Le quatrième tome m'avait un peu moins plu et j'attendais la lecture de celui-ci pour me décider à acheter ou non la suite. Finalement, la lecture a été vraiment réjouissante, j'ai retrouvé l'univers du jeu vidéo.
Cela fait à peine six semaines que Jill, membre du commando des STARS, a pu s'échapper du manoir d'Umbrella. L'épidémie sévit désormais dans la ville elle même de Raccoon City depuis 5 jours, et Jill a décidé de rester sur place pour trouver des éléments qui la disculperait, ainsi que ses amis, de toute responsabilité dans cette affaire. Hélas, elle s'épuise à sauver les rares civils encore sains, qui, dès qu'elle a le dos tourné, se montrent imprudents et finissent tous zombifiés... C'est dans ce contexte déprimant que sa route croise celle de Carlos Oliveira, mercenaire à la solde d'Umbrella. Tous deux vont s'épauler pour déjouer les pièges d'Umbrella et quitter cet enfer avant que la ville soit rayée définitivement de la carte.
De l'action ! Pas une seconde de répit ! Et des personnages vraiment sympas à suivre, plein d'humour bourru. Une lecture à conseiller aux fans du jeu.
Bref, je vais continuer la saga !
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C'est toujours un plaisir de se plonger dans l'univers de Résident Evil couché sur papier. Il s'agit ici de la novélisation de Resident Evil 3 Némésis, sorti initialement en 1999. Cet opus, même s'il ne figure pas dans mon Top, est clairement un épisode majeur de la saga. Pour son 5eme tome, SD Perry reste fidèle à elle-même : pas mal de libertés prises, les ajouts psychologiques des personnages et enfin sa manière assez unique et addictive de nous raconter l'histoire d'un jeu vidéo...
L'autrice arrive à rester fidèle au jeu de base tout en ajoutant des éléments inédits (comme le personnage de Trent ou les membres de l'UBCS par exemple ) et cela permet d'apprécier sa lecture sans forcément avoir l'impression d'un copié collé sans aucune valeur ajoutée. J'avais, comme d'habitude quand je lis un roman RE de Perry, vraiment les images imprimées du jeu dans ma tête. Petit bémol par contre pour le personnage de Nicholai, il reste intéressant mais il donne une impression de « Wesker Bis » à plusieurs moments au fil de la lecture..
Il y a aussi certains passages du jeu qui ont été carrément supprimés du roman et BIEN ENTENDU que je trouve ça normal. Cela reste une adaptation et malheureusement un auteur qui se base sur un jeu ne peut pas toujours tout implémenté.
Bref, cela reste une très chouette lecture et ce roman rempli très bien ses devoirs quant à la fidélité du jeu original.
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Ah, le retour de Jill Valentine !!!! Un de mes personnages favoris dans cet univers, et voilà tout un roman qui lui est consavré. Bien qu'elle ne soit évidemment pas la seule, puisque Carlos Oliveira est de la partie.
Ici aussi, c'est une novélisation, donc un roman reprenant l'intrigue de l'un des jeux de la saga : "Resident Evil 3 : Nemesis". Et le Nemesis, autant dire qu'il n'est pas négligeable dans cet histoire !
L'histoire nous tient en haleine et l'on prend tellement de plaisir à lire ces pages que l'on atteint la fin sans même se rendre compte du temps qui a pu passer.
Avec le premier opus et le troisième, il reste dans les incontournables de cette saga littéraire. Rien d'extraordinaire dans le style mais c'est divertissant et c'est déjà très bien !
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Après un tome 4 où les zombies ont été cruellement absent, la saga reprend son souffle. Je retrouve avec grand plaisir le personnage de Jill Valentine qui vient se rendre compte de la tragédie qui se passe à Racoon City, toute la ville est infestée de zombies. Avec l'aide d'un soldat mercenaire nommé Carlos venu sauver des civils, Jill doit sauver sa peau, elle est expressément traquée par la créature mortelle Némésis.
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Resident Evil dévoile son dénouement palpitant : un final apocalyptique digne de son modèle cinématographique. Pénétrez au cœur même de l’enfer peuplé de créatures malfaisantes...
Lire la critique sur le site : ActuaBD
A cinq mètres de là, ce qui avait un jour été humain rampait vers l'agonisant en s'aidant de ses doigts décharnés, son visage pourrissant et asexué figé en un sourire sans lèvres. Sa progression était d'une lenteur pathétique mais constante. Apparemment, le fait qu'il n'eût plus qu'un trou béant à la place du ventre, et donc plus de système digestif, ne l'empêchait pas d'être toujours la proie d'une fringale insatiable.
Il pourrait même leur laisser la vie sauve, s'il le souhaitait...
Un sourire monta à ses lèvres alors qu'il tournait à un coin de la ruelle. Qu'y aurait-il de drôle à ça ? Non, il avait hâte de voir la confiance, dans leurs yeux, s'effriter quand ils prendraient conscience de leur naïveté imbécile.
Deux mètres trente, eux mètres quarante de haut, humanoïde, des épaules d'une largeur incroyable, des bras d'une longueur inattendue. Seules ses mains et sa tête étaient visibles, le reste de son corps étrangement proportionné intégralement vêtu de noir, sauf ce qui semblait être des tentacules, sortes de cordes de chair palpitante qui sortaient à moitié de sous son col sans qu'on pût voir leur point d'attache.
Elle déroula le chiffon sans lequel ils étaient emmaillotés et contempla d'un oeil averti le crochet et la barre de torsion. Être la fille d'un cambrioleur professionnel se révélait parfois très utile. Depuis quelques jours, elle avait dû faire sauter des serrures avec son Beretta, ce qui était loin d'être aussi simple qu'il y paraissait. Un crochet lui serait d'une aide considérable.
Une seule balle dans la tempe droite, et le zombie s'écroula dans une mare de fluides fétides. Il était déjà dans un état de putréfaction prononcée - les yeux voilés de cataracte, la peau gris-vert glissant de ses os amollis, Jill respira par la bouche tandis qu'elle l'enjambait, prenant garde d'éviter tout contact avec lui.