel , .... Bien que très religieuse, elle ne met jamais en pratique les principes qu'elle ne cesse de prôner, à aucun moment, elle ne se remet en question, tout est toujours de la faute des autres. Les rappels historiques liées aux exactions dont ont été victimes les populations noires, la question de la responsabilité et à la culpabilité des blancs sont des aspects intéressants du roman., mais le racisme ( supposé ? ) des étudiantes du campus perd de sa force du fait même du personnage de la fille noire. En effet ,même si ce n'est en rien excusable, les actes racistes auxquels Minette est confrontée semblent surtout liés à sa personnalité et semblent surtout destinés à lui faire mal ( mais ce n'est que mon avis, et je peux évidemment me tromper). Bref, une lecture en demi-teinte, la dernière partie du roman m'ayant moins plu.
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