La Fontaine : Une école buissonnière

Quelque peu déçue. La vie De La Fontaine est bien moins entraînante que celle De Beaumarchais. Et la plume d'Orsenna n'y apporte rien de plus.
La seule distraction est finalement le recueil de fables réunies en fin de biographie.
La biographie reste un genre que je n'apprécie guère. Quelques exceptions me font retenter l'expérience mais les biographies que j'apprécie se comptent sur les doigts d'une main.

Je ne m'étais pas vraiment intéressé à Jean de la Fontaine depuis l'école primaire, il y a bien longtemps, mais les chroniques d'Erik Orsenna, cet été sur France Inter, avaient piqué ma curiosité. J'ai donc acheté le livre...
Et pour tout dire, je suis déçu ! Il me semble que l'auteur, et son sujet, méritent beaucoup mieux...
Travail un peu trop rapide, peu approfondi, pour ne pas dire bâclé ? Une succession d'anecdotes, d'instantanés de vie, qui ne suffisent pas à faire vivre une histoire, celle d'un des poètes les plus connus et les plus originaux de langue française, qui ne suffisent pas pour passionner. Dommage !
Il faut quand même que je reconnaisse un mérite au livre : celui de m'avoir fait découvrir, à coté du poète des fables, l'auteur de contes coquins, dont on ne nous parle évidemment pas à l'école...

Une biographie De La Fontaine qui ne nous en apprend pas beaucoup même si elle est documentée.
Je n'ai pas été transportée par l'écriture d'Orsenna que je découvrais ici. Les quelques commentaires et digressions de l'auteur m'ont parfois dérangée tant je les trouvais déplacés ou inutiles. Les considérations de la femme sont limites et, sauf erreur de ma part, ne relèvent pas d'un discours indirect libre qui pourrait immuniser d'une certaine manière l'auteur.
Naturellement, il ne s'agit ici que d'une opinion mais, en ce qui me concerne, je n'ai pas envie de lire d'autres oeuvres de cet académicien.
Mais on ne doit pas dire : "Fontaine, je ne boirai pas de ton eau."

Biographie sympa à lire sur Jean de la Fontaine.

Ce livre donne aussi l'occasion à Erik Orsenna de déclarer son amour du livre, de parler brièvement de son expérience parmi les « courtisans » auprès de François Mitterrand et de faire un rapprochement assez osé entre La Fontaine et Mao ! Orsenna se plait aussi à rappeler, tant qu'on y est, qu'il est membre de l'Académie Française depuis bientôt vingt ans ...

Phrases simples, chapitres très courts, textes très aérés entrecoupés d'extraits du grand Jean. le propos reste néanmoins assez superficiel, ce qui a, certes, le mérite de rendre accessible ce monument de la littérature française à celle ou à celui qui n'a pas eu la chance d'étudier la littérature française à l'école (et dont je suis). Et de les inciter à découvrir par eux-mêmes les fables, contes, nouvelles et autres poèmes De La Fontaine.

Les autres – la majorité ? – passeront leur chemin.

Un petit voyage très agréable dans la vie De La Fontaine entrecoupé de ses contes et fables.
La Fontaine, au-delà de l'imaginaire transmis sur les bancs de nos écoles républicaines, fut un personnage aussi complexe que controversé, rassemblant en lui seul plus d'un bestiaire que dans ses fables.
Loin d'une biographie, ce récit d'un académicien en l'honneur d'un pair immortel est un délice pour les babines autant des vieux loups que de jeunes brebis.

Ce fut un plaisir de lire (presqu'entendre) Erik Orsenna nous conter Jean de la Fontaine.
Avec légèreté et précision, il nous convie en quarante-deux courts chapitres (plus aurait été plaisant) à suivre notre fabuliste.
Tant l'homme que l'écrivain et son époque sont esquissés.
Anecdotes, précisions sans lourdeur, parallélisme avec le monde contemporain (il titille notre curiosité et attise notre envie d'en découvrir plus), histoires et Histoire racontent la vie faussement paresseuse et tellement riche de Jean de la Fontaine.
Livre qui permet de se rappeler ou d'aborder le fabuliste, de lire, relire, lire encore les fables et les contes de cet Immortel.

Un livre d'anecdotes, et de références. Facile à Lire
Éric Orsenna de l'académie française a voulu réécrire la vie de la fontaine. Un des meilleurs poètes de notre temps, celui qui se disait paresseux mais un travailleur. Plus fidèle en amitiés qu'en amours. Ayant dilapidé son héritage, vivant d'expédients, plus intéressé par les filles du quartier latin que par sa femme
Très connu par ses fables qui ont enrichi son éditeur, sans rien lui rapporter.
Le fêtard invétéré qui finit comme un dévot insupportable. A sa mort on a découvert qu'il portait un cilice pour expier ses fautes

Un récit efficace et teinté d'humour sur la biographie de Jean de la Fontaine. C'est également un portrait éloquent du XXIIème siècle et ses usages à la cour du roi Louis XIV.
C'est au surintendant Fouquet, que la Fontaine offre un long poème sur l'histoire mythologique d'Adonis.

Après l'arrestation de Fouquet par ordre du roi aveuglé par sa jalousie, Jean de la Fontaine décide de rester fidèle à celui qui lui a ouvert les portes de Vaux-le-Vicomte en écrivant un texte poétique, une "Elégie aux nymphes de Vaux".

Il continuera d'écrire des contes, puis des fables jusqu'à la fin de sa vie. Malgré le mythe qu'il voulait créer d'un auteur à l'écriture facile destinée à la jeunesse, La Fontaine est un véritable auteur qui retravaille ses textes de très nombreuses fois avant qu'ils ne soient lus par le public.

Cette biographie est passionnante, le vocabulaire richement choisi et les extraits de fables ou de lettres du poète moderne donnent envie de se replonger dans ces textes classiques qui n'ont pas pris une ride et de découvrir ceux que l'on connaît moins.

Ce livre est une courte biographie sur le poète Jean de la Fontaine. C'est un portrait de Jean de la Fontaine aux multiples facettes: tantôt épris de liberté, infidèle, tantôt paresseux, flâneur, travailleur, académicien. On y apprend le succès de ses Fables dès leur première parution, qu'il était déjà connu et apprécié à son époque, sa pauvreté malgré son succès, ses gloires littéraires.
Un vrai plaisir de lecture.

Si j'apprécie Erik Orsenna, l'auteur de "La Grammaire est une chanson douce" et de "Sur la route du papier : petit précis de mondialisation III", deux coups de coeur, j'ai foncé tête baissée à la proposition de lire son nouveau livre, proposition des éditions Stock sur Netgalley. Ici, vous trouverez un livre documentaire sur la vie de la Fontaine, Jean, vous savez, le type qui a écrit des Fables que l'on se devait de connaître par coeur à l'école primaire.

Alors bien entendu, dès le départ, j'ai retrouvé ce côté érudit et curieux, ce côté doucement savant mais surtout généreux d'Erik Orsenna. Loin d'être une analyse nauséabonde de l'oeuvre du poète et loin d'être un livre empli de jeux de mots et de vers insipides, on lit assez agréablement une biographie de la Fontaine.

Pourtant, Erik Orsenna peine à trouver un véritable regard et une véritable originalité de point de vue. Certes, on y apprend que Jean de la Fontaine était avant tout quelqu'un comme nous autres, sans lauriers, sans honneurs, mais il a tout de même fréquenté Nicolas Fouquet et le Roi Soleil. Petit à petit la biographie, très courte, s'essouffle. Même si les premières pages étaient bien alléchantes ! Erik Orsenna excelle à replacer son oeuvre dans le contexte historique, social et économique propre à La Fontaine.

Car l'auteur s'attarde plus souvent sur les poèmes les moins connus de Jean de la Fontaine, des contes un peu affriolants, un peu cajoleurs, un peu aguicheurs et qu'on ne trouve jamais dans les Fables. Erik Orsenna vous parlera aussi des moments ratés, des actes manqués de la Fontaine, sa façon d'être à la fois toujours à côté de la plaque, rebelle, élève médiocre, fuyant les responsabilités, mais en même temps toujours bourgeois et érudit.

Il est heureux de trouver à la fin de la biographie un petit recueil de certains poèmes parmi les plus célèbres du poète, des fables tout ce qu'il y a de meilleur, et puis d'autres beaucoup moins connues, comme le Coche et la Mouche, par exemple.

Alors peut-être Erik Orsenna n'a-t-il pas percé entièrement le secret du succès et de l'universalité de la Fontaine, contrairement à son ennemi intime Boileau, qui restera dans l'ombre, pourtant du haut de son siège d'Académicien, ce qui remet en place un certain Orsenna..., mais peut-être aussi que d'autres l'avaient fait avant et que finalement, le secret de la Fontaine, c'est d'avoir été un homme simple, plutôt modeste, avec ses échecs, ses grands défauts, mais sa force alors, c'est d'avoir su débusquer ces mêmes défauts, à la fois chez lui et chez les autres.

Il manque le charme des précédents livres.
Lien : http://www.unefrancaisedansl..