Âmes sensibles s'abstenir... j'avoue que je ne m'attendais pas à cela avec ce tome cinq. J'avais deviné qu'il s'était passé quelque chose de moche mais à ce point-là... Outch... On passe à un autre niveau de violence et même si je doute pas que cela porte la trame, j'ai un peu de mal. D'ailleurs, j'ai eu un peu de mal avec le tome dans sa globalité. Entre le côté plus que pervers de Masataka (une nouveauté totale qui ne colle pas du tout au personnage), les scènes de sexe plutôt gratuites, et le violence de Shin... On part dans des extrêmes qui je l'espère se calmeront assez rapidement.
Je savais à quoi m'attendre, certes, mais en un sens, j'ai trouvé que le mangaka cherchait plus à choquer ou à titiller la partie sombre de chacun d'entre nous. Ok, Shin est un monstre. Son pouvoir lui a pourri le cerveau et il a commis des actes impardonnables. Sa relation avec Maya commence à prendre une tournure malsaine (oui, je sais, j'ai dit le contraire dans ma précédente critique), le type n'a aucun contrôle... Et pourtant, il peut se montrer tellement gentil et attentionné à certains moments... Avec le recul, je trouve cette histoire extrêmement triste. Et ce n'est que le début.
Que ce soit Shin, Mitsuomi, Bunshichi, Maya, Mana... Ils semblent pris dans un incontrôlable tourbillon sans aucune issue. Chacun essaye de sauver l'autre, même si cela est peine perdue. Et malgré la violence, il y a tellement d'actes de bonté et d'amitié qu'il est difficile de voir ces personnages souffrir. D'un point de vue psychologique : bravo. C'est peut-être tordu mais il y a tout de même une sacrée réflexion et une profondeur comme d'habitude. Pris au piège par le destin, comment s'en sortir ? Shin semble avoir pris le parti du "de toute façon je ne peux rien y faire", alors que les autres essayent et se battent contre la vie.
On apprend aussi que la famille de Mitsuomi ainsi que d'autres sont impliquées dans toute cette histoire. Il semble que le pouvoir de ce Dragon soit surveillé depuis longtemps et quand même temps, il ne soit pas si "contrôlé" que cela. Ce côté un peu mafia me plait bien. J'espère qu'il sera exploité d'ailleurs un peu plus pour que l'on puisse avoir la globalité du tableau.
Pour les traducteurs : arrêtez de confondre les prénoms de Aya et Maya. C'est chiant à souhait, et il faut pas avoir bac plus cinq pour se rendre compte de qui on parle... Sans compter les fautes d'orthographe… Bref, c'était le petit coup de gueule du jour.
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Quelque chose jaillit du plus profond de ma conscience. Quelque chose qui me saisit, qui détruit mes organes internes et enserre mon cœur pour mieux le dévorer. Un serpent qu’on appelle la peur.
Promotion de la saison 2 de Air Gear.