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EAN : 9782376071105
224 pages
Delga (01/01/2017)
4.5/5   1 notes
Résumé :
Pourquoi une coterie de sénateurs romains a-t-elle assassiné un des leurs, un aristocrate et dirigeant renommé, Jules César ? L’opinion qui domine parmi les historiens, aussi bien les anciens que les modernes, est que les sénateurs avaient l’intention de restaurer les libertés républicaines en supprimant un usurpateur despotique. Dans ce livre, je présente une autre explication : les sénateurs aristocrates ont tué César parce qu’ils le percevaient comme un dirigeant... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Qu'il est bon de lire de l'histoire qui assume son engagement : surtout quand celui-ci est de faire de l'histoire populaire.
A l'image d'une autre excellente biographie du grand César (celle de Luciano Canfora), Michael Parenti (que bien évidemment on n'enseigne pas dans les écoles et les facs de sciences politiques françaises ; et croyez-moi je sais de quoi je parle), redresse ici des torts et rétablit des vérités que l'historiographie dominante malmène depuis longtemps, non seulement sur Caius Julius Caesar, mais sur d'autres (Caton, Cicéron, etc.) autant de statuts qu'il est temps de déboulonner de nos imaginaires quand celles de frères Gracchus devraient y entrer aux côtés de ce dictateur au service de plus de justice populaire.
Cette histoire de l'assassinat de Jules César (heureusement aujourd'hui de plus en plus créditée par certains historiens ; cf. ce que dit sur le sujet la très bonne petite synthèse de Christophe Badel, pourtant lui-même plutôt favorable à la thèse classique d'un projet royaliste de César mais au discours très équilibré et très honnête dans son ouvrage) est plus qu'une mise au point sur un événement, c'est l'occasion de dire la vérité sur ce que fut la République romaine.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
La critique qui estime la Rome antique criblée d'injustice de classe est susceptible d'être jugée par les cicéroniens d'aujourd'hui coupable de "présentisme", en d'autres termes, coupable de l'affectation anachronique de valeurs contemporaines à une société du passé. Mais si nous nous immergeons sans discernement dans le contexte d’une société du passé, la voyant seulement comme elle se voyait elle-même, nous adoptons ses propres illusions (…) ceux qui insistent pour que nous percevions le passé "uniquement dans ses propres termes", en supposant que ce soit possible, oublient fréquemment que cela signifie généralement le voir à travers les yeux de sa classe dominante, la classe qui a pratiquement monopolisé le récit qui est parvenu jusqu’à nous.
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En tout cas nous pouvons nous demander pourquoi tant d'universitaires ont jugé le peuple romain vénal et avili uniquement parce qu'il demandait du pain à un prix abordable et était désireux d'avoir de quoi se nourrir, lui-même et ses enfants.
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Le républicanisme a peut-être été en grande partie, une façade pour les privilèges des oligarques, comme il l'est souvent de nos jours, supporté à contrecœur par les élites pour autant qu'il s'avère utile à leurs intérêts.
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C'est une pratique consacrée par le temps de traiter les réformateurs de "téméraires" et de "provocateurs" pour justifier la violence déchaînée contre eux par les forces réactionnaires
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Dr. Michael Parenti on "Lies, War, and Empire" given May 12, 2007 at Antioch University in Seattle.
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