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Marv Wolfman (Illustrateur)Inaki Miranda (Illustrateur)Daniel Sampere (Illustrateur)Marguerite Sauvage (Illustrateur)Meghan Hetrick (Illustrateur)Hendry Pasetya (Illustrateur)Paul Pelletier (Illustrateur)Jose Luis (Illustrateur)
EAN : 9781779512833
224 pages
DC Comics (21/09/2021)
4/5   1 notes
Résumé :
Follow Wonder Woman on her sensational adventures as she travels across the globe upholding her values of strength, truth, empowerment and peace.

This collection features classic characters from the Wonder Woman mythos like, Steve Trevor, Etta Candy, and Cheetah, and takes Diana Prince on adventures that will put her up against opponents like Harley Quinn, Deadshot, Penguin, and much more!
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Wonder Woman dans des histoires courtes diversifiées
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Ce tome contient une série d'histoires courtes, indépendantes les unes des autres, ne nécessitant pas de connaissance préalable du personnage. Il regroupe 13 histoires allant de 8 à 24 pages, réalisées par autant d'équipe créatrices différentes. Côté scénariste, se trouvent le tandem Amanda Conner & Jimmy Palmiotti (6 histoires, les autres n'en écrivant qu'une), Van Jensen, Scott Kolins qui dessine son histoire, Jeff Parker, Steve Pugh, Andrea Shea, Louise Simonson, Marv Wolfman. Côté dessinateur se trouvent Inaki Miranda, Daniel Sampere qui dessine 4 histoires dont 3 encrées par Juan Albarran, Jeremy Raapack, Aneke, Marguerite Sauvage qui effectue sa propre mise en couleurs, Meghan Hetrick, Paul Pelletier encré par Norm Rapmund, Hendry Pasetya, José Luis encré par Jonas Trindade. Les coloristes sont le studio Hi-Fi (6 histoires), Adriano Lucas (4 histoires), Romulo Fajardo junior, Arif Prianto. La couverture a été réalisée par Amanda Conner.

Wonder Woman se retrouve impliquée dans une histoire de fraude immobilière : Simon Wickett et sa soeur, deux milliardaires, ont recours à des criminels pour détruire des bâtiments afin d'acquérir le terrain à un prix plus avantageux. Ils décident d'acheter par cette méthode l'immeuble habité par Harley Quinn et ses amis. Wonder Woman enquête sur la disparition d'alpinistes et de Lois Lane en haute montagne dans la chaîne de l'Himalaya : elle se retrouve confrontée à une ancienne déesse agressive. Il y a quelques temps de cela, Wonder Woman a pulvérisé une météorite qui menaçait la Terre, mais un gros morceau s'est englouti dans l'océan à proximité de Gorilla City et il en est sorti une créature agressive. Les supercriminels ont décidé d'échanger leurs ennemis habituels et Scarecrow s'occupe de Wonder Woman. Deadshot a un contrat à accomplir lors d'un sommet de grandes nations : Wonder Woman doit intervenir pour l'empêcher d'abattre sa cible.

Dans le repère d'une organisation terroriste, Steve Trevor donne tout ce qu'il a pour avancer et parvenir jusqu'à Wonder Woman pour lui apporter son aide. Wonder Woman arrive dans un petit village des Balkans pour mettre de l'ordre dans un bar : il s'y trouve une femme de grande taille habillée comme une valkyrie et se faisant appeler Gundra. Elle attaque la superhéroïne à peine la conversation engagée. Wonder Woman intervient dans un théâtre pour neutraliser des individus ayant pris des enfants en otage. Sans qu'elle s'en aperçoive, un des enfants lui dérobe son lasso magique. Dans une grande gare de Moscou, Wonder Woman est en train de se battre contre des agents KGBeast. Dans un coin, Etta Candy incognito observe la scène se préparant à passer à l'action pour récupérer la mallette d'un scientifique qui veut revendre une bombe à impulsion électromagnétique. Dans une chaîne de montagne péruvienne, Wonder Woman découvre un artefact de puissance, mais Cheetah s'en empare avant elle. Wonder Woman a hérité de cinq cents millions de dollars et d'une demeure de luxe où elle se rend. Elle y est attaquée par des squelettes. Wonder Woman est victime d'un chantage à l'otage, organisé par Docteur Psycho qui lui fait voler des appareils technologiques. Une femme siphonne les pouvoirs de Wonder Woman pour son profit.

Régulièrement, l'éditeur DC Comics met en oeuvre une série anthologique consacrée au personnage de Wonder Woman : Sensation Comics Featuring Wonder Woman Vol. 1 (2014/2015), Wonder Woman: Come Back to Me (2019/2020) écrite par Amanda Conner & Jimmy Palmiotti, dessinés par Chad Hardin, puis par Tom Derenick. C'est à nouveau ce dont il s'agit avec la présente série. le lecteur passe d'une histoire à l'autre : deux de 24 pages, sept de 16 pages, quatre de 8 pages. Afin de raconter quelque chose dans un pagination réduite, il faut que les scénaristes adoptent une écriture dense : c'est ce qu'ils font. le lecteur retrouve donc la narration assez lourde en cellules de texte d'Amanda Conner & Jimmy Palmiotti, un peu moins lourde des autres, mais dense, soit en informations pour que la narration visuelle puisse se concentrer sur l'action, soit en commentaires pas toujours intéressants. Chacun connaît son métier et sait qu'il ou elle doit dérouler une intrigue rapide, résolue en 1 épisode, avec au moins un affrontement physique. En fonction du scénariste, elle ou il décide d'inventer un nouvel opposant ou de s'appuyer sur un supercriminel déjà existant, de faire en sorte que Wonder Woman soit le seul personnage avec des capacités extraordinaires ou de l'opposer à un supercriminel ou une créature surnaturelle ou divine, de mettre plus ou moins à profit la richesse de l'univers partagé DC.

Au fil des histoires, le lecteur se sent plus ou moins impliqué en fonction de leur originalité, soit le point de départ, soit le déroulement, soit le thème, soit la narration visuelle. Conner & Palmiotti jouent le jeu de réaliser une intrigue bien consistante, pas forcément sophistiquée, en mettant un point d'honneur à faire transparaître une facette ou une autre de la personnalité de Wonder Woman. Dans la première histoire, ils ne résistent pas à la tentation de mettre en scène un des personnages qu'ils ont écrit pendant plusieurs années : Harley Quinn. Les coauteurs jouent à fond sur l'opposition de caractère entre la femme responsable et la fofolle prompte à se comporter comme un enfant. Sampere réalise des dessins bien fournis, descriptifs et clairs, glissant même une femme à la peau hâlée avec une belle iroquoise de cheveux blancs dont la ressemblance avec Ororo Munroe n'est pas le fruit du hasard. L'histoire suivante est plus convenue, un peu étirée pour remplir le quota de pages, avec un combat dans une caverne, à la mise en scène pas très inspirée. L'histoire suivante, toujours des mêmes auteurs, présente une meilleure cohésion, avec un enjeu d'affrontement plus complexe, une résolution moins évidente, et des dessins qui mettent en valeur les habitants de Gorilla City. Quatrième histoire consécutive de ces créateurs, ils montrent un autre aspect du caractère de Diana, son optimisme, son refus de céder au désespoir facile, à la vision d'une apocalypse inéluctable. À nouveau, le trio d'auteurs réalise une histoire bien construite, compacte, divertissante, et tout à l'honneur de l'héroïne : très réussi.

La cinquième histoire de Conner & Pamiotti commencent par une scène kitch au possible : Diana attaquée par des squelettes dans une demeure luxueuse : impossible à croire. le lecteur continue quand même avec des dessins d'un niveau professionnel, avec un bon niveau de détails, sans assez de personnalité pour être mémorables. Il découvre que derrière cette attaque, les scénaristes mettent en scène une autre caractéristique de Diana, totalement évidente, mais rarement évoquée : sa beauté, et l'effet qu'elle peut avoir sur un homme. Une histoire très touchante. La dernière histoire s'avère à nouveau bien dense, avec une femme parvenant à siphonner les pouvoirs de Wonder Woman, et cette dernière qui met à profit l'un d'eux, pas le plus connu, pour gagner, avec des dessins très soignés de Sampere qui s'encre lui-même. Très sympathique.

Van Jensen & Raapack montrent Wonder Woman se démener pour éviter un assassinat, une histoire aussi vite lue qu'oubliée, avec des dessins compétents mais sans panache, et une facette combattante du personnage qui finit par faire peur à Floyd Lawton. le lecteur passe alors à l'histoire de Scott Kolins : Steve Trevor avance face à des ennemis plus forts et plus nombreux, pour rejoindre Diana afin de l'aider : une mise en scène intéressante de la force et du courage que peut donner le sentiment amoureux, très sympathique. Puis Parker et Aneke montrent comment une amitié peut naître en deux guerrières reconnaissant les compétences de l'autre, vite oublié. Steve Pugh raconte une histoire en tant que scénariste avec les couleurs pastel douces de Marguerite Sauvage : une histoire qui sort de l'ordinaire, à la fois sur le plan visuel, à la fois pour cet adolescent intelligent et débrouillard, et Diana qui se retrouve dans une position à mi-chemin entre la grande soeur et la maman : une histoire mémorable. le lecteur passe ensuite à une histoire de type espionnage, évoquant de loin la guerre froide, mettant en valeur Etta Candy : des très belles couleurs d'Arif Prianto, une intrigue bien menée et originale, et des dessins très agréables à l'oeil, une réussite. Louise Simonson et Paul Pelletier racontent une histoire assez convenue d'artefact magique donnant de grands pouvoirs, d'une supercriminelle comptant bien le mettre à profit pour avoir le dessus sur Wonder Woman : très convenu. Enfin Marv Wolfman, un autre vétéran, oppose Diana au docteur Psycho, une relation toujours très malsaine, avec un relent de domination psychologique et d'ascendant toxique, dans une histoire à la dynamique enfantine, avec des dessins compétents, mais une résolution téléphonée.

Ce recueil propose treize histoires courtes de Wonder Woman, toutes assez denses pour pouvoir raconter quelque chose dans une pagination limitée. Tous les créateurs sont des professionnels compétents. Quelques-uns réalisent des histoires convenues et vite oubliées. Certains parviennent à mettre en scène une facette inattendue de l'héroïne, ou un drame qui sort du tout-venant, avec une narration visuelle adaptée.
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