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Comme nous le dit si bien Hatoko (surnommée Poppo par ses proches), parfois la vie change en un clin d'oeil. Elle le sait bien, elle qui vient de se marier en toute discrétion avec Mitsurô, le père de QP, le jour même de l'entrée de la petite fille à l'école primaire.
La vie continue pour l'instant séparément, car Hatoko habite toujours l'appartement qui jouxte sa petite papeterie et Mitsurô s'occupe de son bar qui ne marche pas vraiment bien. QP fait le chemin entre ses deux maisons et elle s'attache de plus en plus à Hatoko qui elle-aussi ne peut plus se passer de sa présence à ses côtés, et découvre les joies de la maternité mais aussi les inquiétudes et les questionnements qui vont avec.
Kamakura est une petite ville agréable. le travail d'écrivain public demande beaucoup de minutie, d'écoute, de patience et de temps. Hatoko continue son oeuvre et va rencontrer une nouvelle fois des personnes extraordinaires comme par exemple Takahiko, un jeune garçon de 12 ans malvoyant qui veut qu'elle écrive une lettre pour remercier sa mère de son aide ; celle qu'elle va surnommer la "Cléopâtre nippone" qui veut répudier son mari après 30 ans de mariage, mais le mari vient à la papeterie ce qui complique la situation, lui-aussi veut communiquer avec sa femme par l'intermédiaire de Hatoko ; ou encore la belle "Fuji" qui est amoureuse du grand Yasunari Kawabata et veut que celui-ci (sous la plume de Poppo) lui écrive des lettres jusqu'à la fin de sa vie, une vie qu'elle veut terminer toute seule, dans une maison de retraite.
Un jour QP lui demande de lui apprendre la calligraphie. Hatoko se retrouve plongée dans le passé lorsque sa grand-mère l'obligeait à apprendre les bases et qu'elle avait plutôt envie d'aller jouer au-dehors !
En plus de ces heures d'apprentissage, elles préparent le goûter ensemble, vont cueillir des plantes dans la forêt ou dans le jardin.
La vie est douce...et des projets vont changer le cours des choses puisque Mitsurô va ouvrir un restaurant mieux placé que son bar, et tous trois vont finir par partager le petit appartement qui jouxte la papeterie : les voilà réunis. Hatoko qui vit tout cela pour la première fois de sa vie, a beaucoup à apprendre de cette vie familiale commune. Elle s'émerveille des mille petits riens qu'elle découvre et apprend à les recevoir comme autant de cadeaux que lui fait la vie.

Nous sommes donc encore une fois au Japon. Comme dans "La papeterie Tsubaki" auquel ce roman fait suite, le lecteur retrouve la plume emplie de tendresse et de légèreté de l'auteur et la douceur de vivre.
Il y a certes des événements difficiles à vivre comme la réapparition de la mère d'Hatoko, qui l'avait abandonnée, la nouvelle de la maladie du Baron qui vient d'être papa d'un joli petit garçon avec Panty dont nous avons fait connaissance dans le roman précédent, et autres, mais Hatoko cultive le bonheur de vivre.
Elle tente d'appliquer à sa propre vie ce qu'elle met en place en tant qu'écrivain public et nous offre encore une fois une belle leçon, emplie de poésie, de délicatesse et de sensibilité.
Le lecteur ne peut que s'émerveiller lui-aussi de ces petits riens qui rythment leur bonheur quotidien.
Je retiendrais particulièrement, la coutume des voeux pour la fête des étoiles, chacun devant écrire son voeu sur une feuille de papier coloré, découpée à l'identique de celle du mûrier de Chine, entre autre, mais aussi l'Adieu aux lettres...
J'ai trouvé émouvantes aussi les pages où Miyuki, la maman de QP qui est décédée, est évoquée...elles font partie des plus belles pages du roman.
Un roman qui est aussi poétique donc que philosophique, une ode au partage, à l'amour inconditionnel, à la gentillesse et au bonheur dont nous sommes les seuls responsables finalement.
Un livre qui encore une fois est assez contemplatif mais nous fait du bien.
Lien : https://www.bulledemanou.com..
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Retour à Kamakura, auprès d'Hatoko, propriétaire de la papeterie où elle exerce aussi la profession d'écrivain public, et qui est désormais marié à Mitsurô...

Toujours beaucoup de douceur, de bienveillance et même de sérénité dans cette suite de "La papeterie Tsubaki". le récit m'a semblé en revanche moins centré sur la clientèle d'Hatoko, mais plus sur sa vie personnelle (son mariage, ses projets, ses questionnements sur la vie de couple et la maternité, ses rapports avec la fille de Mitsurô...).

Outre un savoureux voyage culinaire, ce roman permet également de s'immerger pleinement dans la culture japonaise... soit un très bon moyen de s'évader dans le contexte actuel !

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Retour à Kamakura.

Hatoko s'est marié avec Mitsuro et est désormais la nouvelle mère de QP. En parallèle, elle continue à exercer sa profession d'écrivain public au sein de la papeterie Tsubaki.

Quel bonheur de retrouver Hatoko ! J'ai retrouvé dans cette suite tout ce qui faisait le charme de "La papeterie Tsubaki", la vie douce, les clients d'Hatoko et la rédaction de lettres pour ceux-ci. Toutefois le mariage de Hatoko va illuminer son quotidien. Ainsi, l'autrice va concentrer certains passages sur leur relation. de plus, la cuisine prend également une grande part dans cette suite.

J'aime toujours autant voir le soin que prend Hatoko à choisir son papier à lettre et sa plume pour écrire les lettres qu'on lui commande. J'ai aussi aimé voir l'évolution de Hatoko et son rapport plus apaisé envers l'Ainée, et à la vie en général. Néanmoins, je met un léger bémol sur sa relation avec Mitsuro. En effet, je trouve qu'Ito Ogawa insiste trop sur le rapport avec sa défunte épouse. de plus, je trouve que les réactions d'Hatoko face à celle-ci ne sont que peu réalistes. Elle accueille le souvenir de Miyuki à bras ouvert et la considère comme étant de sa famille. J'ai clairement eu du mal avec ces passages. Il m'aurait semblé plus logique qu'elle ait des réserves au départ.

Au final, j'ai beaucoup aimé cette suite qui reprend tout les éléments qui m'avait plu dans "La papeterie Tsubaki". Mais je garde une petite réserve sur la manière dont est traitée la relation Hatoko - Mitsuro.
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Après La papeterie Tsubaki, Ito Ogawa nous offre un autre roman lumineux avec La république du bonheur. Hatoko est désormais mariée avec Mitsurô et découvre les joies d'être mère au sein de cette famille recomposée. le souvenir de l'épouse défunte de Mitsurô la guide dans son apprentissage pour son nouveau rôle avec sa belle-fille QP.

On retrouve dans ce roman un véritable jardin zen littéraire, amour, amitiés, bonne bouffe. Il relate un quotidien serein, agrémenté des leçons d'une éducation stricte qui servent d'enseignement pour cultiver l'art d'être heureux. Encore une fois, des personnages si vivants, des amis, des clients, une possible maman, une belle-famille, chacun apporte une étincelle de bonheur sans oublier Kamakura, ville incontournable offrant un aperçu du Japon traditionnel. Lecture apaisante, douceur assurée!
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Quel bonheur de retrouver les personnages de la papeterie Tsubaki, de voir les changements qui se sont produit, de découvrir Hatoko mariée et être la nouvelle maman de QP que nous avions précédemment rencontré.


Une fois de plus Ogawa Ito nous emmène dans un récit plein de charme, de calme, de douceur et d'apprentissage. Dans La république du bonheur, l'auteure partage avec nous sa passion pour la cuisine que l'on avait découvert dans un précédent roman et continue de nous faire découvrir le métier d'écrivain public. Si dans ce roman les demandes de clients sont toujours présents avec des spécificités et un travail sur l'encre, la calligraphie, Hatoko met son savoir faire au service de sa vie privée en imaginant ses faire parts de mariage et en transmettant ses connaissances de la calligraphie à la petite QP.

Dans ce roman, Ogawa Ito s'attarde longuement sur le lien familial qui se crée entre la nouvelle épouse et l'enfant. On voit une harmonie se construire au fil des pages, on voit Hatoko changer, prendre conscience de son rôle dans sa nouvelle famille en s'affirmant en tant que mère et épouse.

La république du bonheur est aussi une réflexion sur la manière de faire son deuil d'une épouse, d'une mère, d'une femme, de choisir comment continuer sa vie sans oublier la personne et son passage dans la vie des gens.


La république du bonheur est une ode aux joies et aux plaisirs simples mais toujours partagés en bonne compagnie, chose que l'on oublie parfois d'apprécier.

Merci Ogawa Ito de savoir écrire sur ces thèmes là et merci à la traductrice Myriam Dartois-Ako de réussir si bien à traduire les émotions présentes dans ces romans.
Lien : https://autempsdeslivres.wor..
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La vie est douce à Kamakura. Amis et clients se pressent dans la petite papeterie où Hatoko exerce ses talents d'écrivain public. Tendres, drôles ou tragiques, les destins se croisent sous son pinceau.

Hatoko s'est mariée et découvre, en compagnie de Mitsurô et de sa petite fille, les joies d'être mère au sein de leur famille recomposée : elle enseigne à l'enfant l'art de la calligraphie comme le faisait sa grand-mère et partage avec elle ses recettes des boulettes à l'armoise ou du thé vert fait maison.

Mais si Hatoko excelle dans l'art difficile d'écrire pour les autres, le moment viendra pour elle d'écrire ce qui brille au fond de son coeur.

Quel plaisir ce fut de retrouver tous ces amis, tous « mes » amis, rencontrés avec « La Papeterie Tsubaki ». Je voyageais pour la troisième fois avec la plume, douce, chaleureuse, simple et profondre, d'Ogawa Ito. Cette dernière a un pouvoir magique, celui de trouver les sources invisibles du bonheur.

Sa recette ne varie pas, simplicité, authenticité, cuisine, calligraphie. On trouve dans La république du bonheur, les « réponses » aux pensées (questions) qui habitaient Hatoko. Il serait donc bien dommage de ne pas lire cet opus.
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J'ai lu ce livre en même temps qu'un thriller, ce qui m'arrive assez rarement ! C'est peut-être pour ça que je l'ai autant apprécié, pour sa différence de rythme, d'ambiance, ... Sinon, je l'aurais peut-être trouvé un peu trop lent, un peu trop doux. Mais là, non, il m'a semblé comme un moment suspendu, une parenthèse dans la course de nos vies, un aparté dans le bruit incessant du quotidien volé au temps, ... voilà finalement comme je définirais ce livre.

J'ai rapidement deviné qu'il s'agissait là de la suite ou plutôt de la continuité d'un autre roman, non lu pour ma part, mais je n'y ai pas trouvé de véritable gêne. Il m'a peut-être juste manqué une introduction à l'histoire ou quelques références mais rien qui ait gâché ma lecture ! Ce livre nous entraîne donc dans la vie et le quotidien de Hatoko, écrivain public, qui vient de fonder une famille en épousant Mitsuro et en accueillant la fille de son mari. Au gré des clients qui défilent dans sa papeterie et lui demande un courrier, au gré des semaines et de sa découverte de la vie de femme et de mère, Hatoko nous partage les soucis et questionnements de la vie, du quotidien, fait de moments de bonheur, de doute, d'apprentissage, de tristesse parfois.

Un roman tout doux qui se lit facilement et nous montre que le bonheur se cache parfois dans des choses toutes simples et nécessite juste un peu de courage et d'honnêteté !
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En dépit du plaisir que j'ai éprouvé à retrouver les personnages de « La papeterie Tsubaki », je n'ai pas été enthousiasmé par cette suite qui n'apporte pas grand-chose de nouveau au lecteur. Ito Ogawa y applique la même recette que dans son précédent roman pour nous conter la vie toute simple de son héroïne dans la petite ville de Kamakura.
Au programme : ballades dans la cité et visites de ses nombreux temples, cueillette de feuilles de thé et de bourgeons de pétasites, repas préparés en famille ou dégustés au restaurant et bien d'autres menus faits qui forment le quotidien et vous font une vie bien remplie. Bien entendu, il est aussi question des clients d'Hatoko et de leurs requêtes parfois fort surprenantes. Mais son activité d'écrivain public passe cette fois au second plan et s'efface derrière les scènes de vie de sa famille toute neuve.
Il ne faut donc pas attendre de ce roman qu'il vous surprenne ou qu'il vous bouleverse. « La république du bonheur » est une ode à la simplicité et aux petites joies de l'existence. C'est aussi un éloge du temps retrouvé qui nous invite à apprécier le lent défilement des saisons et nous pousse à nous extraire du tourbillon technologique que la société de l'immédiateté veut nous imposer.
Pris séparément, les romans d'Ito Ogawa sont plutôt sympas. Mis bout à bout, on se rend compte qu'ils sont tous plus ou moins construits sur le même modèle et développent les mêmes idées. Il n'est donc pas sûr que j'y retourne. A moins que l'auteur ne change de registre…

Lien : http://sfemoi.canalblog.com/..
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C'est par un commentaire de @LePamplemousse sur un avis de "La papeterie Tsubaki" que j'ai découvert qu'une suite avait été ajoutée à ce roman.

J'avais beaucoup apprécié La papeterie, alors, je me suis fait un plaisir de lire cette suite. Mes souvenirs étaient un peu rouillés mais j'ai apprécié malgré tout retrouver Popo qui est désormais mariée.

J'ai aimé retrouver cette ambiance calme, la petite papeterie. J'ai simplement eu l'impression qu'il y avait moins de description de son travail d'écriture : le choix du papier, du stylo de l'encre, ce qui m'avait fasciné dans La papeterie. Pourtant, on retrouve plusieurs lettres et leur reproduction en japonais. Mais peut-être que l'effet de surprise du premier tome, s'était estompé ici.

On retrouve les personnages croisés dans le roman précédent (Madame Barbara, le Baron etc...) et puis bien sûr PQ et Mitsurô.
Le mariage en lui-même est à peine évoqué. D'ailleurs, on se rend compte qu'elle connait très peu de choses sur son mari.

Un roman tout doux, qui nous permet de nous plonger dans le Japon et sa culture, ses traditions, sa gastronomie ! Je ne suis pas une gourmande, mais, j'aurais aimé pouvoir goûter à la plupart des plats évoqués !

Si vous avez aimé La papeterie Tsubaki, vous devriez donc aimer sa suite !
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Ma chère Hatoko ou dois-je dire Me Morikage.
Ton billet en forme d'avion s'est déposé sur le rebord de ma fenêtre, Quel plaisir d'apprendre que tu t'étais mariée. Comme tu le souhaites, je t'adresse tous mes sincères voeux.
J'ai été enchanté d'apprendre que tu avais rencontré quelqu'un, ce  Mitsurô me semble être quelqu'un de bien et sa petite QP, pleine de pétulance, devrait enchanter ta vie. Il n'a pas toujours évident de refaire un bout de chemin lorsque l'on a perdu à jamais quelqu'un. Mais la vie est ainsi faite.
Ta dernière missive remonte à quelques années, et je suis pleinement satisfait de voir comment tu as réussi à évoluer depuis la disparition de ta grand-mère qui tenait beaucoup à toi sous son air froid et revêche. D'ailleurs, j'ai cru comprendre que ta mère tentait de reprendre contact avec toi. Je ne sais pas trop quoi te dire. Libre à toi de faire le meilleur choix. Mais n'oublie pas que le bonheur est dans les choses simples, mais tu le sais déjà.
Au fond de nous, Hatoko, je suis très content que tu te sois mariée et que tu aies trouvé ta place dans un foyer aimant. Les doutes dont tu m'as fait part son pour moi légion et pour être heureux, il faut souvent oublier ce qui a été. Sois comme QP qui semble vraiment beaucoup t'aimer et je pense qu'un jour, elle aura le petit frère ou la petite soeur tant attendue.
Entretiens-tu toujours ton camélias ? Et comment va le Baron ?
J'espère pouvoir me rendre, un jour, à Kamakura afin de te faire un petit coucou à ta papeterie et manger au restaurant de ton époux. Peut-être pourrons-nous ensuite faire un arrêt au temple.
J'espère que mon billet en forme de grue arrivera jusqu'à toi et j'espère te relire un jour.
Minotoni
Docteur Veggie
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