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Quelle bénédiction que ce roman ; la plume d'Ito Ogawa est un refuge , un sanctuaire de douceur en plein coeur de Kamakura où vécut Yasunari Kawabata , on hume les odeurs des arbres en fleurs , les effluves culinaires, la douceur de vivre au milieu des tempêtes de la vie. Puis il y a Hatoko et son art de la calligraphie , ces clients aux âmes meurtries , visages invisibles portant avec dignité leurs lourdes valises d'émotions. le bonheur simple , c'est bien ce que décrit ce livre qui sans fioriture mais avec le sens du détail nous entraine dans un univers de bienveillance , de souvenirs et de devoir de mémoire. Se séparer de soi afin de mieux appréhender ses aïeux et son prochain , se distinguer par l'élégance d'un geste et d'une écoute ne serait-ce pas là la recette parfaite pour s'approcher de la félicité, du ravissement de la vie ?
Quoi de mieux que de finir par une citation de Yasunari Kawabata dans la nouvelle " le bonheur d'une personne" : "Si au cours d'une vie , on parvient à faire le bonheur ne serait-ce que d'une seule personne , on est heureux"
Un bien joli livre
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Tout comme son prédécesseur, "La papeterie Tsubaki", c'est une belle bulle douce et poétique dans laquelle j'ai adoré me plonger. J'ai d'ailleurs enchaîné les deux lectures, j'avais l'impression de me trouver dans un petit cocon.

Tout le long, j'avais quand même l'impression d'être moins conquise par cette suite que par le premier livre (une légère niaiserie, moins de surprises...). Mais la fin n'a pas de prix : quelle leçon de vie...
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" Il suffit de fermer les yeux et de répéter "brille, brllle" pour voir l'obscurité de son coeur illuminée par des étoiles. "
C'est ce que je me suis dit en refermant ce livre délicieux , la suite de la Papeterie Tsubaki. Des étoiles continuent de briller autour de moi après m'être nourrie de ces saveurs littéraires qui font du bien à l'âme. Ito Ogawa nous offre une nouvelle succulente friandise et offre des petits moments de joie et de plaisir de la vie. Un bonheur....La République du Bonheur mérite de recueillir tous les suffrages.
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Qu'est-ce qui donne cette impression de sérénité en lisant les oeuvres japonaises ? Est-ce l'importance donnée à l'art de vivre, la calligraphie, la cuisine traditionnelle ou encore la préparation du thé ? Est-ce les références au bouddhisme ? Est-ce une acceptation sans révolte des événements même les plus tristes ? Je ne parviens pas à le déterminer mais pourtant chaque nouvelle lecture me permet de le vérifier.
La République du Bonheur est la suite de la Papeterie Tsubaki et on retrouve Hatoko qui poursuit son activité d'écrivain public, comme le faisait sa grand-mère avant elle. Les demandes permettent à nouveau de s'attacher à ses clients de passage : le jeune aveugle qui va écrire pour remercier sa mère, la femme qui souhaite recevoir des lettres de son idole à qui elle a consacré sa vie sans jamais le rencontrer, l'épouse qui veut une lettre d'excuse de son mari, mort dans un accident en compagnie de sa maîtresse, le couple qui envoie des cartes de voeux funéraires à la mort de leur enfant.
La République du Bonheur développe plus la réflexion sur les liens familiaux que ne le faisait La Papeterie Tsubaki. Hatoko s'est mariée avec Mitsurô, le père de QP, et s'intègre dans cette famille recomposée, tout en souhaitant maintenir une place pour la première épouse défunte. Hatoko apprendra beaucoup également de la rencontre avec les parents de Mitsurô puis avec le retour de sa propre mère.
Accepter le passé permet de construire l'avenir. Cette lecture est à conseiller car elle est source d'apaisement.

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C'est vrai, que la vie est douce à Kamakura. Un peu trop, pour le coup. Il aurait peut-être fallu que je fasse d'abord le tour de la Papeterie Tsubaki pour apprécier pleinement ce qui en semble' la suite.
Non pas que ce soit désagréable à lire, j'ai beaucoup aimé les' differentes situations qui poussent les clients à avoir recours aux talents de Popo (sans blague, il y a mieux Comme surnom pour une jeune femme ) comme écrivaine publique. Les clients de la papeterie ont beaucoup plus de relief que la narratrice, ce qui colle avec son caractère, certes, mais qui au fil des pages m'a lassée.
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La lecture de ce roman fut pour moi un moment de bonheur. C'est écrit avec envolée, c'est joyeux. Douce atmosphère.

Et si le bonheur résidait dans les choses simples de la vie de tous les jours. Peu importe d'où l'on vient, notre passé…

J'ai beaucoup aimé la façon qu'a adoptée Hatoko pour exercer son métier d'écrivain public : c'est assez étonnant !

Le plan de Kamakura au début de l'ouvrage m'a fait rire : on n'arrive pas trop à se repérer quand même... mais c'est à l'image du roman ! Et aussi les calligraphies à l'intérieur du livre : ça peut donner envie d'apprendre le japonais. En tous cas, c'est joli !

Bravo aussi à la traductrice, Myriam Dartois-Ako, qui a su nous retranscrire toutes les émotions.



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« La république du bonheur » d'Ogawa Ito est la suite de « La papeterie Tsubaki ».
On y retrouve Hatoko, toujours écrivain public de talent dans la papeterie Tsubaki et désormais mariée à Mitsurô et mère d'Haru dans sa nouvelle famille recomposée.
L'écriture d'Ogawa Ito est toujours tout en délicatesse et en pudeur et je suis entrée avec gourmandise dans sa république du bonheur.
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A Kamakura la vie est douce et paisible. Hatoko tient la papeterie Tsubaki et y exerce notamment ses talents d'écrivain public. Depuis peu, elle est mariée à Misuro et tient le rôle de maman auprès de la petite QP. Un nouvelle vie en famille commence pour Hatoko, une nouvelle vie avec ses bonheurs des moments partagés mais aussi faîte de doutes. 
J'avais très envie de lire ce roman depuis un petit moment, je l'ai lu sans savoir qu'il était la suite de la papeterie Tsubaki, mais cela n'a pas dérangé ma lecture. J'ai aimé l'histoire et ses différents personnages. Hatoko est une femme très attachante, heureuse d'être mariée à Misuro et d'élever sa fille, elle s'évertue à bien s'occuper d'eux et surtout de la petite fille qui a perdu sa maman. Une douce relation mère/fille s'installe faite de moments partagés en cuisine ou à calligraphier. Hatoko qui ne connaît rien à la vie de famille, est pleines de doutes et d'incertitudes, faisant remonter parfois des souvenirs douloureux. Mais l'amour des siens et de ses amis vont petit à petit l'apaiser et lui donner confiance en elle pour laisser place à un avenir radieux avec Misuro et QP. 
Dans ce livre, l'autrice fait la part belle à la culture japonaise  : la cuisine et les traditions m'ont fait voyager. 
C'est un roman d'une extrême douceur à l'écriture poétique qui m'a enveloppé. En lisant j'avais l'impression d'entrer dans un monde où tout est calme et d'être dans une certaine torpeur (ce qui avec le rush de la rentrée m'a fait beaucoup de bien).J'ai découvert une plume tendre et je compte bien lire les autres livres d'Ogawa Ito, en commençant pas la papeterie Tsubaki.
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Alors que j'avais dévoré et adoré La Papeterie Tsubaki, me voilà assez déçue par La République du bonheur. D'abord, l'intrigue reprend exactement là où elle s'était arrêtée, sans vraiment de transition, si bien que j'ai eu du mal à m'y replonger car j'avais oublié beaucoup d'éléments ou de personnages. Ça a un peu brouillé ma compréhension au début.
Et puis surtout, là où La Papeterie Tsubaki invitait à l'oisiveté et à la contemplation, La République du bonheur est plus portée sur l'histoire d'amour, marital ou maternel. Peut-être n'est-ce que moi mais je ne me suis pas attachée à Mitsuro et QP et leur histoire ne m'a pas intéressée outre mesure, et par ricochet, celle de Hatoko non plus. Jai trouvé que certains thèmes étaient survolés (Lady Baba) et d'autres beaucoup trop présents (Miyuki). Quelques respirations m'ont été offertes par les clients de la papeterie mais ils m'ont semblé trop peu nombreux et bien fades. Bref, alors que dans La Papeterie Tsubaki, j'étais assise avec Hatoko sous les cerisiers à sélectionner le papier et l'encre adéquats, j'ai lu La République du bonheur en "spectatrice" et suis finalement passée à côté. C'est dommage.
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J'ai commencé la lecture de ce livre après en avoir terminé un autre, difficile et éprouvant. J'avais besoin de sérénité et de paix, j'ai donc pris celui-ci dans PAL, sûre de mon choix car «  la papéterie Tsubaki » l'opus 1 m'avait conquise. L'héroine, écrivain public, fait la découverte de la famille en épousant Mitsûro, papa de Qp une fillette de 6 ans. le lecteur est plongé dans un univers dépaysant où règne la douceur et la bienveillance. Il ne se passe pas énormément de choses mais on suit le cheminement intérieur de cette femme vers la paix.
Ce livre m'a fait énormément de bien. Sa lecture détend, je me suis surprise à sourire de joie comme quand on regarde le ciel et qu'il est bleu et dégagé….
A lire si l'on veut être positif ou se reposer.
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