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sur 1724 notes
Wonder est un livre qui raconte l'histoire d'un enfant né avec une malformation qui déforme la totalité de son visage. Son entrée au collège est désastreuse, mais ce jeune enfant américain qui est dévisagé chaque jour en sortant de sa maison, s'accroche et continue malgré lui d'aller au collège. Raquel Jaramillo Palacio nous montre avec délicatesse la persécution d'August. Ce n'est pas une histoire banale car les lecteurs se mettent à la place d'August qui vit avec sa malformation. Tout le monde vient à se demander si cela est supportable pour un enfant de seulement 10 ans. La population se sent coupable de la cruauté des jeunes du collège. le point négatif de ce livre est seulement le fait que la réalité est exposée avec tous les détails car si des jeunes lisent ce livre cela peut être choquant. Wonder incite les jeunes à réfléchir à leurs actes et à l'impact que peuvent avoir de simples paroles qui les amuseraient. Je trouve que ce livre nous pousse à la réflexion par rapport à la vie de tous les jours mais pas seulement : cela nous fait réfléchir sur le fait d'avoir eu la chance d'être né avec tous nos membres là où il faut, un visage normal, et pouvoir sortir de chez soi sans avoir tous les regards rivés sur nous.
LEONELLI EMILIE (Lycée BONAPARTE)
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Un très beau livre sur la différence et l'acceptation de cette différence dans le milieu scolaire. Il est construit en 8 parties qui représentent le point de vue d'un personnage du roman.
August, un jeune garçon au visage diffrome suite à une maladie génétique entre pour la première fois au collège (avant il était scolarisé à la maison). Il va découvrir la raillerie, la méchanceté mais aussi l'amitié.
Le style est agréable avec des chapitres courts. L'auteur parle avec pudeur mais aussi avec humour de cette différence acceptée ou non.
Un vrai coup de coeur pour ce livre où j'ai ri mais aussi émue par ce drôle de petit bonhomme qu'est August. Les personnages sont attachants que ce soit la soeur d'Auguste, ses parents et les amis des enfants. Que ce soit Jack ou Miranda même s'ils ne sont pas difformes, ils sont en souffrance....
à découvrir absolument
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"Je m'appelle August. Je ne me décrirai pas. Quoi que vous imaginiez, c'est sans doute pire".

Né avec une malformation faciale, August, âgé de dix ans, n'est jamais allé à l'école et c'est sa mère qui lui a donné des cours à la maison. Néanmoins ses parents estiment que cet apprentissage a ses limites et qu'il est temps pour le jeune garçon d'intégrer un collège, pour avoir de vraies leçons mais aussi pour se faire des amis et vivre normalement. Réticent au départ, August accepte et rencontre ses camardes de classe; certains vont se moquer de lui tandis que d'autres vont devenir ses amis, quitte à en faire les frais...

Ce roman est une ode à la tolérance et à l'amitié, avec au centre August, personnage à la fois lucide à propos du regard des gens sur lui et émouvant dans sa quête d'une vie normale. Cette notion de normalité est très présente dans le récit, dans les propos du jeune garçon mais aussi de ceux qui l'entourent.

Le point fort du roman, c'est par ailleurs la division en chapitres des différents points de vue des personnages: tout d'abord August, puis sa soeur Via, les amis du collège, le petit ami de Via... mais jamais les adultes. Chacun donne ainsi sa vision des événements, ce qui apporte des styles d'expressions différents (Justin n'utilise par exemple pas de majuscule).

Une jolie histoire, pour les collégiens (bons lecteurs).
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C'est mon coup de coeur de l'année ! Je me suis pris une gigantesque claque. Ce livre m'a littéralement chamboulé.
C'est l'histoire d'August, un enfant ayant une anomalie faciale. Il a toujours été surprotégé par sa famille et du jour au lendemain il va devoir aller à l'école et donc affronter le regard des autres sans l'aide de ses parents.
Je suis passée par toutes les émotions pendant ma lecture.
Quelle belle leçon d'humanité !
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R. J. Palacio trouve le bon rythme pour nous emmener au plus proche des sentiments d'un jeune garçon particulier. Au lieu de mettre un narrateur extérieur, il donne la parole aux principaux personnages afin de mieux les connaître et les comprendre comme on le trouve souvent dans la littérature jeunesse. Même si l'histoire tourne autour d'August, on entre dans la tête de sa grande soeur. Elle a du apprendre à se taire et être autonome très jeune car ces parents se consacraient à son petit frère. On découvre ces changements avec son entrée au lycée et la rupture avec ces anciennes amies du collège. Et surtout son lien très proche avec sa grand-mère qui était présente pour l'écouter. Tous les liens autour de la famille sont abordés. Mais cela ne s'arrête pas là, puisqu'on va entrer aussi dans l'esprit d'élèves du collège qui sont devenus amis avec Auggie. Ils sont passés au-dessus de son apparence terrifiante pour découvrir le garçon plein d'humour et de dérision qu'il est. L'auteur aborde de façon ingénieuse la terrible loi de la jungle à l'école, l'importance du jugement des autres et la difficulté d'assumer lorsqu'on pense ou agit différemment qu'un groupe jugé à suivre. Aucun doute que des lecteurs s'identifie dans les témoignages ou se reconnaissent dans le héros même s'ils n'ont pas le même handicap physique. Les pages se tournent avec plaisir car dans chacune on sent un vent d'espoir, de bienveillance avec un ton gentil et drôle à la fois. 
Lien : https://wp.me/p1F6Dp-8gU
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Dans ce livre, on va suivre la vie d'August, un jeune garçon atteint d'une malformation au visage. Depuis tout petit, il ne connait rien d'autres que sa famille ... même pour lui faire l'école à la maison jusque ses 10 ans. Cependant ses parents vont l'inscrire pour la rentrée au collège. August va aller à l'école pour la première fois et devra faire face à ses camarades.
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Comment les gens vont réagir !? Comment August vivra-t-il ce changement et ce face à face !? Arrivera-t-il à changer la façon de voir des personnes qui vont apprendre à le connaître !?
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Pour tout comprendre, on va avoir son point de vue, savoir ce qu'il ressent mais également la vision d'autres personnages qui le côtoient régulièrement ou qui le rencontrent tout juste. On va suivre les réactions aussi bien d'un coté que de l'autre. Tous les points de vue m'ont permis de m'attacher aux héros. L'histoire est tellement prenante et nous fait ressentir tellement d'émotions ... que j'ai versé quelques larmes. On voit ce que peuvent traverser des personnes 'différentes' de la norme que les gens se font et des réactions des autres. Je trouve que c'est un sujet qui n'est que peu abordé et encore plus pour un livre jeunesse. le livre est émouvant et renvoie une image forte d'August et de ce qu'il vit. L'auteure nous plonge dans ce roman poignant. Ce livre ne vous laissera pas indifférent. On s'attache tellement à August ! Vous l'aurez compris, j'ai dévoré ce roman.
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R. J. Palacio a décidé d'adapter en album jeunesse son roman du même titre "Wonder". Cette fois, elle s'adapte aux plus petits et elle met l'accent sur le rapport à la différence que le commun des mortels peut avoir. Ses illustrations en couleurs représentent le monde cruel dans lequel vivent le petit August et son chien Daisy - et un petit oiseau dont on ne mentionne pas le nom. On est projeté dans le monde onirique, dans la bulle, d'August. Jusqu'à ce qu'il y ait un rayon de soleil...

C'est un appel à la tolérance joliment raconté et joliment illustré accessible aux plus de 6 ans.
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Auggie a tout juste 10 ans… Comme les garçons de son âge, il est fan de Star Wars, il aime jouer avec sa chienne Daisy. Sauf qu'Auggie n'est pas comme tout le monde, il n'est jamais allé à l'école. Cette année sera sa 1ère rentrée et pour cause, il souffre d'une malformation qui a défiguré son visage.

Autant dire qu'être nouveau ne sera pas une mince affaire…
Mon résumé s'arrête là. C'est court, me direz-vous mais ce livre est à découvrir…

En ce moment, mon intérêt se porte pour le vaste domaine de la tolérance, du respect des différences. Autant vous dire que ce roman est tombé pile poil.

C'est un petit bijou !

Tout d'abord, j'aime l'humour d'Auggie ainsi que sa gentillesse. Si son visage s'est mal formé, son coeur a réussi se remplir d'un amour de la vie, d'un amour des autres. Je me suis surprise à rire tout haut.

Franchement, j'ai appris avec effroi qu'Auggie rentrerait à l'école. On sait tous que les enfants peuvent être cruels et je m'étais attachée au petit bonhomme dès les premières pages, je ne voulais pas !

Et je ne m'étais pas trompée… Julian et sa bande sont juste horribles mais je me suis prise de pitié pour eux quand j'ai lu les réflexions des parents de Julian. Le fruit ne tombe jamais loin de l'arbre. C'est clairement un exemple que l'éducation a un effet considérable sur les enfants et leurs visions de la vie.

D'un autre côté, Summer m'a mis une fameuse claque avec sa gentillesse. Même chose pour Jack, Miranda… Dans la vie d'un enfant, tout a un impact !
J'ai, d'ailleurs, adoré que l'auteur nous fasse part de différents points de vue. Cela donne une fraicheur et un apport phénoménal sur les choses. Chaque partie nous permets de découvrir l'avis du personnage sur l'intrigue principale, sur sa vie personnelle et sur l'impact sur celle d'Auggie.

Ce livre m'a aussi permis de faire une petite analyse de moi-même. Je m'explique avec honnêteté : j'étais horrifiée que les passants regardent bizarrement Auggie. Pourtant, je sais que je le ferai… Sans méchanceté, certes, mais je le ferai. Et au final, ce regard, même sans méchanceté, peut facilement blesser. L'auteur parvient à nous montrer à quel point notre curiosité peuvent causer du mal aux autres.

Une ôde à l'espoir ! Même si le thème est dur, si les situations sont parfois cruelles, ce livre n'est pas larmoyant. Je trouve qu'il est moteur de changements, justement. On compatis à la douleur d'Auggie, on comprends les craintes des parents, on adore le soutien des amis, on hait la pitié des gens... On sait tous que le monde ne changera pas d'un coup de baguette mais si on peut trouver des moments d'espoir comme ce livre, on a tout gagné. Un livre bourré d'optimisme avec de très belles leçons.

Je terminerai cette critique en vous disant que j'ai versé quelques larmes d'émotions en le refermant et qu'il est entré dans mon top 10. Hâte de voir le film !
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Quelle lecture ! Même s'il manquait un petit quelque chose pour en faire un coup de coeur, Wonder a vraiment été une très bonne découverte. L'écriture est un peu neutre, passive, ou en retrait, c'est ce qui a empêché de réellement révéler les sentiments d'August, et donc de les vivre, ou de les ressentir.
De façon très juste et intelligente, l'écriture en retrait a voulu, sans doute, ne pas stigmatiser l'aspect "maladie" de la vie d'August, et surtout ne pas porter toute l'attention sur son visage.

Le grand atout de ce livre, c'est le changement de voix narrative, qui ne dure que quelques pages, mais qui permet d'imaginer ce que vivent les proches d'August. Grâce à leurs intrusions, on en sait plus sur le physique du garçon, sa véritable famille (celle qui n'est pas vue à travers les yeux de l'enfant choyé et surprotégé) et les difficultés à accepter d'être l'ami d'August : entre le regard des autres à accepter et affronter ou l'habitude à adopter en face du visage de leur ami....
Mais malgré les différents points de vue si bien choisis de ces quelques personnages secondaires, on apprécie tellement de retrouver la voix d'August ! August, ou Auggie, notre personnage principal, cet enfant, auquel on s'attache tant ! Il est drôle, très intelligent, mais surtout posé et observateur des réactions des gens envers lui. Il ne les comprend pas, mais il n'en a pas besoin pour s'y habituer et les attendre. Il est rare qu'il se rebelle contre les mauvaises réactions et les remarques douloureuses, mais il a une façon bien à lui de le faire !

Wonder est un livre à aborder dès 12 ans, sur la tolérance, l'amitié, la solidarité, l'amour, et surtout la vie. En plus de l'aspect du coeur, l'âme de ce roman est l'entrée au collège de ces enfants, c'est un élément essentiel du roman, dans lequel chaque petit lecteur peut se retrouver. Entre les nouveaux amis,la façon de travailler qui change, les goûts qui s'affirment, les premiers amours...
C'est surtout un âge de passages et de changements où les enfants doivent trouver leur identité au sein du groupe et de leur famille, ce qui va être encore plus difficile pour August !
On n'est néanmoins pas définitivement perdus dans un univers d'enfants puisque les adultes sont présents également : compatissants ou égoïstement opposés à la présence du garçon différent dans leur espace vital et celui de leur famille. Avec leurs réactions on peut voir une face encore plus noire que celles des enfants, qui, quand ils se moquent, ne savent pas à quel point ils sont méchants.

La fin m'a touchée, car elle avait sa logique, son côté vrai, renvoyant à des faits qu'on a peut être tous vécu. des aventures qui réunissent et changent tout !
Comme il fut facile, et trop rapide, d'arriver à cette fin ! Il aurait été bon de ne jamais finir ce livre de 300 pages, et de rester encore bien longtemps avec August ! Grâce à tous les très courts chapitres sous forme d'anecdotes, de quelques pages seulement, qui s'enchaînent sans arrêt, il était dur de s'arrêter dans la lecture, trop tenté d'en lire encore. Toujours à se dire "encore un de plus avant de faire une pause ! "

Au final, Wonder m'aura laissé une très bonne impression, et le souvenir d'un enfant extraordinaire qui rêvait d'être comme tous les autres. Il n'aura manqué que plus d'écriture des sentiments, donc très peu, pour me faire fondre d'émotion, et en faire un coup de coeur. Même si, à un instant qui restera secret, pour ne pas vous gâcher la surprise, les larmes se sont pointées...
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J'ai découvert ce livre grâce à un entretien avec l'auteur(e) publié sur Slate.fr. Dès que j'ai lu l'article, j'ai su que j'allais lire ce livre. Je n'étais pas sûr qu'il me plaise, mais j'étais certain que j'allais le lire et qu'il ne me laisserait pas indifférent. Tout tenait en quelques lignes, dans le résumé du roman tel qu'il était décrit dans l'article :

L'ouvrage raconte l'histoire d'August Pullman, un garçon de dix ans au visage très différent – conséquence d'une maladie causée par une malformation chromosomique – et son parcours, qui le fait quitter le cocon protecteur de la scolarisation à domicile pour atterrir au collège et affronter ses hordes de sauvages.


Cette histoire allait forcément me parler. Ce n'est pas mon histoire., mon histoire n'est pas celle-ci, mais j'allais forcément me sentir proche de ce garçon qui ne passe pas inaperçu.

J'ai acheté ce livre le 6 janvier 2013, si j'en crois l'historique de mes achats sur Amazon. le lendemain de la publication de l'article sur Slate, c'est dire si j'ai eu un coup de coeur pour ce roman. Pourtant, j'ai attendu mi-juin de la même année pour le lire. Il m'a fallu cinq mois pour me décider à le lire. A chaque fois que j'ai achevé un livre cette année-là, j'ai hésité à lire celui-ci, avant d'en choisir un autre, comme si je tenais à repousser l'échéance. Après la saga Hypérion, après une longue série de romans et de nouvelles de Stefan Zweig, après l'excellent "Let the right one in" qui a inspiré le meilleur film de vampires depuis bien longtemps (Morse), j'ai fini par m'y mettre.

J'en suis ressorti ému et changé. Il m'arrive souvent d'être ému par un livre. Il m'arrive parfois d'être bouleversé par un livre ; certains romans de Philippe Besson dont j'ai parlés ici en sont de bons exemples. Il m'arrive beaucoup plus rarement de sortir changé de la lecture d'un livre.

J'ai été ému, sans surprise. Je me suis évidemment retrouvé dans ce petit garçon dont la malformation attire les regards surpris, craintifs, et parfois dégoutés. Ce roman n'est pas parfait, il y a quelques facilités, des stéréotypes un peu forcés, une intrigue sans vraiment de surprise. Mais cela reste un très bon roman. Même au moment du happy-end tellement prévisible, et dont je doute malheureusement du réalisme, je n'ai pas pu retenir mon émotion.

J'ai surtout lu ce roman dans les transports en commun et je pense que certains voyageurs auraient pu s'interroger s'ils avaient vus mes yeux s'embuer parfois au milieu d'une page, lorsque je lisais une phrase que j'aurais pu dire pour mot pour mot quand j'étais petit, ou même aujourd'hui encore. Un exemple, lu dès les premières pages, qui m'a fait comprendre très vite que ce livre allait me plaire :

And I feel ordinary. Inside. But I know ordinary kids don't make other ordinary kids run away screaming in playgrounds. I know ordinary kids don't get stared at wherever they go. If I found a magic lamp and I could make one wish, I would wish that I had a normal face that no one ever noticed at all. I would wish that I could walk down the street without people seeing me and then doing that look-away thing. Here's what I think : the only reason I'm not ordinary is that no one else sees me that way. But I'm kind of used to how I look by now. I know how to pretend I don't see the faces people make."


Je sors changé par cette lecture, et c'est plus surprenant. La grande réussite, pour moi, de ce roman c'est de donner la parole aux autres. August est le principal narrateur mais dans certaines parties du roman l'auteur donne également la parole à d'autres personnages : la soeur d'August, son meilleur ami, le petit ami de soeur, une camarade de classe, etc. Ce sont autant de points de vue différents sur August et sa particularité.

Pour moi, c'est une ouverture vers ce que peuvent ressentir mes proches, ce qu'a pu vivre ma famille quand j'étais petit. Je n'ai pas attendu ce livre pour apprendre sur moi, sur ma façon de vivre ma malformation, de la surmonter et parfois d'en faire une force, comme me l'avait dit quelqu'un un jour. Par contre, j'avais rarement eu l'occasion de me mettre à la place de mes proches. Ca, c'est une vraie découverte pour moi, et je pense que cela restera ancré en moi. C'est en cela que j'ai changé en lisant ce roman.

Emu, donc, comme je le pressentais. Changé, de façon plus surprenante. Et bouleversé, enfin, dans les dernières pages. Au milieu d'un final qui sent la guimauve, il y a ce discours du professeur principal d'August qui m'a tiré des larmes :

But the best way to measure how much you've grown isn't by inches or the number of laps you can run around the track, or even your grade point average – though these things are important, to be sure. It's what you've done with your time, how you've chosen to spend your days, and whom you have touched this year. That, to me, is the greatest measure of success.

Shall we make a new rule of life … always to be a little kinder than is necessary ? [...] Kinder that is necessary. Because it's not enough to be kind. One should be kinder than needed. Why I love that line, that concept, is that it reminds me that we carry with us, as human beings, not just the capacity to be kind, but the very choice of kindness. [...] Such a simple thing, kindness. Such a simple thing. A nice word of encouragement given when needed. An act of friendship. A passing smile.


Et finalement les pensées d'August quand il reçoit une médaille pour récompenser son courage à la fin de l'année scolaire :

I wasn't even sure why I was getting this medal, really.
No that's not true. I knew why.
It's like people you see sometimes, and you can't imagine what it would be like to be that person, whether it's somebody in a wheelchair or somebody who can't talk. Only, I know I'm that person to other people, maybe to every single person in that whole auditorium.
To me, though, I'm just me. An ordinary kid.
But hey, if they want to give me a medal for being me, that's okay. I'll take it. I didn't destroy a Death Star or anything like that, but I did just get through the fifth grade. And that's not easy, even if you're not me.


Difficile pour moi de ne pas être touché par le chemin parcouru par ce gamin au fil de l'année scolaire. Difficile de ne pas m'identifier à lui et en même temps de l'admirer, même s'il reste un personnage de fiction. Il m'a fallu plus de trente ans pour accomplir ce que ce gamin a fait à dix ans, mais ce n'est qu'un roman. Et quoi qu'il en soit, ça fait se sentir fort. Fragile parfois, mais irrésistiblement fort. Parce qu'on sait que quelque part il y a des amis, des proches qui ont pensé ou qui pensent la même chose que Jack, le meilleur ami d'August :

He's just a kid. The weirdest-looking kid I've ever seen, yes. But just a kid.


Merci à tous les "Jack".
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