La Grammaire est une chanson douce

Je me suis laissé surprendre par ce conte philosophico-grammatical ... diablement bien écrit et donc agréable à lire.
Un livre qui passe tout en douceur.

Un merveilleux conte sur un sujet qui pourrait au premier abord en rebuter plus un : la grammaire. Et pourtant, Erik Orsenna arrive à nous écrire une histoire pleine d'humour, de poésie et surtout de pédagogie car c'est d'une très belle façon qu'il parvient à expliquer les règles et la joliesse des mots, la façon dont ils s'assemblent, dont ils se combinent pour créer des phrases et des mondes.
Une jolie découverte, et surtout très accessible à tous, pour tout âge.

Une petite merveille de finesse, de poésie..
Une manière très intelligente de donner envie aux lecteurs, petits ou grands d'aller plus loin dans la découverte de ce que devrait être l'apprentissage de la grammaire, des mots, de notre merveilleuse langue française sous forme de poésie, tendresse, humour. Un livre qui donne envie de se retrouver sur les bancs de l'école. Les enseignants devraient l'avoir en livre de chevet. Exercice de style particulièrement réussi par Erik Orsenna. Un livre à mettre dans toutes les mains et à offrir sans modération

Si Orsenna n'existait pas, il faudrait l'inventer... Son goût pour les mots et la langue française est connu depuis longtemps (il est académicien) mais ce talent pour les mettre à la portée de tous est incomparable. Grâce à lui, on retournerait presque avec plaisir sur les bancs de l'école pour rattraper ce que l'on a manqué à l'époque quand tout cet enseignement nous semblait si fastidieux...
Lien : http://motspourmots.over-blo..

Un petit bijou. Amusant. Savoureux. À la manière d'un conte, il donne vie aux lettres, puis aux mots et nous fait découvrir des expressions oubliées où qui ont quitté les pages de nos dictionnaires. Une belle trouvaille que ce village fait de mots, de verbes, d'articles, d'adjectifs.... qui par leurs fonctions se taillent une place au sein de la phrase. Et puis, les illustrations ajoutent un charme au conte.
J'ai bien rigolé au cours des descriptions du jargon pédagogique dont se gargarise grammairiens et concepteurs de l'enseignement du français. Ça fait plaisir de voir qu'un auteur de l'Académie française se permet ce petit clin d'oeil.

Erik Orsenna nous parle avec poésie de la langue française dans La Grammaire est une chanson douce. le titre résume assez bien son oeuvre. Ce court livre qui emprunte également à la littérature jeunesse n'est pas qu'à réserver à ce public. Jeanne et son frère Thomas, rescapés d'un naufrage, ont perdu les mots et vont, cette fois-ci, les apprendre avec douceur et avec élégance. Les mots ne sont pas de simples outils, après tout ils ont un certain pouvoir.

Toutefois à trop les répéter, à mal les employer, nous finissons par les user. L'auteur soulève aussi un autre problème, la façon d'enseigner la langue de Molière aux élèves. En bref, une histoire bien réfléchie et assez envoutante, elle semble pourtant simpliste et c'est là toute la force de l'écrivain. Malgré cela, j'ai eu un peu de mal avec le caractère un tantinet enfantin du livre, même si j'ai surtout regretté sa brièveté.
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Un texte assez court mais très littéraire qui montre les bienfaits d'une langue riche en vocabulaire et qui respecte les règles de grammaire.

La relation frère-soeur est bien décrite, faite de chamaillerie et d'affection.

Les personnages de l'île sont aussi très attachants car à part quelques êtres humains il y a aussi les mots, les articles, les adjectifs, etc et ceux-ci se marient à la mairie. Je trouve aussi très représentative le fait que l'expression Je t'aime soit à l'hôpital.

Un bon livre pour les amoureux de la langue !
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Un récit sympathique et poétique prétexte à l'explication des bases de la grammaire mais aussi à la promotion d'une langue vivante et imagée, et pas seulement utilitaire.
J'ai trouvé les images choisies bien vues. Je pense que cela peut réellement clarifier les choses pour des personnes fâchées avec la grammaire d'école et pour les jeunes lecteurs qui en prennent connaissance. Par exemple, pour expliquer la syntaxe : « Les mots, c'est comme des notes. Il ne suffit pas de les accumuler. Sans règles, pas d'harmonie. Pas de musique. Rien que des bruits. La musique a besoin de solfège, comme la parole a besoin de grammaire. » (p66 de l'édition Stock)
J'ai trouvé la lecture agréable et bien adaptée pour un jeune public.

CHALLENGE Romans jeunesse "guerre des clans" 2021/2022
CHALLENGE RIQUIQUI 2021

Belle idée de conte autour des mots et leur fonctionnement, ce livre est avant tout une manière amusante de comprendre la grammaire. Il y a la ville des mots où ils peuvent vivre libres, la révolte des mots qui « savent se défendre et peuvent piquer pire que des guêpes et mordre mieux que des serpents », le marché des mots pour s'enrichir...

Ce roman consiste en une tentative d'explication poétique sur les accords avec les mariages en mairie entre articles et noms, les déguisements qu'ils recherchent dans les magasins (les adjectifs), une usine à fabriquer des phrases... En un mot, le béaba de la communication. C'est drôle, c'est beau, bien écrit.

« Les mots, c'est comme les notes. Il ne suffit pas de les accumuler. Sans règles, pas d'harmonie. Pas de musique. La musique a besoin de solfège, comme la parole a besoin de grammaire. »

Un joli petit roman aux douces notes de fable. Une poésie qui chante l'amour des mots, de notre si belle langue française, tout en se moquant des grands esprits aux tournures de phrases si tarabiscotées qu'elles en perdent leur sens, à l'enseignement complètement déconnecté. Un roman savoureux à dévorer en deux bouchées.