Comme toute anthologie qui se respecte, et plus encore je trouve quand cette anthologie est poétique, l'on est plus ou moins réceptif à ce que l'on découvre. Et cette anthologie de la poésie féminine de la Beat Generation ne déroge rien à la règle : j'ai en effet découvert de petits bijoux poétiques, notamment sous la plume d'Elise Cowen, de Diane di Prima, de ruth weiss, ou encore d'
Anne Waldman, qui m'ont donné envie d'en lire plus, tandis que je n'ai pas forcément été autant enthousiasmée par les autres auteures proposées.
Dans tous les cas, malgré le contenu que j'ai trouvé parfois inégal – ce qui est ici bien sûr encore plus une question de subjectivité qu'ailleurs, poésie oblige -, cette anthologie réalisée par les éditions
Bruno Doucey, sous la houlette d'
Annalisa Mari Pegrum et de
Sébastien Gavignet, n'en a pas le moins de mérite de mettre en lumière les femmes poètes de la Beat Generation qui marine un peu trop souvent dans sa testostérone. Mise en lumière qui plus est en bilingue : que demande le peuple ?
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