Allez hop ! Je vous la fais trois en une. Un mot pour donner mon avis sur les trois premiers tomes de Justice League Rebirth, en condensé.
Du coup ça fait pas mal à raconter. Car c'est le début du « Rebirth », nouvelle mouture d'un univers à nouveau secoué, mélangé et reformé, après la version précédente qui s'appelait, en français, « Renaissance » (lol).
Bon, cette fois la coupure n'est pas discontinue. Les héros se souviennent de la version précédente. Apparemment Justice League a perdu son Superman, mort avec les honneurs. Mais un autre Superman venu d'un univers parallèle ou d'un reboot antérieur, qui se la coulait douce dans cet univers avec sa femme Loïs et leur fiston (eux aussi étrangers à cet univers), décide de sortir du bois. Mais les autres membres de Justice League se méfient (surtout Batman évidemment) : ce n'est plus leur ami là, c'est un étranger, plus mur, plus expérimenté.
L'équipe se compose du trio central Superman, Batman, Wonder Woman (cette dernière est encore dans sa personnalité pré Rebirth, genre guerrière qui aime la bagarre, donc pas encore le personnage beaucoup plus pacifique de son propre Rebirth – voir mes billets à ce propos si vous êtes curieux). Il y a Flash / Barry Allen, Cyborg, Aquaman et deux jeunes Green Lantern pour le prix d'un.
Je ne vais pas raconter toutes les aventures en détail, mais il y a un net fil rouge. En gros l'univers DC, tourneboulé, essoré, désintégré façon puzzle et reconstruit tellement de fois, craque de partout (ça fait très mise en abyme). Quelque chose « d'extérieur » menace de rentrer et ça risque de ne plaire à personne.
Evidemment, la Terre et ses super-humains sont responsables de cet état de fait. Et des tas de menaces extraterrestres, entités magiques ou spatio-temporellement mal localisées, de plus en plus puissantes au fil des épisodes, cherchent à sauvegarder l'univers. Systématiquement, la solution passe par un nettoyage en règle de la Terre : absorption de sa population dans une conscience unique, piratage informatique jusqu'au niveau des cerveaux, retour dans le temps pour éliminer les événements menant à la création de forces cosmiques (force véloce, magie, divinité, etc.).
La Justice League s'oppose à ces méthodes qui condamnent la Terre. D'où des tonnes d'action plutôt prenantes. le scénariste
Brian Hitch taquine.
Point de vue relations interpersonnelles, c'est plus dilué. Il y a Superman qui essaie de passer outre la méfiance de ses collègues et reste un peu à l'écart, Flash qui tente un rapprochement avec la fille Green Lantern (sentiments partagés on dirait), pas grand-chose d'autre. le scénario joue beaucoup sur la lutte contre soi-même, contre ses doutes ou sa mélancolie.
Voilà pour le tour d'horizon. Je vais poursuivre car c'est plutôt fun.
A+