Catherine Sforza - La lionne de Lombardie, tome 1

BANDE DESSINÉE HISTOIRE / MOYEN-ÂGE.
L'équipe de "Constance d'Antioche" s'occupe de "Catherine Sforza" et on passe de l'Orient des croisades à l'Italie du XVe siècle. On veut certes nous dépeindre avec un bon travail l'idéal féminin de la Renaissance, avec une femme intelligente et cultivée, forte et indépendante. Mais dans la réalité du game of thrones italien, on a surtout une femme de pouvoir prête à tout et au reste pour le prendre et le conserver. Et cette femme de pouvoir a tyrannisé ses sujets pendant des années et des années, sujets qui ont fini par joyeusement fêter sa mort inopinée... (Un peu comme tous ces millions d'Anglais qui ont sabré le champagne à la mort de cette sorcière de Margaret Thatcher)
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La série BD des Reines de sang s'intéresse dans ce nouveau diptyque à la personnalité de Catherine Sforza, princesse de la Renaissance, issue d'une famille qui contrôlait Milan et la Lombardie.

Elle comprend dés sa jeunesse que les jeux d'influence dans l'Italie de la Renaissance passent par des alliances entre les grandes cités-état de l'époque : Venise, Florence, Gênes, Rome et Milan. le jeu des cinq. Elle est d'abord un pion pour rapprocher Milan de la Papauté : sa famille lui fait épouser Girolamo Riario, neveu du Pape, à qui se dernier a donné les cités d'Imola et de Forli, deux positions proches des domaines des Sforza.
Le pouvoir de sa famille sur Milan est contesté, le père de Catherine est assassiné, son oncle Ludovico va lui succéder, et les possessions de son époux Girolamo peuvent lui être retirées à la mort de son oncle Sixte IV. Tout est bouleversé, mais Catherine défend avec vigueur ses droits sur Imola et Forli en s'enfermant avec sa troupe dans le château Saint-Ange à Rome. Malgré son siège par les partisans des Colonna, elle ne cédera pas.

Ce premier tome montre une princesse éduquée, fine politique, mais aussi portée sur l'usage de la force pour conserver le pouvoir.
Les dessins sont assez classiques, avec quelques belles vues de villes italiennes du XVéme siècle, mais aussi des gros plans de visages moins réussis.

Catherine Sforza née à Milan est très tôt initiée à la politique complexe qui se joue dans l'Italie de la Renaissance. Les 5 grandes familles se disputent le pouvoir.
Ainsi quand Catherine épouse Girolamo Riario, un parent du pape Sixte IV, elle n'hésite pas à jouer elle aussi sur le plan politique. Son mari est capitaine au chateau St-Ange, et elle-même n'hésite pas à défendre la forteresse, et surtout ses intérêts, quand le pape décède.
Elle se révélera être une jeune femme courageuse et intelligente ainsi qu'une fine politicienne. Les dernières pages nous la montre contesse d'Imola, prête à écrire sa légende noire.
Le dessin est ciselé et efficace.

Nouvelle saga de la série des Reines de Sang qui s'attaque, cette fois, à une comtesse de la Renaissance Italienne.
Nous avons surtout à faire, avec ce premier tome, à une présentation et une mise en place des personnages. Catherine n'est pas encore 'de sang' mais est présentée de façon un peu simpliste comme une femme ambitieuse et intelligente.
Certains de ses premiers hauts faits sont exposé avec quelques entorses faites avec l'histoire mais le meilleur reste à venir...
L'histoire est intéressante mais je suis déçue par le traitement que je trouve un peu plat et manquant d'intensité. Certaines choses sont par contre un peu trop soulignées et rendent certains passage un peu pesants.
Le dessin ne me plait pas du tout mais je sais que je suis difficile.

J'aime beaucoup la série Les reines de sang des éditions Delcourt. C'est donc avec un grand plaisir que j'ai commencé la lecture de cet album.

Je ne connaissais absolument pas Catherine Sforza . Je partais donc dans l'inconnu, même si je me doutais par avance dans quel pays je m'en allais.

Je me retrouve en Italie, à la Renaissance. Ça commence mal car c'est une période que je n'aime pas du tout. Je me mélange souvent les pinceaux avec toutes ces familles qui se font la guerre et qui retourne leur veste à tout va.
Malgré cela, et certainement grâce aux belles planches de dessins de Gabriele Parma, je continue pour découvrir une vraie guerrière. J'avoue ne pas avoir tout compris à ce fameux jeu des cinq, cette fameuse guerre des familles.

Je suis mitigée par cette lecture. Comme tous les volumes de cette série, j'ai apprécié le dessin, les couleurs ( pourtant différents à chaque série).Mais n'ayant pas forcément compris les tenants et aboutissants de l'histoire ( Jean -Pierre Pécau, le scénariste n'y est pour rien., bien entendu), je pense que je n'ai pas pu savourer cette bande dessinée à sa juste valeur. Cela ne m'empêchera pas de lire la suite pour en apprendre davantage sur cette reine de sang Catherine Sforza ( même si j'ai déjà été fouillé sur internet).

Un grand merci à #NetGalleyFrance et aux éditions Delcourt pour l'acceptation de ma demande de lecture.