Contes à l'encre de la nuit

Thomas Owen est le maitre d'un royaume où les fantômes dépriment, où les morts ont encore leur mot à dire, où les enfants au visage d'ange font commerce avec le démon, où les candidats au suicide ne se cachent plus...
Des pas étranges retentissent dans la rue, la nuit, ou dans les maisons ; la pluie martèle les vitres et trempe les costumes.
Un ton décalé imprègne ces 16 nouvelles issues de 3 recueils différents. Nouvelles bizarres et pourtant familières, comme si on se sentait chez soi. Enfin, moi, je m'y sens chez moi, car Thomas Owen est belge, et cette atmosphère spéciale reflète bien mon pays un peu surréaliste.

Thomas Owen est le maitre d'un royaume imprégné de fantastique, il y côtoie son grand ami Jean Ray, et en compagnie de Michel de Ghelderode, ils se complaisent à eux 3 dans cette inquiétante étrangeté.
Si vous voulez vous initier au surnaturel, n'hésitez pas, optez pour Thomas Owen. Une légère nausée vous envahira, mâtinée d'une vague envie de sourire et de vous attendrir.
C'est avec un curieux regret que j'ai refermé ce recueil, que j'ai quitté son univers un peu désuet pour regagner mon quotidien. Mais de temps à autre, j'y replongerai, ne fût-ce que pour côtoyer ce trouble venu du fond de mes peurs les plus secrètes...

Je trouve les nouvelles assez inégales en qualité et certaines d'entre elles sont tellement courtes qu'elle n'ont pas le temps de se rattraper. Certaines chutes sont un peu faciles, style le mec qui aurait croisé un esprit dans son adolescence et depuis X années n'ose plus monter des escaliers dans le noir. Finalement les histoires les plus longues sont les meilleures de ce recueil

Je m'attendais à avoir un recueil bien construit mais finalement j'ai eu le droit à des nouvelles aux chutes décevantes. La plume est chouette, les débuts de nouvelles sont bien mais ce qui me bloque vraiment c'est les fins. Il y a un goût de trop peu, comme si je n'avais pas eu les vraies conclusions.