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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
C'est la joie de vivre sur la butte Montmartre. Les peintres sont inspirés par cette ambiance folle et insouciante, avec une certaine légèreté en rupture avec le classicisme de rigueur.

Le bourgeois s'encanaille, côtoie les artistes et les marginaux, dans les cabarets. Le Sacré Coeur a été inauguré en 1891, et l'éléphant factice orne encore le jardin de la place Blanche . On peut voir le pachyderme, dans le film "Moulin Rouge" avec Nicole Kidman.
Un vrai brassage social et culturel...

Fernande et Pablo Picasso sont revenus d'Espagne. le peintre toujours jaloux, enferme sa muse, quand il sort. Il se prend de passion, pour les masques africains( masques africains qu'il peindra dans " Les demoiselles d'Avignon"). Fernande perdra le bébé, que Pablo désirait...

Enfin, grâce à Gertrude Stein, Pablo rencontre Matisse qui a peint "La joie de vivre". Tableau aux tons contrastés, chauds et froids, avec une harmonie de couleurs vives, les personnages célèbrent la danse et la musique, et aux plaisirs de la Vie, comme l'indique le titre...A l'arrière plan, un cercle de danseurs( hymne à la Vie ) que Matisse reprendra pour " La danse"...
Ce tableau cristallise l'envie, à Pablo toujours jaloux, de dépasser le maître. Il réalisera alors, l'ébauche de " Les demoiselles d'Avignon." Mais, les rapports entre Matisse et Picasso étaient des plus courtois, malgré la légende. Entre amitié et rivalité...

Le pôle Nord et le pôle Sud, selon Gertrude Stein. L'Andalou affirme que Matisse peint de beaux et élégants tableaux et le Français répond: Picasso est imprévisible et capricieux.
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Troisième album de la série Pablo.
Une année de plus dans la vie du couple Fernande/Pablo, et quelle année : mai 1906 – mai 1907. Sur la scène artistique, le Salon d'Automne de 1905 a produit son effet, depuis la « cage aux Fauves » on ne parle plus que de Matisse. Changement de décor, le "Bouddha replet" (Gertrude Stein) a posé cinq mois durant pour son portrait, et rien. Pablo vidé a décidé d'un retour aux sources en Catalogne. L'album s'organise autour de trois temps forts. le premier, ce voyage jusqu'à Barcelone, en mai 1906. Pablo et Fernande se transportent à dos d'ânes dans un village perché de la sierra, Gosol, où ils séjournent dans une auberge tenue par un ancien contrebandier. Pendant que Fernande découvre Gauguin et lit Noa Noa à la lueur d'une chandelle, Pablo plus excité que jamais du couteau, sculpte, dessine et peint sur tout ce qui lui tombe entre les mains. Rentrés précipitamment à Paris en août, Pablo va achever le portrait commencé et jamais terminé de Gertrude Stein, de mémoire, en trois coups de cuillère à pot. Trait stylisé et incisif, humour plus présent que jamais et touche onirique quand c'est nécessaire avec un certain raffinement jusque dans les débordements de possessivité lubrique.

Deuxième grand moment, le dîner rue de Fleurus chez les Stein (Gertrude et Léo) en présence d'Amélie et Henri Matisse à qui l'on donne du « Cher maître » en veux-tu en voilà, comme Michael son adorateur, l'aîné de la famille Stein qui habite à deux pas. Gertrude se contente ironiquement des initiales et Matisse devient « CM », en toute complicité avec Pablo. Il a sorti la chemise à pois le Pablo, imaginez-le dans la salle à manger avec en face accroché : « le Bonheur de vivre », Grrrmbl et sur le mur de la pièce d'à côté : Madame Cézanne et Madame Matisse (« La Femme au chapeau » de la salle VII en 1905 souvenons-nous...), Grrrmbl. Heureusement le portrait de Gertrude complète à présent l'affichage mural des Stein. Il en profite pour annoncer qu'il travaille à son "Bordel" devant les hôtes médusés. « Mais attention, ce n'est que la première manche. le vieux (Matisse) n'a pas dit son dernier mot », glisse l'infernale Gertrude à son Pablo dont elle adore titiller la jalousie. Vite le dessert et on rentre au Bateau-Lavoir. Quant à Fernande, Matisse lui plait bien, il est, disons, « civilisé ».

Il va se venger Pablo. Elle le sent bien Fernande dont les rêves sont encombrés des obsessions picassiennes : les Maoris, les Egyptiens, Gauguin et Van Gogh, la Valpinçon, les femmes en chapeau, les femmes nues, les masques Fang, les têtes ibériques, des nus encore des nus qui s'entassent et tout en haut ? Pablo, installé au sommet, criant qu'il est PICASSO. Un fou. Si on lui avait dit à Fernande qu'elle vivrait dans « un harem d'aliénées »... Elle lit Fernande, la lecture est d'un grand réconfort, au fond, « La Princesse de Clèves », mais heureusement, Guillaume l'ami Apollinaire qui vit toujours chez sa maman, arrive à point pour la détendre avec ses aventures d'un hospodar roumain ou quelque chose comme ça qui va sans doute lui changer les idées. Un enfant peut-être lui ferait du bien ? le troisième grand moment ? Je me garde bien de vous l'exposer. Dites-vous seulement que Gertrude dans sa grande perspicacité avait tout prévu et qu'entre "CM" et Pablo la partie déjà bien amorcée va continuer Grrrmbl...


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C'est partit pour un petit tour en Espagne ! Dans une ambiance Western, on assiste à des accès quasi mystique de Picasso, de pur instant de création pour lui et de bonheur pour Fernande : "Trois semaines, j'ai connu trois semaines de bonheur". L'ambiance, les couleurs de cet épisode sont magnifiques.
Max Jacob et Apollinaire sont toujours là, Gertrude Stein aussi, et on ajoute la rivalité avec Matisse qui donne des scènes plutôt drôles et originales.
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C'est avec grand plaisir que je retrouve Pablo qui dans ce troisième tome va rencontrer Matisse. Fernande et Pablo sont donc en Espagne, un séjour pendant lequel Fernande fera la connaissance des parents et amis de Pablo, mais celui-ci toujours aussi jaloux préfèrera s'éloigner et de se réfugier à Gosol, un endroit vide de tout mâle susceptible de charmer Fernande. C'est dans cet endroit qu'il retrouvera l'inspiration avant de regagner Paris, d'entrer dans sa période africaine et s'engageant dans un art plus moderniste. Mais un rival de taille fait son apparition: Matisse dit "Cher Maître".

L'histoire prend de l'ampleur, les grands personnages se succèdent et Pablo commence à approcher de son art tel que nous le connaissons (le mieux), j'aime particulièrement cette façon de rendre le Paris artistique de l'époque, les couleurs et les détails qui foisonnent rendent le dessin très réaliste. le personnage de Pablo paraît, dans ce troisième opus, de plus en plus parano mais également espiègle comme un enfant, ce qui m'a beaucoup étonnée. Cette BD est d'une grande richesse et j'apprécie énormément le travail des auteurs, il est toutefois bien dommage que cette série sur un grand artiste tel que Picasso ne se fasse que sur quatre tomes.
Lien : http://stemilou.over-blog.co..
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j'ai hâte de retrouver Pablo dans le Paris des années Montmartre et la naissance du mythe Picasso...
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Fernande va vers le sud avec Picasso. Elle lit le journal de Gauguin et pose pour Pablo dont l'art se transforme peu à peu.
De retour à Paris, rencontre ave Matisse, jalousies et travail, histoire des statues volées au Louvre par Apollinaire et toujours Matisse qui fait réfléchir Pablo sur son art.
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Série toujours aussi agréable et instructive. Bien dessinée, scénario enlevée. J'aime.
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http://sabariscon.wordpress.com/2014/10/16/pablo-tome-3-matisse-julie-birmant-et-clement-oubrerie-dargaud/
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Pablo est sans aucun doute l'une des séries les plus passionnantes de ces dernières années. La justesse des dialogues, des situations, la force de restitution de l'époque, des personnages, la liberté que s'accordent Julie Birmant et Clément Oubrerie font de ce troisième tome un nouveau régal pour les yeux, les sens... Déjà un classique !
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