A Kamakura la vie est douce et paisible. Hatoko tient
la papeterie Tsubaki et y exerce notamment ses talents d'écrivain public. Depuis peu, elle est mariée à Misuro et tient le rôle de maman auprès de la petite QP. Un nouvelle vie en famille commence pour Hatoko, une nouvelle vie avec ses bonheurs des moments partagés mais aussi faîte de doutes.
J'avais très envie de lire ce roman depuis un petit moment, je l'ai lu sans savoir qu'il était la suite de
la papeterie Tsubaki, mais cela n'a pas dérangé ma lecture. J'ai aimé l'histoire et ses différents personnages. Hatoko est une femme très attachante, heureuse d'être mariée à Misuro et d'élever sa fille, elle s'évertue à bien s'occuper d'eux et surtout de la petite fille qui a perdu sa maman. Une douce relation mère/fille s'installe faite de moments partagés en cuisine ou à calligraphier. Hatoko qui ne connaît rien à la vie de famille, est pleines de doutes et d'incertitudes, faisant remonter parfois des souvenirs douloureux. Mais l'amour des siens et de ses amis vont petit à petit l'apaiser et lui donner confiance en elle pour laisser place à un avenir radieux avec Misuro et QP.
Dans ce livre, l'autrice fait la part belle à la culture japonaise : la cuisine et les traditions m'ont fait voyager.
C'est un roman d'une extrême douceur à l'écriture poétique qui m'a enveloppé. En lisant j'avais l'impression d'entrer dans un monde où tout est calme et d'être dans une certaine torpeur (ce qui avec le rush de la rentrée m'a fait beaucoup de bien).J'ai découvert une plume tendre et je compte bien lire les autres livres d'
Ogawa Ito, en commençant pas
la papeterie Tsubaki.