Deux nouvelles composent ce roman bilingue, que j'ai trouvé, par hasard, dans une bouquinerie (bénies soient-elles). Sur les pages de gauche, le texte en anglais, des traductions de mots dans le bas de page et sur les pages de droites, le texte en français.
Oui, cela ne fait pas beaucoup à lire, mais la nouvelle avec
Sherlock Holmes a tout d'une vraie.
Holmes et sa misogynie incarnée… Lui qui devait considérer les femmes comme sujettes à leurs émotions, leurs hormones et être bienheureux de ne pas en avoir une.
Merci, Sherlock, mais sur ce coup-là, tu as encore à apprendre et surtout à observer ! TOUTES les femmes n'étaient pas comme tu le pensais et hélas, pour leur défense, étaient tenues aux obligations de leur sexe, en cette époque victorienne.
Non, je ne ferai pas le procès de Holmes, c'est un personnage de papier. La nouvelle qui le met en scène était brillante, même si j'avais compris assez vite qui était coupable, et bien avant le célèbre détective, na !
L'autre nouvelle se déroule en 1888, durant la période où Jack jouait à l'Éventreur et faisait peur aux pauvres gens habitant dans le quartier de Whitechapel. Cette fois-ci encore, l'autrice dénonce la misogynie, la phallocratie et ces hommes qui considéraient qu'une femme ne devait pas lire le journal. Lire, ce n'est pas bien !
La suspicion règne chez tout le monde et Gwen, étouffée par le caractère assez exigeant de son mari, va tenter de trouver un moyen pour arrêter de se faire rabaisser par lui, tout le temps.
Le bémol pour cette nouvelle, c'est qu'elle se termine un peu trop abruptement et que l'on ne sait pas trop comment les flics ont trouvé ce qu'ils ont trouvé… Il manque quelques explications.
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