La fin du cuivre

Dans une époque où l'animalité des hommes dévorent le monde, Georges Peignard tire le fil de notre humanité vacillante à travers le regard d'un grand singe.
L'animal prend posture humaine,
endosse habits et naïveté,
intelligence et dualité.
A contre nature.
Le pinceau de l'auteur rembobine l'histoire et déroule avec une fluidité foudroyante toute la puissance de ce roman graphique .
Chaque page, chaque pas dans ceux des hommes , cabosse l'épiderme et papillonne le bide.
Les dessins, merveilles épurées , sillonnent failles et sommets et ancrent la nature humaine au coeur d'une histoire dépouillée de mots.
C'est un conte philosophique ,une histoire muette qui fleurte avec les univers visionnaires de Pierre Boulle et Stanley Kubrick. Cette histoire trouve sa propre âme et puise sa force dans sa singularité. A la fois unique et universelle.


Une merveille vous aurait une merveille graphique et narrative que je ne peux que vous conseiller de découvrir

Un livre étonnant !

Les dessins sont très beaux, mais je n'ai pas tout compris. J'imagine que ça fait partie du concept. L'absence de texte n'aidant pas à s'y retrouver, pas plus que ma fabrique à onirisme, largement rouillée.
J'ai néanmoins perçu le rapport entre nature et machines. La violence en fil rouge, avec de nombreuses armes à feu qui passent entre les mains de ce héros à tête de chimpanzé. Avec toujours en ligne de mire des animaux.

Un nouveau choix fort des éditions du Tripode, auquel je n'accroche pas entièrement, mais qui a le mérite de l'audace et surtout qui bénéficie d'un trait maitrisé et élégant.

Lu parce que passé sous mes yeux dans ma médiathèque alors que je comptais le "lire".