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sur 174 notes
C'est avec une grande finesse, de la tendresse, et beaucoup de malice qu'Eric Orsenna nous parle De La Fontaine.
Et c'est un régal !

Ill nous décrit sa vie, mais c'est bien plus que cela, il parsème son propos de citations des Fables et bien entendu également des Contes, et de nombreux traits d'esprit.
Eric Orsenna m'a emmené à Chateau-Thierry qu'il décrit avec bonheur, me fait faire un voyage dans le temps pour me plonger en 1621, année de naissance de Jean de la Fontaine, et le laisser suivre son héros jusqu'à sa mort.

Un personnage libre, n'hésitant pas à être fidèle à ceux qui l'ont aidé même s'ils tombent en disgrâce mais par contre notoirement infidèle à son épouse et avide de plaisirs,
souhaitant profiter de la vie, incapable de faire fortune, auteur de Contes licencieux qui firent scandale et qu'à la fin de sa vie, un prêtre l'obligea à s'en repentir, puis des Fables qui connurent le succès.

À la fin du livre, l'auteur a joint les fables les plus connues.

Ce fut pour moi une invitation à me replonger dans la lecture des Fables, et à me régaler - sans honte, je l'assume - des Contes.
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Une petite biographie colorée où transparaît la verve drolatique qui caractérise Erik Orsenna.
L'hommage spirituel d'un académicien à un autre immortel qui fut très assidu aux travaux de la noble institution, trois cent quatre ans séparant leur investiture.
Orsenna nous livre du bel art pour apprécier un peu plus La Fontaine, poète fabuliste prolixe, imaginatif « ce garçon de belles-lettres qui faisait des vers ».

Lecture à compléter en écoutant le podcast « La Fontaine, une école buissonnière » sur France Inter, émissions diffusées durant l'été 2017 et à revoir en replay l'excellente émission :
« Secrets d'Histoire - Jean de la Fontaine » diffusée le 22 août 2019 sur France 2, où Orsenna intervient également.

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Ce n'est pas seulement une biographie que nous offre Erik Orsenna, c'est aussi un cours de littérature.


En lisant ce livre, j'ai vraiment eu l'impression de retourner sur les bancs de la Fac, avec face à moi, un professeur passionné par son sujet. J'entendais les intonations de sa voix, je voyais ses petits sourires en coin, ses clins d'oeil malicieux.
D'ailleurs n'est ce pas ainsi qu'il faut (aussi) comprendre le titre "La Fontaine une école buissonnière" ? Comme un retour à l'école pour le lecteur ?
Tel un professeur, Erik Orsenna interpelle ses lecteurs, glisse quantité de références littéraires, donne à lire des extraits, conseille d'autres lectures et ne se gêne pas pour faire des digressions comme pour faciliter les simples lecteurs que nous sommes à une envolée classique.


On a tous en nous quelque chose de La Fontaine...alors, la tâche est ardue de rendre ce sujet intéressant tout en le vulgarisant. le lecteur-disciple pourrait avoir la désobligeance de renvoyer Orsenna à ses buissons. La cigale et la fourmi : déjà appris ! L'amitié avec Fouquet : j'connais ça par coeur ! Ses promenades dans les bois : déjà vu !
Oui, mais, il y aura toujours un petit quelque chose à apprendre, une histoire qu'on ne connaissait pas, un petit détail croustillant à se mettre sous la dent.
Si l'on en croit Orsenna, il y aura toujours de quoi s'abreuver à La Fontaine. Peu importe le loup qui viendrait vous en faire le procès.
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J'avais pris beaucoup de plaisir cet été là à écouter chaque jour "un été avec" consacré à La Fontaine sur France Inter. J'ai voulu prolongé ce plaisir, être sur de n'avoir rien raté, d'avoir été toujours attentif et bien m'en a pris; on est toujours dérangé à un moment ou un autre.
Le seul bémol que j'emmétrais tient au côté parfois dithyrambique de l'ouvrage. J'aime beaucoup Jean de la Fontaine mais je doute qu'il soit le plus grand poète de notre littérature (qui en regorge).
Hors cette réserve, c'est un ouvrage très agréable à lire et une mine d'anecdotes et d'informations souvent peu connues.
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Il fallait oser se lancer dans une biographie du grand "La Fontaine" surtout quand on voit tout ce qui a déjà été publié sur cet auteur, tant aimé des grands et des petits, et qui continue à ravir les écoliers de tous âges.
Voilà un essai qui ne manque pas de sel.
Ancré dans la modernité, c'est une vision très réaliste mais taquine qui nous est proposée par Erik Orsenna. On y rencontre bon nombre de "gentilles de corsage", "douces d'humeur" et des personnages de contes, bien éloignés des malicieux personnages des fables de notre enfance.

L'auteur en profite au passage pour nous parler de langue française, de la situation d'académicien, de l'amour des mots, des livres et de la lecture mais aussi de l'importance de la liberté dans la création.
Avec le talent qu'on lui connait, et beaucoup de malice, il nous donne envie de repartir sur les pas du poète et d'aller visiter les lieux de son existence, à Château-Thierry par exemple, là où il est né un certain 8 juillet 1621.
Puis de nous rendre à Paris au Quartier latin, où il rencontra Molière, Racine et Boileau qui resteront ses amis pour la vie.
Je ne vais pas vous raconter la vie De La Fontaine que vous pouvez retrouver n'importe où sur le net, juste vous dire que cet essai montre à quel point sa vie a été désordonnée, combien il a rejeté les bienséances, et la religion pour rester un homme libre et l'affirmer.
Ce que La Fontaine aime par dessus tout, c'est la langue française, l'amour et les belles demoiselles, la musique, ses amis et faire la fête avec eux loin des contraintes de la vie !
Mais il aime aussi démesurément la nature. N'a-t-il pas commencé sa vie comme "Maître des Eaux et des Forêts" ?
Les éléments biographiques n'apportent rien de neuf à la vie connue du grand homme. On le retrouve mauvais époux et père absent, vivant une double vie.
On le retrouve écrivant des contes subversifs sans se soucier de la morale de l'époque, des contes qu'il dit lui-même avoir écrit, suite à la lecture de Boccace et de son célèbre Decameron.
On le retrouve fidèle à son ami Fouquet, devenu son protecteur, alors que le surintendant des finances du roi est renié par la cour...
On retrouve La Fontaine alors démuni et sans le sou, à la solde de ses amis, ou de gentilles demoiselles.
Jamais la cour ne lui pardonnera d'être resté fidèle à son ami !
D'ailleurs, c'est à cause de cela que des années après, il aura des difficultés pour entrer à l'académie française...

C'est enfin à 47 ans, que La Fontaine écrit ses fameuses fables.
Il proclame bien haut qu'elles ne sont pas de lui, mais qu'il s'est inspiré pour certaines d'Esope, et cite clairement ceux qui les ont raconté les premiers.
Je ne savais pas que La Fontaine à la fin de sa vie, avait été obligé si je puis dire, de renier ses propres écrits, par peur du jugement dernier et sous l'influence d'un certain abbé...
Je ne savais pas non plus qu'il était de bon ton à cette époque de faire croire qu'il était paresseux, alors que ses écrits étaient très travaillés, et que les manuscrits prouvaient tout le contraire !
L'essai est interrompu par de nombreux extraits de contes (et bien j'avoue que je les connais peu et que cela donne envie d'en savoir plus) et des anecdotes amusantes, devrais-je dire même plutôt... croustillantes !
Enfin, un mini recueil de fables choisies termine le récit ...histoire de ne pas oublier cette poésie des mots qui a enchanté notre enfance et enchante encore celle des générations d'aujourd'hui.
C'est sans doute leur côté universel en ce qui concerne la nature profonde des hommes, qui les rend indémodables...

Cette courte biographie est un livre accessible qui se lit avec plaisir.
Les chapitres sont courts et l'écriture d'Erik Orsenna est abordable.
Le personnage De La Fontaine, empli de défauts nous apparaît sous sa plume très attachant.
Même les lycéens peuvent se pencher sur cette lecture qui leur fera entrevoir toute une période de l'histoire, ainsi que les difficultés des artistes et créateurs qui n'étaient pas favoris du roi. Mais cet essai leur montrera aussi que certaines choses n'ont pas changé !
Ce livre a été l'occasion d'une série d'émissions sur France Inter durant l'été 2017, émissions que je n'ai pas eu l'occasion d'écouter mais dont m'avait parlé une amie.
Voilà pourquoi j'ai eu envie de le découvrir...
Lien : http://www.bulledemanou.com/..
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Un vrai délice de lecture que cet ouvrage d'Erik Orsenna qui reprend les chroniques estivales diffusées sur France Inter . La Fontaine ne se contente pas d'être l'un des piliers de notre littérature nationale, mais reste le meilleur illustrateur de ce fameux "esprit français" que toute l'Europe de l'époque nous enviait, cette ironie irrévérencieuse qui se drape dans les lumineux atours de la langue française déployés avec précision pour le plus grand plaisir du lecteur. Et on peut vraiment dire que son humour pince- sans -rire n'a pas pris une ride ...
La biographie amoureuse qu'Erik Orsenna consacre à son auteur fétiche, illustre le parcours de celui qui se vantait de sa paresse en public, mais dans le secret de son cabinet "cent fois sur le métier, remettait son ouvrage ",depuis sa jeunesse provinciale jusqu'aux salons parisiens, après l'épisode de Vaux le Vicomte qui a mis en évidence son sens aigu de la fidélité.
Ce texte d'une érudition parfaite, est néanmoins léger, enlevé, à la portée de tous et nous renseigne sur la vie de la Fontaine tout en regorgeant d'anecdotes croustillantes qui plongent le lecteur dans l'ambiance du Grand Siècle.
Le biographe fait la part belle aux Contes moins connus du grand public que les célébrissimes Fables, car trop lestes pour figurer dans les programmes scolaires, permettant ainsi de découvrir une partie de l'oeuvre (reniée par son auteur vieillissant dans la crainte des foudres de l'enfer) qui conserve une extraordinaire saveur et annonce la légèreté et le libertinage de la Régence et du 18ème siècle.
De savoureux parallèles sont également établis entre cette époque et la nôtre, l'auteur mettant à profit son statut d'académicien pour témoigner que les mentalités restent les mêmes et que les siècles passent sans que les hommes ne changent...
Un florilège de fables conclut ce volume qui se lit d'une traite tant l'auteur a su rendre passionnante cette biographie novatrice qui se situe dans la droite ligne du spectacle de Robert Wilson qui enchanta la Comédie Française il y a quelques années et qui rend aux Fables leur fraîcheur et leur actualité.
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Un livre où pointe la malice d'Orsena qui nous fait découvrir par petite touches successives et quelques pointes d'humour un La Fontaine attachant, plein de défauts, impécunieux, aussi fidèle en amitié qu'il est volage et dont l'existence alterne entre Chateau-Thierry et Paris. Rat des villes et rat des champs. C'est aussi une jolie plongée dans le Grand Siècle où l'on retrouve Fouquet, le Roi Soleil, Boileau, Racine, L Académie Française pour laquelle Orsena, académicien lui-même, fait un peu d'autodérision et tant d'autres... Quelques parallèles avec notre époque qui illustrent à quel point les fables ont une portée universelle et traduisent la nature profonde de l'homme. Un texte où les vers de la Fontaine viennent en contrepoint éclairer les mots d'Eric Orsena, toujours justes, précis et légers. Un moment de lecture très agréable auquel la structure même du livre, fait de très courts chapitres, n'est pas étrangère. Peut-être un peu de facilité par moments toutefois.
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Après Les Fables de la Fontaine illustrées par Quentin Blake j'ai voulu en savoir plus sur cet écrivain dont on va fêter l'année prochaine les quatre cents ans de sa naissance. Que sait-on de l'homme, de sa vie, de son oeuvre en dehors de ses plus célèbres fables animalières ? Les Fables sont tellement légitimes dans nos apprentissages et souvenirs, que tout s'arrêterait à elles ! Ce charmant petit livre d'Erik Orsenna nous apporte bien des réponses tout en esquissant ce que furent les rapports d'un artiste avec son époque, et peut-être ce qu'il en est aussi à la nôtre des rapports de l'Art et du Pouvoir. En prime on savoure quelques extraits des Contes avec des dames « gentilles du corsage » ainsi que quelques fables moins connues.

Avec la Fontaine, on a la vie des hommes, la vie littéraire et la grande Histoire, cela me plaît énormément !
De famille bourgeoise, on le destinait à une carrière ecclésiastique. Il entre au couvent par une porte mais en ressort bien vite par une autre, et part étudier le Droit à Paris. Il fait partie d'une petite académie littéraire, l'écriture et la poésie semblant le fil conducteur de sa vie. A trente-et-un ans, il est maître des Eaux et Forêts avec des revenus et une charge qui comble son besoin de nature. A trente-six ans, il obtient la protection de Nicolas Fouquet, ministre des finances de Louis XIV. Il est à son service de 1658 à 1663. Cette protection va être de courte durée, Fouquet étant emprisonné par le roi pour avoir mené une vie fastueuse faisant trop d'ombre au roi soleil et d'avoir mis un peu trop la main dans les finances publiques (un peu le Jérôme Cahuzac de l'époque mais sans aménagement de peine...).

A l'époque les droits d'auteur n'existaient pas – ils sont apparus en 1750 grâce à Beaumarchais –. Pour vivre de sa plume il fallait être pensionné par de riches protecteurs. Il n'est plus question, après avoir soutenu Fouquet, d'être dans le club des artistes pensionnés comme le sont ses amis Molière, Racine, Corneille...

L'auteur des Fables a l'art chevillé au corps, il est libre et semble tout entier tourné vers son bon plaisir. Quand il retrouve le calme de Château Thierry après la vie trépidante de Paris il est tout à ses rêves et à la création.

Jean de la Fontaine est né en 1621. Son 1er recueil de contes paraîtra en 1664 puis un recueil de fables en 1667, il a 46 ans et il exprime alors, de manière indirecte, ses opinions très critiques sur le pouvoir en place.

Il recherche alors une reconnaissance et des honneurs (il obtiendra son admission à l'Académie française en 1695). Il vit dans des conditions de grande précarité, ses écrits ne lui ayant pas rapporté quoi que ce soit sinon la notoriété et une réputation sulfureuse par ses Contes, trop libertins et grivois. Son quotidien tient la plupart du temps à ses relations.

C'est un homme avec ses contradictions. Quand arrive le grand âge, La Fontaine tremble face à l'au-delà et aux critiques, ou l'inverse, on ne sait pas trop... « La police divine » lui tombe dessus sous la forme d'un abbé accusateur, sinistre personnage que cet abbé Pouget lui interdisant toute réimpression des Contes, lui demandant de brûler la pièce qu'il venait d'écrire, de s'engager à n'écrire que des oeuvres pieuses, de rédiger une confession générale devant être lue publiquement à l'Académie française... le saint homme !

Côté vie familiale, il a eu un fils mais ne s'intéressera ni à son épouse ni à ce fils qui sera éduqué par son parrain, un chanoine. La Fontaine a agi à sa guise, s'est consacré entièrement à sa carrière de poète, en dépit de l'hostilité des puissants, en cela il me semble proche de Jean-Jacques Rousseau (y compris par sa triste fin misérable et hallucinée). Erik Orsenna nous dit sa stupéfaction qu'on aie trouvé, à sa mort en 1695, un cilice, cette chemise de fer qui entaille la chair pour la punir des abandons passés...

Mélange détonnant de modernité et de tradition, La Fontaine est un homme dont les Fables ont traversé les siècles reprenant le flambeau à Esope, le grand-père grec des fables... (et sujet à l'occasion du célèbre palindrome : « Ésope reste ici et se repose »). La Fontaine a été largement mis en musique, il a inspiré une multitude de compositeurs comme vous pouvez le voir et l'entendre sur l'excellent site de « tout l'opéra ou presque ». Quant à l'homme, il renferme bien des mystères qu'aucune grande oeuvre cinématographique n'a éclairé, le film « Jean de la Fontaine, le défi » sorti en 2006 est, à ma connaissance, le premier et le seul film sur ce grand personnage ? Curieusement un film éreinté par toute la critique et non disponible en vod... L'année anniversaire à venir réservera peut-être de belles surprises et comblera j'espère ces vides !
*****
Visitez mon site clesbibliofeel afin d'accéder à ma chronique illustrée d'une composition photo personnelle et à quelques exemples de fables interprétées façon jazz, tout à fait transposables dans notre société actuelle !

Lien : https://clesbibliofeel.blog
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J'aime habituellement les romans et les essais d'Erik Orsenna, qui fait oeuvre de vulgarisation, toujours bien écrite. On peut vulgariser sans s'abaisser, pour élever le lecteur et le nourrir. La nourriture, cette fois, je ne l'ai pas trouvé, je suis restée sur ma faim.
Orsenna s'attaque ici à La Fontaine, peut-être l'auteur le plus connu de tous les français. Qui n'a pas appris, qui ne connait au moins une fable de notre Jean national ?Mais ici, rien de neuf, des généralités lisibles partout, des digressions (très nombreuses), des chemins de traverses qui n'apporte rien. Savoir qu'aujourd'hui une enseigne de grande surface de jardinage occupe l'espace de promenade de la Fontaine me laisse de marbre.
Est-il vraiment utile de connaitre l'indemnité d'un académicien, et les querelles autour du dictionnaire aujourd'hui, pour ne pas aborder le travail de la Fontaine à l'académie en son temps, surtout que l'indemnité de l'époque n'est même pas mentionnée ? Il précise juste ‘'les maigres jetons versés'' par l'académie. Certes, mais quelle valeur ?
Au moins laisse-t-il entendre qu'il a toujours de l'inspiration, puisqu'il aurait deux livres en cours, dont sur ‘'La gastronomie des couleuvres, ces repas qu'il faut avaler quand on veut de l'honneur ou des pouvoirs''.
Orsenna nous donne donc à lire un La Fontaine buissonnier, bon vivant, infidèle, un paresseux travailleur, un courtisan ruiné, mais un La Fontaine qui ne nourrit pas son lecteur, malgré les efforts de l'auteur pour employer régulièrement des tournures et expressions du XVIIes.
Vous m'aviez habituée à une vulgarisation érudite, Monsieur Orsenna, reprenez-vous !
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Merci aux éditions Stock et au site Net Galley de m'avoir permis de découvrir ce livre d'Erik Orsenna.
Premier ouvrage que je lis de l'auteur, avec un peu d'appréhension car j'avais peur que l'écriture soit un peu trop compliquée pour moi !
Mais pas du tout, à ma grande surprise La fontaine : une école buissonnière est un livre accessible à tous.
J'ai aimé la façon d'écrire d'Erik Orsenna, ça se lit facilement et avec plaisir.
Le contenu est passionnant :)
Quel plaisir de mieux découvrir Jean de la Fontaine, que l'on connait tous au moins de nom, nous connaissons tous une ou plusieurs de ses fables, mais là on découvre l'homme :)
J'ai passé un très bon moment avec ce livre, que je recommande chaudement, c'est une excellente découverte de la rentrée littéraire.
5 étoiles, évidemment :)
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