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3,85

sur 922 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Même si j'ai finalement bien aimé ce livre, je n'ai pas été non plus totalement emballée. J'ai eu du mal à cerner les personnages et j'ai trouvé le rythme un peu lent. J'ai suivi l'enquête avec plaisir mais je ne me suis pas vraiment attachée aux personnages, surtout aux personnages secondaires.
Pour les points positifs, j'ai appris beaucoup de choses sur cette période et sur les personnages réels qui apparaissent. Ce roman m'a souvent donné envie d'aller chercher plus d'informations dans les livres d'Histoire, en particulier sur Charles Henri Sanson.
Mon avis est donc plutôt mitigé, mais j'ai quand même envie de donner une seconde chance à Nicolas le Floch.
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Dans ce premier volume des enquêtes de Nicolas le Floch, on rencontre un tout jeune homme débarquant de sa Bretagne natale et découvrant Paris pour la première fois. le choc est aussi fort pour le jeune Nicolas que pour le lecteur qui découvre une ville bruyante, crasseuse, nauséabonde, malfamée où chaque recoin est un coupe-jarret. C'est aux côtés de M. de Sartine, lieutenant de police de Louis XV et de l'inspecteur Bourdeau que Nicolas va apprendre son métier de policier.
Sa première enquête lui fera découvrir la corruption, le jeu, les maisons de plaisirs, la noirceur de l'âme humaine et la manipulation politique.

Dès les premières pages, j'ai été happée par l'histoire de L'ÉNIGME DES BLANCS-MANTEAUX tant c'est bien écrit. le style de Jean-François Parot est un bonheur pour tous ceux qui aiment la langue française dans ce qu'elle a de plus beau à offrir. le vocabulaire est riche, l'écriture est fluide et joyeusement désuète pour les besoins du récit.

Le roman commence lentement car l'auteur prend le temps de présenter les personnages et de nous faire découvrir les moeurs de l'époque ainsi que la physionomie de Paris. C'est tellement bien écrit que l'on a l'impression de sentir l'odeur de la ville et d'entendre le bruit des sabots des chevaux sur le pavé. Cette lenteur pourra rebuter ceux qui aiment les histoires qui dépotent mais moi ça m'a enthousiasmée.

Aimant l'Histoire, je me suis autant régalée à glaner des indices avec Nicolas qu'à redécouvrir des faits historiques qui servent judicieusement l'intrigue. L'enquête est passionnante, riche en rebondissement et le final est surprenant.

Ce roman est une gourmandise que je vous recommande chaudement.
Lien : http://le-bric-a-brac-de-pot..
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« L'énigme des blancs-manteaux » est la première enquête de Nicolas le Floch. Orphelin, le jeune homme arrive de sa Bretagne natale, avec la recommandation de son parrain, qui l'a recueilli et élevé, et aborde la capitale et sa fonction de commissaire avec l'enthousiasme et la fougue de sa jeunesse. Mais lorsque son hôte, le commissaire Lardin, disparaît en pleine période de carnaval, Nicolas le Floch va se voir confier par le lieutenant général Sartine une mission plus délicate et plus politique qu'il n'y paraît.

Ce premier opus démarre assez lentement. Jean-François Parot prend le temps d'installer ses personnages, de dessiner l'atmosphère du Paris de 1761. La France est en paix mais les puissances étrangères et l'opposition au Roi Louis XV et à la Pompadour font peser la menace d'une guerre. On sent tout au long du roman la passion de l'auteur pour ce siècle. Les descriptions y sont minutieuses et englobent tous les sens. Si la personnalité de Nicolas le Floch domine le roman, le romancier fait aussi la part belle aux personnages secondaires : son adjoint et ange gardien Bourdeau, les serviteurs de la cuisinière au chauffeur, Samson le bourreau qui devient son médecin légiste, les collègues de la police, les amis dont un médecin de marine, les protecteurs, les mouches, ainsi que la gent féminine plus ou moins sous le charme de notre héros. Toute une galerie de personnages souvent hauts en couleurs.

On plonge avec délice dans cette époque, dans ce Paris boueux et puant, dans ces cuisines odorantes, dans ces repas variés qui vont du plus infâme bouiboui au plus raffiné des diners (l'art culinaire tient une grande place dans le récit). Si quelques détails ou récits historiques peuvent paraître superflus, Jean-François Parot nous donne à vivre un monde varié, du petit peuple miséreux aux ors de la cour, de la générosité ou la fourberie du peuple à la cupidité des riches.

Quant à la partie policière, le romancier réussit une belle entrée dans le domaine. L'enquête a des airs d'aventure. le presque trop parfait Nicolas le Floch ne sera pas ménagé. L'auteur multiplie les pistes, les intrigues, les hypothèses. Et c'est dans un final digne de Maigret que les pièces du puzzle se mettent en place.

Le tout est dit dans une écriture riche, qui fait revivre la langue du XVIIIe siècle. Dès cette première enquête on voit évoluer le jeune juriste. Confronté au crime et à la cupidité des individus il va murir, perdre certaines de ses illusions tout en gardant son humanité, et apprendre son métier avec le souci de la justice et de l'équité. En refermant ce premier tome on a déjà hâte de retrouver Nicolas le Floch dans une nouvelle enquête.
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Appréciant vivement la collection Grands détectives de 10-18, je découvre Nicolas le Floch dans ce premier opus.
Nicolas le Floch a le mérite de nous emmener dans le Paris de Louis XV, une époque que je connais peu ( c'est vrai qu'on a tendance à saper le XVe, entre Louis XIV et Louis XVI). Parot nous fait découvrir un Paris bien sombre : jeu, débauche, vol, etc. Nicolas le Floch fait ses premières armes dans des meurtres sordides, un complot bien mystérieux et une affaire d'Etat. J'ai apprécié le fait que ce 1er opus nous offre la construction de l'enquêteur : son arrivée à Paris, sa formation sur le tas mais aussi ses origines.
Pour les meurtres, difficile de suivre... J'avoue que l'auteur m'a un peu perdue par endroit, ce qui lui coûte une étoile. En revanche j'ai vivement apprécié la découverte concernant le secret d'Etat ainsi que l'épilogue.
Pour finir, l'auteur a réussi à me faire saliver. Je le sens très versé dans la cuisine du XVIIIe s, vu le nombre de passage dédié aux différentes recettes...
A la fermeture du livre, je me tâte encore... Vais-je lire le tome 2 ou rester sur le tome 1?

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Après quelques dizaines de pages que j'ai trouvé un peu mornes, mais sans aucun doute nécessaires pour installer ce personnage dans une longue série d'ouvrages, j'ai été happé par ce Paris du XVIIIème siècle, si formidablement rendu.
J'espère que Nicolas, un peu trop tendre et gentil à mon goût, va prendre de l'épaisseur dans les tomes suivants.
J'ai lu de meilleurs intrigues mais ça tient la route. J'ai surtout apprécié le travail de l'auteur. C'est bien écrit avec de nombreuses références et beaucoup de soins autour de ses personnages. Mais avant tout on sent les mauvaises odeurs, on touche la saleté omniprésente, puis on a froid, on a faim et on se prend à se lécher les babines aux nombreux détails gastronomiques (les pieds de porcs à l'estaminet...j'en frissonne encore).
Bref c'est immersif et même si je ne suis pas euphorique, j'ai passé un bon moment et donc j'en redemande.
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L'Enigme des Blancs-Manteaux : Enquête dans le Paris du XVIIIe siècle. Dans la collection Grands Détectives: romans policiers historiques, on voyage dans le temps et l'espace, les énigmes se passent dans différents pays selon l'auteur choisi.Celui ci se passe en France au XVIIIème siècle et dresse un tableau de l'époque très intéressant agrémenté de quelques recettes culinaires, détaillées par le héros fin gourmet, que l'on peut essayer (je l'ai fait) et que l'on a très envie d'essayer.
J'ai beaucoup aimé la relation qui s'établit entre le héros et le bourreau, paria de la société, "médecin légiste" pour aider son ami, grâce à sa connaissance des corps acquise par son métier. le film est passé récemment à la télé mais il mêle les deux premiers romans et ne rend pas vraiment l'atmosphère de ce livre raconté à la première personne, de la jeunesse et des doutes de ce jeune héros lancé dans cette profession malgré lui par son tuteur (qui n'est autre que son père, on le saura bientôt) qui veut l'éloigner de sa fille légitime dont il est amoureux et pour cela l'envoie dans cette ville inconnue où il se sent bien seul.
On se prend à la lecture de ce premier roman et bien sûr on achète les autres...et les suivants dès qu'ils paraissent.
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Nicolas Le Floch est propulsé auprès de Monsieur de Sartine, lieutenant général de police de Louis XV, sous recommandation de son parrain Monsieur de Ranreuil. Il sera donc l'assistant du commissaire Lardin alors qu'il n'était, il y a une année à peine, qu'un étudiant de droit venu de sa campagne bretonne.
Rien que ça, direct, eh ben ! Quelle ascension sociale ! Bon la p'tite raison est que Sartine n'a pas trop confiance en ses subordonnés et place Nicolas auprès de l'un d'entre eux, le commissaire Lardin. Seulement voilà, Lardin disparaît… Nicolas est tout désigné pour mener l'enquête avec son adjoint Bourdeau.
Nicolas Le Floch a trouvé sa voie, il sera policier.

Le style d'écriture avec un vocabulaire d'époque m'a immergé dans le milieu du XVIIIème siècle et dans la ville de Paris.
On sent le travail de documentation et ainsi le désir d'être au plus proche de l'Histoire. C'est tout de même émouvant d'assister à ce Paris des années 1760 où la place de la Concorde était encore la place Louis XV et où l'hôtel Crillon et l'hôtel de la Marine étaient les hôtels des Ambassadeurs Extraordinaires. Ça nous rappelle que Paris a une histoire et qu'elle fait partie de l'Histoire. Jean-François Parot n'évoque pas seulement l'architecture de la capitale française, il dépeint les mœurs et coutumes de ce XVIIIème, sa médecine, les balbutiements de sa chirurgie et sa cuisine.
Pour ce qui est de l'intrigue, elle ne m'a pas tenue en haleine mais elle reste cohérente et convaincante. Et pour les personnages, ils sont travaillés, soignés et bien campés dans leur siècle. A tel point que les personnages de fiction n'ont pas à rougir des personnages historiques.

J'appréhende toujours un peu les polars historiques, peur que le côté historique ne soit qu'un décor, un prétexte.
J'avoue qu'avec ce premier opus, je me laisserais bien tentée par les autres tomes… l'avenir me le dira.
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Ce roman policier avait a priori tout pour me passionner : une ténébreuse intrigue policière aux méandres complexes mais à la narration claire, une plongée dans le Paris de 1761 avec ses personnages pittoresques, un contexte historique bien documenté, le tout raconté dans un beau français du XVIIIe siècle… Alors pourquoi ne l'ai-je donc lu qu'avec un intérêt poli ?

Probablement, l'étalage immodéré et un peu pédant d'un vocabulaire oublié (et si je tenais le fâcheux qui a décidé de placer les notes en fin d'ouvrage !) et les petites digressions encyclopédiques m'ont laissée à distance de l'histoire. Ensuite, ce Nicolas le Floch, si bien fait de sa personne, si vertueux, si perspicace (mais il faut le dire, un peu benêt pour ce qui le concerne personnellement), à l'ascension si aisée, en un mot si parfait est bien peu crédible et j'ai glissé dessus sans m'y attacher. Enfin, ce récit, malgré la complexité de l'intrigue et l'immersion dans un milieu interlope, reste somme toute assez lisse. En dehors d'une tentative d'assassinat, suivie de peu d'une agression en vue d'intimider Nicolas alors qu'il est à la merci du même méchant (cherchez l'erreur, mais il est vrai que le héros doit terminer son enquête et servir dans d'autres aventures), tout roule assez facilement pour notre débutant de policier et les plus roués ont la langue qui se délie bien vite devant lui sans même avoir besoin d'être soumis à la question ! Et je ne peux parler qu'à demi-mot de la révélation finale, mais il serait temps d'arrêter avec ce genre de cliché littéraire rebattu, prévisible et obsolète.

Quelques étoiles pour la reconstitution historique soignée, mais ce roman ne me donne pas envie de connaître la suite des aventures de Nicolas le Floch.
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A l'occasion de la fête nationale française, revenons quelques siècles en arrière, plus exactement en 1761, et suivons Nicolas le Floch, un nouvel enquêteur qui fait son entrée sur ce blog. En plus, c'est un jeune homme sympathique, dynamique et plein de bonne volonté. Il est parfois naïf et impulsif mais on lui pardonne ses petites erreurs car il vient de débuter dans le métier. Certaines de ces découvertes sont marquées plus par le hasard qu'une méthode de recherche rigoureuse et sans l'aide providentielle de l'inspecteur Bourdeau, Nicolas aurait eu plus de difficultés à démêler cette intrigue complexe qui implique une mystérieuse disparition, des fausses pistes, des cadavres qui s'accumulent, des agents de police corrompus, une maison de plaisir qui cache bien des choses.
Mis à part l'enquête, l'auteur nous propose une description bien documentée de Paris à cette époque. Oubliez ces magnifiques immeubles haussmanniens et imaginez un Paris d'une saleté repoussante, envahie par les festivités du Carnaval toutes les nuits en février, avec en prime l'odeur de l'équarrissage et des égouts dans les narines.
L'auteur emprunte au vocabulaire ancien certains expressions et mots qui mettent une touche d'originalité dans le livre. Par contre, durant la lecture, j'ai senti quelques longueurs, comme si l'auteur tenait à nous étaler toutes ces connaissances sur cette époque.
Ce fut quand même une lecture agréable, divertissante et qui me donne envie de poursuivre cette série !

Lien : http://leslecturesdehanta.co..
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Après avoir découvert les enquêtes de Nicolas le Floch par le septième tome: "Le cadavre anglais", j'ai repris cette série par ce premier tome.
C'est de nouveau une immersion totale dans la vie du Paris du XVIIIème, on sent vraiment que l'auteur connaissait cette période de l'Histoire de France sur le bout des doigts.
Nicolas le Floch, tout juste arrivé à Paris, est entraîné dans une enquête complexe où il doit faire ses preuves. Meurtres, mystères et machinations seront au programme de cette intrigue.
J'ai pris une nouvelle fois un grand plaisir à lire ce premier tome et je renouvellerai sans doute l'expérience avec le deuxième roman de la série.
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